Comment Faire L Amour Apres Une Hysterectomie?

Comment Faire L Amour Apres Une Hysterectomie
LES RAPPORTS SEXUELS, CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR Vous pouvez craindre la reprise des rapports sexuels Cela peut être une source d’anxiété et c’est normal ! Le désir et les rapports sexuels ne sont, en général, pas affectés par une hystérectomie. La chirurgie ne modifie pas votre capacité à ressentir du plaisir.

Vous n’avez pas besoin de votre utérus pour avoir un orgasme ! Au contraire, si le cancer a entraîné des douleurs ou des saignements lors de l’acte sexuel, l’hystérectomie peut améliorer la vie sexuelle d’une femme ayant eu ces symptômes. Cependant, certaines femmes peuvent avoir un sentiment de perte qui peut rendre l’intimité difficile.

Un groupe de soutien et l’aide du partenaire peuvent aider à surmonter ces problèmes. La reprise des rapports sexuels Vous avez été prévenue de ne pas avoir de rapports sexuels pendant le traitement. Quelques semaines après la fin du traitement, vous pouvez avoir de nouveau une activité sexuelle quasi normale.

Un raccourcissement de la longueur du vagin (en moyenne 1 cm) Une sensibilité de la cicatrice qui s’estompera avec le temps Une sécheresse et une fragilité temporaire de la muqueuse du vagin qui peut être à l’origine de petits saignements qui ne sont pas en rapport avec une reprise de la maladie.

Tout ceci explique, qu’a la reprise des rapports sexuels, ceux-ci peuvent être transitoirement inconfortables ou plus rarement s’associer à une dyspareunie. Il peut s’agir de douleurs au début de la pénétration ou plus tard. Tout ceci est logique mais habituellement transitoire ! DES SOLUTIONS EXISTENT N’ayez pas peur d’évoquer le problème Bien qu’il soit parfois difficile d’aborder ce sujet avec votre partenaire ou avec l’équipe soignante, le fait d’en parler vous aidera à trouver une solution à ces problèmes car ces désagréments peuvent être grandement atténués par des mesures relativement simples.

Les solutions possibles Un traitement hormonal sous forme de crème vaginale ou d’ovule contenant un œstrogène comme la promestiène (Colpotrophine™ ou Colposeptine™) ou l’estriol (Trophigil™ ou Florgynal™) est souvent très efficace. Des gels non hormonaux comme le Replens™, le Monasens TM ou le Mucogine TM peuvent être utiles ou des huiles cicatrisantes comme le VEA TM Olio ou la crème Cicalfate TM,

Souvent, on vous proposera de l’associer à un antiseptique au début. Une rééducation périnéale peut être utile. L’utilisation d’un dilatateur ainsi que des lubrifiants vaginaux peuvent être utiles lors des premiers rapports sexuels pour minimiser les effets indésirables de la radiothérapie.

  • Un dilatateur vaginal est souvent utilisé après une irradiation du pelvis, du col de l’utérus ou du vagin afin d’éviter qu’il ne s’atrophie avec accolement définitif de ses parois.
  • Il s’agit d’un mandrin en plastique de taille variable selon les anatomies qu’il faut appliquer trois fois par semaine en moyenne.

LES MODIFICATIONS DU CYCLE MENSTRUEL & MÉNOPAUSE INDUITE, CE QUI SE PASSE Si les ovaires n’ont pas été retirés, une irrégularité du cycle menstruel avec, souvent, un allongement des intervalles entre les cycles, peut être observée. Les règles peuvent s’arrêter.

Si les ovaires ne produisent plus d’hormones, la patiente peut ressentir des symptômes de ménopause comme des bouffées de chaleur. Cet effet sur les règles est proportionnel à l’âge de la malade. L’effet de la chimiothérapie correspond en fait à hâter la ménopause. Ainsi, une malade de plus de 40 ans a environ 70 % de risque de subir une « castration chimique » et l’aménorrhée qui s’ensuit dans environ 80 % des cas, risque d’être définitive.

Au contraire, pour les femmes âgées de moins 30 ans, le risque de perturbation de la menstruation n’est que d’environ un tiers, et si une aménorrhée survient, elle a moins de 20 % de risque d’être définitive. LES SIGNES DE MÉNOPAUSE Pourquoi ? Les femmes qui ont subi une hystérectomie n’ont plus de règles.

Quand les ovaires sont enlevés cela signifie que l’opération entraîne un état de ménopause, si la patiente ne l’était déjà. La ménopause intervient immédiatement. Les bouffées de chaleur, la transpiration nocturne, la sécheresse vaginale et d’autres symptômes de la ménopause causés par la chirurgie peuvent être encore plus forts que ceux causés par une ménopause normale.

Comment les atténuer ? Certains traitements peuvent atténuer ces symptômes. Un traitement substitutif hormonal (THS) peut, dans certains cas précis, être prescrit pour soulager ces symptômes. Cependant, le traitement substitutif hormonal n’est, en général, pas utilisé chez les patientes qui ont eu un cancer du col de l’utérus car les œstrogènes ont été associés au développement du cancer de l’utérus.

  • De nombreux spécialistes pensent que le traitement substitutif peut entraîner une récidive du cancer de l’utérus.
  • Des études se poursuivent pour savoir si les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus à un stade précoce peuvent prendre en toute sécurité un traitement aux œstrogènes.
  • QUE FAIRE EN CAS D’INFERTILITÉ ?,

LA CONGÉLATION D’EMBRYON De quoi s’agit-il ? C’est la technique la plus efficace pour préserver la fertilité. Après le traitement chirurgical et avant la chimiothérapie, une stimulation ovarienne est effectuée. Les ovocytes prélevés sont mis en présence des spermatozoïdes du conjoint.

  • Après fécondation in vitro (FIV), les embryons obtenus sont congelés et seront réimplantés ultérieurement dans l’utérus de la patiente, à distance de la fin des traitements.
  • Les limites de la technique Elle ne s’adresse qu’à des couples constitués et doit être effectuée rapidement, ce qui soulève des problèmes pratiques.

L’effet de la stimulation ovarienne sur le risque de récidives à long terme n’est pas connu, et toute tératogénicité des composés utilisés doit être absolument écartée. LA CONGÉLATION D’OVOCYTES Le principe de la technique Il consiste à effectuer une stimulation ovarienne et à congeler les ovocytes matures obtenus, comme on congèle le sperme des hommes.

Il n’est donc pas nécessaire que la patiente ait un conjoint. Les limites de la technique Les taux de succès sont encore très faibles actuellement, car la congélation et la décongélation ovocytaire posent de nombreux problèmes techniques. Cette approche soulève les mêmes questions que la précédente, concernant notamment les risques carcinologiques d’une stimulation ovarienne et d’une éventuelle hyperestrogénie, surtout en cas de cancer hormonodépendant.

QUE PEUT-ON PROPOSER EN CAS D’INFERTILITE ?, LA FONCTION OVARIENNE EST DÉJÀ PERTURBÉE En raison de la chimiothérapie, ou tout simplement en raison de l’âge, souvent dès 38 ans, il existe une insuffisance ovarienne, attestée par une FSH augmentée et une inhibine B basse.

Le don d’ovocyte, mais la législation en vigueur en France rend cette méthode difficile d’accès car le don est gratuit, et très peu de femmes acceptent d’être des donneuses. La possibilité récente de réimplanter chez la receveuse des embryons frais soulève l’espoir d’élargir le nombre de couples qui bénéficieront de cette technique en France Le passage par une mère donneuse est devenu récemment possible en France. Il permet à un couple de bénéficier d’un embryon surnuméraire congelé d’un couple ayant effectué une FIV. En pratique, cette méthode s’adresse aux couples présentant une double infertilité (féminine et masculine) et ne pouvant recourir à d’autres méthodes.

Ces deux techniques présentent l’avantage de ne pas nécessiter de stimulation ovarienne chez la receveuse. LA FONCTION OVARIENNE EST NORMALE Les conditions Après feu vert de votre cancérologue pour la mise en route d’une grossesse et après bilan global de l’infertilité, il arrive parfois que la prise en charge de l’infertilité d’un couple nécessite le recours à une technique de procréation médicalement assistée, comme une insémination intra-utérine, une FIV et/ou micro-injection de spermatozoïde in vitro dans l’ovocyte (ICSI).

  • Les problèmes Si la femme ovule, le recours à ces techniques dites en cycles spontanés reste possible et permet d’éviter une stimulation, mais les taux de succès très faibles.
  • Certaines équipes (notamment à l’étranger) proposent des protocoles de stimulation adaptés, sous surveillance très attentive des taux d’estradiolémie.

UNE GROSSESSE, DANS QUELLES CONDITIONS Si vous avez été traitée par une trachélectomie (amputation du col utérin uniquement) simple ou élargie. Dans ce cas une grossesse est possible. Le taux de grossesse est élevé mais le taux de fausses couches tardives est augmenté Le risque de prématurité est de l’ordre de 25 % et de grande prématurité de l’ordre de 10 %.

Le taux de grossesses aboutissant à un enfant né vivant est de l’ordre de 70 %. Néanmoins, une infertilité est observée dans un tiers des cas en relation avec des facteurs cervicaux (sténose cervicale, anomalies de la glaire, adhérences post-chirurgicales) Les spécialistes recommandent un délai d’observation.

Ce délai repose, non tant sur le risque tératogène résiduel des traitements, que sur le risque de résurgence de la maladie. Le délai classique est de 5 ans. CONCRETEMENT Si vous êtes enceinte, votre grossesse sera qualifiée par votre gynécologue comme “à haut risque”. Mise à jour 4 juin 2019

Quand faire l’amour après une hystérectomie ?

HOSPITALISATION ET CONVALESCENCE –

En moyenne, l’hospitalisation dure de 5 à 7 jours. La longueur du séjour dépend du type d’hystérectomie et de complications éventuelles. L’activité normale peut habituellement être reprise de quatre à huit semaines après. L’activité sexuelle peut habituellement être reprise de six à huit semaines après.

Quelle position après hystérectomie ?

Dans ce cas, allongez-vous bien à plat. Elles régressent en règle dans les 3 jours. – Des douleurs abdominales modérées, en rapport avec des troubles du transit intestinal peuvent être présentes.

Quel le temps de repos après une hystérectomie ?

Hystérectomie | Elsan L’hystérectomie consiste en l’ablation chirurgicale de l’utérus. Il existe plusieurs types d’hystérectomie : l’hystérectomie subtotale, l’hystérectomie totale et l’hystérectomie radicale. Cette opération est indiquée en cas de diverses pathologies telles que : l’adénomyose, le prolapsus génital ou encore certains cancers.

  1. L’opération se fait sous anesthésie générale par voie haute ou par voie basse ou encore par coelioscopie.
  2. L’hystérectomie est une intervention chirurgicale dans laquelle l’utérus est retiré (et parfois une partie des organes génitaux aussi).
  3. L’hystérectomie est une intervention qui peut être pratiquée dans diverses pathologies : en cas de fibromes utérins très volumineux par exemple, en cas d’endométriose, ou pour un traitement contre un cancer.

L’ hystérectomie désigne l’ablation de l’utérus, Il s’agit en effet d’une intervention chirurgicale qui vise à enlever l’utérus et parfois une partie des autres organes génitaux internes, comme les trompes de Fallope par exemple ou les ovaires. On distingue ainsi quatre types d’ hystérectomie :

L’ hystérectomie subtotale dans laquelle seul le corps de l’utérus est retiré et le col de l’utérus est gardé. L’ hystérectomie totale dans laquelle l’ensemble de l’organe est retiré (corps de l’utérus et col de l’utérus). L’ hystérectomie totale avec salpingectomie et ovariectomie, où l’utérus, les trompes de Fallope et les ovaires sont retirés. L’ hystérectomie radicale où les trompes de Fallope, les ovaires, l’utérus, une partie du vagin et les ganglions lymphatiques pelviens sont retirés.

Comment Faire L Amour Apres Une Hysterectomie Il existe plusieurs pathologies qui peuvent faire indiquer une hystérectomie, En premier lieu, l’hystérectomie peut être proposée pour des patients souffrant d’, L’adénomyose est un type d’ où on retrouve des fragments d’endomètres dans la muqueuse utérine.

L’ablation de l’utérus permet de traiter la formation des fibromes utérins (petites tumeurs bénignes siégeant au niveau de l’utérus) très volumineux, ne répondant pas aux traitements médicaux et donnant des symptômes douloureux et très gênants. Un prolapsus génital (descente de l’utérus au niveau du vagin par exemple) peut également être une raison de pratiquer une hystérectomie.

Des saignements très importants pendant les règles ou entre les périodes de règles peuvent entraîner des anémies. L’hystérectomie peut alors être une indication quand les autres traitements ne fonctionnent pas. Certains cancers ou états précancéreux peuvent également être traités par chirurgie.

  • Parfois, de graves complications à l’accouchement (comme un risque hémorragique important) imposent une ablation en urgence de l’utérus.
  • À la suite de l’hystérectomie, des saignements vaginaux et des pertes de substances peuvent se produire sans que cela soit pathologique,
  • Des douleurs peuvent se faire sentir et sont prises en charge par la prescription d’antalgiques,

Les suites opératoires vont être en fonction du type d’opération effectuée. La reprise de l’alimentation se fait en fonction de la reprise du transit, La prise en charge en hospitalisation peut varier d’un jour (pour une cœlioscopie par exemple) à 5 jours pour une hystérectomie haute.

  • En cas de fièvre ou de saignements importants, il est très important de contacter rapidement un médecin.
  • Après une hystérectomie, il n’y a plus de règles.
  • Si l’hystérectomie est couplée à une ovariectomie (ablation des ovaires), alors des symptômes de ménopause comme les bouffées de chaleur peuvent se faire ressentir.

Dans le cas d’ une annexectomie, les organes annexes de l’utérus sont également retirés (ovaires et trompes de Fallope). Un arrêt de travail d’un mois est souvent nécessaire pour la convalescence après une hystérectomie. En général, il faut attendre plusieurs semaines (un à deux mois) après l’intervention pour avoir de nouveaux rapports sexuels.

  1. Comme toute intervention chirurgicale, l’hystérectomie comprend des risques infectieux au niveau de la cicatrice puisqu’une ouverture est créée pendant l’intervention, notamment en cas d’hystérectomie haute.
  2. Des risques d’hémorragie peuvent également exister, mais ils sont rares et peuvent nécessiter une transfusion sanguine.

Lors de l’opération, des organes annexes peuvent être légèrement lésés, en général ces lésions sont ensuite réparées, le temps de l’opération. Des risques d’embolie pulmonaire ou de phlébite sont également possibles et sont liés à l’alitement. Pour prévenir ces problèmes, un traitement anticoagulant est généralement prescrit sur plusieurs jours, ainsi que le port de bas de contention.

  • Parfois une infection urinaire peut se manifester, elle sera traitée rapidement par antibiotiques.
  • Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France.
  • Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin. Vous trouverez ci-dessous, les au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

  1. Une hystérectomie est faite pour traiter diverses pathologies telles que : l’, le ou encore des états précancéreux ou cancéreux,
  2. Les principales conséquences d’une hystérectomie sont l’ absence de règles et l’impossibilité de tomber enceinte,
  3. Lors d’une hystérectomie un temps de convalescence d’un mois est généralement prescrit.

Un arrêt de travail est souvent nécessaire, Comment Faire L Amour Apres Une Hysterectomie Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la Gynécologie chez ELSAN Comment Faire L Amour Apres Une Hysterectomie 1er opérateur de santé privé en France 28 000 collaborateurs 45 000 naissances par an 2 200 000 de patients chaque année 7 500 médecins 137 établissements : Hystérectomie | Elsan

Quels sont risqués après hystérectomie ?

La principale conséquence de l’hystérectomie sera l’absence de règles et l’absence de possibilité de grossesse. Si vous n’êtes pas ménopausée et que les ovaires sont laissés en place, leur fonction persistera jusqu’à la ménopause naturelle. Il n’y aura donc aucun symptôme de ménopause directement après l’intervention.

Comment retrouver un ventre plat après une hystérectomie ?

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Menu  Aujourd’hui, l’opération fait toujours partie des interventions les plus fréquemment pratiquées chez les femmes. Selon l’Institut Robert Koch de Berlin, environ une femme sur six âgée de plus de 60 ans a déjà subi l’ablation de l’utérus. Grâce aux techniques opératoires modernes, les femmes concernées tolèrent presque toujours bien l’hystérectomie et peuvent bientôt reprendre une vie active.

Cependant, il s’agit d’une intervention sérieuse après laquelle il convient de respecter quelques mesures de précaution. Auteure: Annette Willaredt En fonction de la méthode opératoire, les femmes peuvent normalement quitter la clinique entre 3 et 6 jours après l’intervention. Avant tout, le ménagement est maintenant à l’ordre du jour.

Pendant la première semaine, la femme doit se reposer et ne pas trop en demander à son corps – surtout si cela cause encore des douleurs. Pendant les premiers jours après l’intervention, de légers saignements sont normaux. Mais le port de tampons n’est pas autorisé au début, car le risque d’infection est important.

Pendant les quatre premières semaines, il faut s’attendre à ce que la plaie suinte. Pour recueillir le flux de liquide, le mieux est d’utiliser de larges serviettes qui doivent être changées le plus souvent possible. En fonction de la forme physique de la patiente, elle peut commencer à faire de courtes promenades au bout d’une à deux semaines, puis en augmenter peu à peu la durée.

De petites randonnées à vélo sur terrain plat sont maintenant également permises et même judicieuses. L’exercice physique favorise la circulation et a donc une influence positive sur la guérison. De plus, il est également un déclencheur de bonne humeur parce qu’il stimule la production d’hormones du bonheur.

Faire de l’exercice dans la nature est une source supplémentaire de bien-être. Des études montrent que le séjour sous des arbres dans la forêt ou dans un grand parc réduit le niveau d’hormones de stress – c’est bon pour l’équilibre mental. Mais il faut respecter une restriction: ne faites pas d’effort! Six semaines après l’opération, il est interdit de soulever des poids supérieurs à cinq kilos.

Sinon, le processus de guérison pourrait être sensiblement compromis. C’est également valable pour le sport de compétition. Après une incision abdominale, il vaut même mieux attendre jusqu’à la cicatrisation complète. La natation ou les bains sont aussi déconseillés pendant les six semaines qui suivent l’opération.

  1. Pour ce qui est des premières relations sexuelles, il faut attendre au minimum quatre semaines environ.
  2. Si la cause de l’opération était une maladie bénigne, les femmes concernées sont le plus souvent en état de reprendre leur activité physique complète après environ six semaines.
  3. En cas de complications telles que des troubles de la cicatrisation ou des lésions de vaisseaux ou de nerfs, cela peut aussi prendre beaucoup plus de temps.
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Par la suite, le gynécologue prescrira le plus souvent en plus une physiothérapie visant à renforcer le plancher pelvien qui peut être affaibli par l’intervention. Cela permet de réduire l’incontinence urinaire qui est l’un des effets secondaires possibles de l’ablation de l’utérus.

  • Si la cause de l’opération est un cancer, des soins plus intensifs sont généralement nécessaires.
  • Dans la plupart des cas, des mesures de réadaptation sont proposées aux patientes – non seulement pour qu’elles se remettent sur pied physiquement, mais aussi pour qu’elles puissent surmonter les effets psychiques de cette grave maladie.

Le psychisme peut souffrir même si l’hystérectomie n’a pas été pratiquée suite à un cancer. Chez les femmes assez jeunes qui ne sont pas encore ménopausées, l’ablation de l’utérus signifie que, d’un jour à l’autre, elles ne pourront plus avoir d’enfants.

  1. Il faut d’abord l’accepter.
  2. Même les femmes qui disent ne pas vouloir d’enfants ou qui ont déjà les enfants qu’elles ont désirés réagissent souvent par du deuil à cette irrévocabilité.
  3. En outre, elles n’ont désormais plus de règles.
  4. Seules les patientes chez lesquelles le col de l’utérus a été préservé peuvent encore avoir des règles légères, étant donné que la muqueuse peut encore s’y former et se décomposer.

Dans les mois suivant l’opération, l’ablation de l’utérus altère souvent aussi la circulation du sang dans les ovaires. Dans ce cas, la ménopause peut arriver prématurément. Si les ovaires doivent également être retirés pendant l’opération, la production d’hormones secrétées par ces organes est immédiatement stoppée. En outre, cette modification hormonale brusque peut être à l’origine de symptômes nettement plus prononcés que lors de la survenue naturelle de la ménopause. Tous ces symptômes peuvent être très stressants pour le psychisme. C’est pourquoi de nombreux gynécologues recommandent à leurs patientes de prendre un traitement hormonal substitutif.

  • Chaque femme doit réfléchir et décider en accord avec son gynécologue si, dans son cas précis, c’est judicieux.
  • Chez les femmes qui doivent subir cette intervention après la ménopause, il arrive parfois que la perte de cet organe n’est pas facile à supporter.
  • Certes, l’utérus est considéré comme superflu après la période de fertilité.

Mais, jusqu’à ce jour, on ne sait pas si l’utérus a d’autres fonctions dans l’organisme féminin en plus de celle de mener une grossesse à bien. En outre, il manque vraiment dans l’organisme quelque chose que la femme a eue pendant toute la vie et qui faisait partie de son corps comme une évidence.

Après l’intervention, de nombreuses femmes ressentent un vide indéfinissable. Certaines subissent aussi un véritable deuil. Et il s’agit d’un processus dont elles ne doivent personne essayer de les dissuader, car elles ont vraiment perdu quelque chose. La manière dont l’ablation de l’utérus influence la vie sexuelle est également très individuelle.

Chez les femmes qui, avant l’opération, avaient des douleurs pendant l’acte, la situation peut s’améliorer parce que la cause est maintenant éliminée. Mais chez d’autres femmes, la sensation lors de l’acte sexuel diminue, elles n’en ont simplement plus envie.

Comment faire l’amour après prostatectomie ?

À quelle sexualité doit-on s’attendre après une prostatectomie ? Rédigé le 09/03/2016, mis à jour le 09/03/2016 Comment Faire L Amour Apres Une Hysterectomie Les réponses avec le Pr. François Haab, urologue : “La prostatectomie est l’opération qui est réalisée pour le cancer de la prostate, Il existe deux opérations qui concernent la prostate : Même si les techniques maintenant cherchent à préserver ce que l’on appelle les nerfs de l’érection qui cheminent le long de la prostate, malheureusement parfois pour des raisons carcinologiques, on est obligé de sacrifier les nerfs de l’érection.

l’opération pour l’ adénome de prostate qui n’a qu’une seule conséquence sur la sexualité chez environ un patient sur cinq : l’ éjaculation rétrograde, c’est-à-dire que le liquide séminal part dans la vessie au lieu d’aller vers l’extérieur. Cette chirurgie pour des lésions bénignes de la prostate est la plus fréquente (60.000 opérations par an en France). pour le cancer de la prostate où on retire toute la glande prostatique, il y a des conséquences sexuelles : il n’y a plus du tout d’éjaculation car il n’y a plus de production de liquide séminal et des dysfonctions érectiles qui concernent la majorité des patients.

“La récupération peut être longue. On voit parfois des patients qui plus de deux ans après l’intervention vont récupérer leur sexualité et en particulier leur érection. Mais cette récupération ne peut avoir lieu que s’il y a eu une prise en charge. Si on attend sans rien faire, on a aucune chance de récupérer.

  1. On prescrit donc très vite une forme de rééducation sexuelle quasiment dès le mois qui suit l’intervention avec des médicaments, avec des injections à faire dans la verge pour provoquer les érections et permettre à la mécanique sexuelle de fonctionner.
  2. Mais c’est un vrai sujet et on voit beaucoup d’hommes très malheureux parce qu’ils n’ont pas forcément anticipé l’importance de l’intervention et de ses conséquences.

“Je n’ose pas imaginer qu’un patient n’ait pas été informé, tout d’abord parce que les médecins et les urologues en parlent forcément, ensuite parce que les informations sont partout Quand on a des statistiques et que l’on dit que ça va concerner 80% des patients, on se dit toujours qu’on sera dans les 20% restants.

Quand faire l’amour après une laparotomie ?

Les agrafes seront retirées en général au maximum 7 jours après l’intervention, s’il s’agit de fils ils sont en général résorbables (il s’en vont tous seuls). Les bains sont interdits pendant environ un mois. Il ne faut pas faire d’effort conséquent (sport, natation, relations sexuelles, ports de charges lourdes) pendant 4 semaines.

Pourquoi mettre des bas après une opération ?

Combien de temps faut-il porter des bas de contention après une opération ? – Dans un contexte chirurgical, la Haute Autorité de Santé recommande la compression médicale en prévention de la thrombose veineuse profonde. C’est pourquoi les bas de compression sont souvent prescrits après une opération.

  • La durée prescrite pour la port de bas est dépendante de l’opération et de la durée d’alitement,
  • D’un part, le port de bas de contention vient diminuer le risque de phlébite post opératoire.
  • Une intervention chirurgicale vient perturber l’organisme au niveau des tissus cutanés et plus profonds, dépendant des incisions nécessaires lors de l’opération.

Ces traumatismes peuvent engendrer la formation de caillot de sang, qui peut se détacher et provoquer une thrombose veineuse, Le port de compression vient fluidifier la circulation du sang dans les jambes et limite ce risque. La durée prescrite du port de bas de compression est donc proportionnelle à la profondeur des lésions nécessaires pendant l’opération.

Plus le corps subit un traumatisme dans la jambe et plus l’organisme mettra du temps à se rétablir. Les prescriptions de bas de contention peuvent ainsi varier entre 3 et 6 semaines pour les deux jambes, avec 2 à 3 semaines supplémentaires sur la jambe opérée, Il faut impérativement suivre les recommandations de votre médecin ou chirurgien,

D’autre part, le patient doit bien souvent rester alité après opération. La marche étant un activateur naturel de la circulation sanguine, la période d’alitement entrave le bon fonctionnement du retour veineux. On parle de stase veineuse lorsque le sang a du mal à circuler dans les veines.

  1. Ce phénomène favorise la formation de caillot et donc le risque de thrombose (ou phlébite).
  2. Là encore, les bas de compression viennent diminuer ce risque.
  3. Ainsi, la durée du port de bas de contention va dépendre de la durée d’immobilisation du membre opéré.
  4. Cette durée est bien souvent étalée jusqu’à la première consultation post opératoire,

Encore une fois, il faut impérativement suivre les recommandations de votre médecin ou chirurgien.

Quel est le poids de l’utérus ?

La grossesse est naturellement synonyme de prise de poids. Au niveau du ventre évidemment. Mais qu’est-ce que cela implique précisément pour votre utérus et le reste de vos organes abdominaux ? – Avant la conception, l’utérus pèse 50 g et mesure environ 65 mm sur 45.

En somme l’équivalent de « la taille d’une petite figue fraîche », indique l’ouvrage J’attends un enfant de Laurence Pernoud. Mais dès le début de la grossesse, cet organe commence à prendre du volume. Sans que ce changement ne devienne visible de l’extérieur avant le 4e ou le 5e mois, selon les femmes.

À ce moment-là, sa hauteur se situe à mi-distance entre le nombril et le pubis. Au 7e mois, il dépasse le nombril de 4 ou 5 cm. Au 8e mois, il est situé entre la pointe du sternum et le nombril. À terme, l’utérus pèse 1 200 à 1 500 g avec une capacité de 4 à 5 litres.

Est-ce que l’on grossit après une hystérectomie ?

Est-ce que l’on grossit après une hystérectomie ? – “Il n’y a aucune raison pour que l’hystérectomie provoque une prise de poids, des troubles de l’humeur ou de la, insiste le Pr Fernandez. L’utérus et son col n’interviennent pas dans la sexualité et les ôter ne modifie pas la longueur du vagin.

Quelle vie sans utérus ?

Se faire retirer l’utérus comme Énora Malagré, un acte chirurgical rare chez les jeunes femmes atteintes d’endométriose champja via Getty Images Se faire retirer l’utérus comme Énora Malagré, un acte chirurgical rare chez les jeunes femmes atteintes d’endométriose SANTÉ – “J’ai pris la décision de me faire retirer l’utérus”. C’est ce que Énora Malagré a confié à Paris Match ce jeudi 28 décembre.

  1. L’animatrice de 37 ans s’est entretenue avec le magazine au sujet de son combat contre, cette anomalie gynécologique qui ronge la vie d’.
  2. Après l’ablation chirurgicale de son utérus, l’ancienne chroniqueuse de “Touche pas à mon poste!” ne sera plus menstruée et espère ainsi mettre fin à d’ qui la suivent depuis des années.

La suite après cette publicité Cette opération porte un nom: l’. Elle peut être “totale” et comporter l’ablation du col de l’utérus ou “subtotale”, lorsque celui-ci est conservé. On parle d’hystérectomie avec lorsqu’il est nécessaire de réaliser également l’ablation des ovaires et des trompes.

  1. Dans tous les cas, pour les jeunes patientes, cela signifie la fin de la possibilité de porter un enfant.
  2. L’hystérectomie en cas “d’échec thérapeutique” Pour comprendre rapidement ce qu’est l’, il faut savoir que l’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus.
  3. Cette muqueuse utérine s’épaissit en fonction du,

On parle d’endométriose lorsque le développement de cette muqueuse se fait en dehors de l’utérus. Dans ce cas, les récepteurs de l’inflammation sont anormalement multipliés. Les douleurs ressenties, notamment au cours des menstruations ou des rapports sexuels, sont donc extrêmes.

Un traitement médico-chirurgical pendant 3 à 6 mois permet généralement de bloquer les ovaires et les règles afin de détruire les lésions dans la cavité utérine, en enlevant les ou à l’origine de la douleur. On peut aussi supprimer les règles par une prise permanente de, On parle alors de ou chimique.

La suite après cette publicité Toutefois, certaines femmes sont en “échec thérapeutique”, c’est-à-dire que les traitements médicamenteux n’ont pas d’effet sur elles. Dès lors, elles peuvent décider de subir une ablation de l’utérus, même si cela reste “vraiment rare avant 40 ans”, note une gynécologue et endocrinologie contactée par Le HuffPost,

Cette opération se pratique plutôt chez des femmes ayant déjà eu des enfants ou étant proches de la ménopause, étant donné qu’elle implique une suppression de la possibilité de porter un enfant. L’hystérectomie est pratiquée par des spécialistes chirurgiens-gynécologues dans le cadre d’autres pathologies bénignes, telles que, qui sont des boules de muscles qui se développent dans le muscle utérin, mais aussi pour traiter des cancers du col de l’utérus ou de l’endomètre.

La suite après cette publicité “On peut tout à fait vivre sans utérus” L’hystérectomie est assez peu courante en France, avec (pas forcément chez des femmes souffrant d’endométriose). “En France, on respecte beaucoup la matrice (terme médical pour décrire l’utérus), notamment pour des raisons psychologiques”, précise la professionnelle de santé.

En effet, si cette ménopause chirurgicale ne laisse “aucune séquelle physique”, comme l’assure la gynécologue, il peut y avoir des conséquences psychologiques, tout comme après une, Il s’agit notamment d’accepter l’incapacité physique de procréer, ce qui n’est pas forcément évident pour tout le monde.

Au-delà des conséquences que l’on connaît (stérilité définitive, absence de règles, diminution ou disparition des douleurs.) et d’un éventuel risque opératoire, la spécialiste maintient que les effets secondaires sont très faibles dans le cas de l’hystérectomie.

  1. Cette opération n’aurait par exemple pas d’impact négatif sur la sexualité.
  2. Votre vie sexuelle est identique”, souligne la gynécologue.
  3. L’ablation de l’utérus ne doit en effet rien modifier puisque la cavité vaginale est entièrement conservée.
  4. La majorité des patientes décrivent même une nette amélioration de leur sexualité après l’hystérectomie,,

La suite après cette publicité Dès lors, “on peut tout à fait vivre sans utérus”, assure cette dernière. “Il ne sécrète rien. En dehors du moment de la grossesse, c’est une cavité virtuelle dans laquelle il n’y a rien”, conclut-elle. À voir également sur Le HuffPost : Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :

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Si vous n’êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à, : Se faire retirer l’utérus comme Énora Malagré, un acte chirurgical rare chez les jeunes femmes atteintes d’endométriose

Est-ce douloureux une hystérectomie ?

L’ABLATION DE L’UTERUS : L’HYSTERECTOMIE Lhystrectomie est une intervention qui consiste pratiquer lablation de lutrus. Nous expliquons ici principalement le cas le plus frquent ralis au Belvdre : hystrectomie sur un utrus porteur de fibromes retir par les voies naturelles. Pourquoi retirer lutrus ? On peut dfinir trois motifs principaux :

Parce quil est porteur de fibromes qui gnent beaucoup la patiente par les douleurs, les saignements et/ou la pesanteur quils entranent. Souvent, cest aprs lchec dautres traitements que lon propose cette solution radicale, chez des patientes qui ne souhaitent plus denfants. Dans dautres cas, lintervention est pratique dans le cadre du traitement dune descente dorganes, Enfin, lhystrectomie est aussi propose dans le traitement des cancers du col de lutrus, de lendomtre et de certaines formes de cancers de lovaire. Ces types dinterventions pour cancer ne sont pas pratiqus, par convention avec lAssurance Maladie, au Belvdre.

Nous allons parl exclusivement de lhystrectomie ralise pour fibromes utrins. Y-a-t-il diffrentes faons de raliser l’intervention ? Elle peut tre ralise de trois faons diffrentes :

Par les voies naturelles, cest-dire par le vagin. Cest la voie vaginale, qui ne laisse aucune cicatrice apparente. Par clioscopie, c’est-dire en introduisant des petits tubes travers la paroi de l’abdomen. Il y a des petites cicatrices trs discrtes ce niveau. On peut parfois combiner voie clioscopique et voie vaginale. Par laparotomie c’est-dire en ouvrant le ventre comme on le fait pour une csarienne. Cette voie d’abord est rserve pour les gros utrus ou en cas d’chec de l’une ou l’autre des 2 autres voies d’abord.

Chaque voie d’abord a ses avantages et ses inconvnients. Elles dpendent aussi de l’habitude des quipes chirurgicales. La plupart des hystrectomies ralises au Belvdre le sont par voie vaginale. Combien de temps dure l’intervention ? C’est variable en fonction de certains paramtres comme la taille de l’utrus ou le nombres d’accouchements par voie basse. On peut dire que gnralement, la dure oscille entre 40 et 90 minutes. Est-ce une intervention douloureuse ? Grce un traitement antalgique puissant notamment pendant les premires 24 heures, les suites sont gnralement confortables. Aves les techniques chirurgicales et anesthsiques actuelles, l’intervention n’est pas rpute pour tre trs douloureuse et permet une sortie rapide. Combien de temps dois-je prvoir un arrt de travail ? Gnralement un mois. Combien de temps vais-je rester l’hpital ? En rgle gnrale, vous rentrez le matin de l’intervention. La sortie a lieu gnralement entre le 2e et 4e jour aprs l’intervention. Exemple : vous tes opre un mardi matin, vous sortez gnralement le jeudi ou le vendredi, parfois plus tard. Y a-t-il des risques ou des inconvnients ? Lhystrectomie est une intervention courante et bien matrise dont le droulement est simple dans la majorit des cas. En cours dopration, la voie dabord peut tre modifie selon les constatations faites au cours de lintervention.

Une ouverture de labdomen peut parfois savrer ncessaire alors que lintervention tait prvue par voie basse ou par clioscopie, Des lsions dorganes de voisinage de lutrus peuvent se produire de manire exceptionnelle : blessure intestinale, des voies urinaires (plus frquente en cas d’antcdent de csarienne) ou des vaisseaux sanguins.

Ces blessures ncessitent une prise en charge chirurgicale spcifique. Dans le cas exceptionnel dhmorragie pouvant menacer la vie de la patiente, une transfusion sanguine ou de produits drivs du sang peut tre rendue ncessaire. Parfois, un hmatome ou une infection (abcs) de la cicatrice peut survenir, ncessitant le plus souvent de simples soins locaux.

Un traitement anticoagulant et des chaussettes de contention sont prescrits pendant la priode dhospitalisation et pendant les semaines suivantes afin de rduire le risque de phlbite (formation dun caillot dans une veine des jambes) ou dembolie pulmonaire. Exceptionnellement, une hmorragie ou une infection svre peut survenir dans les jours suivant lopration et ncessiter une rintervention.

Comme toute chirurgie, cette intervention peut comporter trs exceptionnellement un risque vital ou de squelles graves. Quels conseils donnez-vous la sortie ? Vous pouvez saigner un peu rouge-vif une dizaine de jours aprs lintervention. Cest normal, cela correspond la chute de la petite cicatrice qui sest forme au fond du vagin aprs lintervention. Vous pouvez prsenter dans le mois qui vient des pertes sales qui peuvent sentir mauvais.

Lapparition dune fivre (suprieure 38). Merci de prendre votre temprature jusquau 5e jour aprs lintervention, et ensuite si vous aviez limpression davoir de la fivre. Un coulement permanent de liquide comme de leau ou de lurine. Lapparition de troubles du transit : vomissement, arrt des matires ou des gaz.

Vous tes invite vivement tre active et ne pas rester couche. Vous devez marcher, sortir. Vous pouvez faire de la voiture ou aller au cinma ! Simplement, ne portez pas lourd. Les douches sont possibles ds ce jour. Les bains sont possibles dans une semaine. Les rapports sont possibles dans un mois. Vous revoyez votre chirurgien en consultation post-opratoire dans 6 semaines. Cette intervention a-t-elle des consquences moyen ou long terme ? Le col qui se situe au fond du vagin va tre remplac par une simple cicatrice indolore. Cela n’affecte pas la qualit des rapports sexuels. Si vous tiez encore rgle, vous n’avez plus de rgles, vous n’avez plus la possibilit d’tre enceinte.

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Tous les mois, les ovaires continuent produire un ovocyte qui ne survit pas dans l’abdomen. La mnopause sera affirme par l’apparitions de bouffes de chaleur et d’autres signes indirects. Il ny a aucune raison d’avoir des manifestations telles quune prise de poids ou une dpression, quelquefois imputes lhystrectomie.

En effet, il ne faut pas confondre l’arrt des rgles :

au moment de la mnopause qui peut s’accompagner de prise de poids par modification hormonale, aprs une hystrectomie qui ne s’accompagne d’aucune modification hormonale.

Dr Vincent Ducrotoy Chirurgien-gyncologue-obsttricien Pour en savoir plus Ablation de l’utrus par voie vaginale Ablation de l’utrus par clioscopie Ablation de l’utrus par voie abdominale (laparotomie) Fiches d’informations dites par le CNGOF (Collge national des gyncologues obsttriciens franais)

Quel suivi gynécologique après une hystérectomie ?

Faut-il poursuivre les frottis de dépistage après hystérectomie ?

, July 2003, Pages 620-623 Les avis sur cette question sont partagés et il nous a semblé intéressant d’apporter une contribution personnelle à ce problème. L’hystérectomie en France représente 5 à 15 % des interventions chirurgicales, soit 30 à 40 000 par an.

  • Certains avancent comme facteur de risque les antécédents d’hystérectomie.
  • Est-il réellement justifié de poursuivre les frottis après hystérectomie ?
  • Nous avons essayé de répondre à cette question à partir de l’étude rétrospective des cas de notre service et en confrontant nos résultats à ceux de la littérature, dans le but de préciser les risques de cancer du vagin après hystérectomie totale, la surveillance du col de l’utérus étant bien entendu maintenue après hystérectomie subtotale, intervention qui n’est plus guère pratiquée.

Nous avons ainsi recherché dans notre fichier de pathologie cervicovaginale et vulvaire qui est informatisé depuis 10 ans, les cancers in situ et invasifs du vagin. Les récidives vaginales après traitement d’un cancer du corps utérin n’ont pas été incluses.

  1. Sur 2152 dossiers, nous avons retrouvé 45 VAIN ou cancers invasifs du vagin confirmés par une biopsie.
  2. Les 45 lésions se répartissaient de la façon suivante : 17 lésions précancéreuses (soit 38 %) et 28 cancers invasifs (soit 62 %).
  3. Les 17 cancers in situ survenaient 8 fois sans antécédent d’hystérectomie et 9 fois après hystérectomie (Tableau 1).
  4. Sur les 8 VAIN sans antécédent d’hystérectomie, 2 étaient des VAIN isolés, 6 étaient associés à un cancer in situ du col.
  5. Sur les 9 VAIN après

Dans notre étude, nous avons donc retrouvé 45 cancers invasifs ou in situ du vagin dont 13 surviennent après hystérectomie simple ou élargie. L’indication de l’hystérectomie était toujours une lésion intra-épithéliale cervicale ou un cancer invasif du col utérin.

Nous n’avons pas observé de cancer in situ ou invasif du vagin après hystérectomie pour lésion bénigne. Cependant, notre étude porte sur un nombre limité de cas. En effet, les cancers du vagin sont peu fréquents. Néanmoins, nos Dans notre série les cancers du vagin in situ et invasifs après hystérectomie sont toujours retrouvés après hystérectomie simple ou élargie pour lésion précancéreuse ou cancéreuse du col utérin.

Nous n’avons pas observé de cancer du vagin après hystérectomie pour lésion bénigne. Les séries importantes de la littérature montrent que les anomalies cytologiques après hystérectomie pour lésion bénigne ne sont pas rares, mais elles correspondent exceptionnellement à de réelles lésions.

  • J.T. Piscitelli et al.
  • J. Bell et al.
  • P.R. Broso
  • K.F. Pearce et al.
  • R.M. Rome et al.
  • To analyze the clinical characteristics and treatment of women with vaginal intraepithelial neoplasia (VAIN), as well as HPV prevalence in this population. A retrospective review was undertaken of the medical records of women diagnosed with VAIN at a clinic in Shenyang, China, between January 1, 2009, and December 31, 2012. Of the 152 records reviewed, 69 (45.4%) women had low-grade VAIN (VAIN1) and 83 (54.6%) had high-grade VAIN (VAIN2/3). Among 110 patients with an available HPV status, 97 (88.2%) were positive. The predominant HPV types were HPV16, HPV33, HPV81, HPV53, HPV18, HPV58, and HPV66. Previous hysterectomy was documented in 60 (39.5%) patients. Additionally, 80 (52.6%) patients had no history of dysplasia of the lower genital tract. Of patients with VAIN1, 50 (72.5%) were treated by observation only, 31 (62.0%) of whom regressed spontaneously. Of 66 patients with VAIN2, 38 (57.6%) underwent treatment, 14 (36.8%) of whom experienced recurrence or progression. Of 17 patients with VAIN3, 13 (76.5%) underwent treatment, 5 (38.5%) of whom experienced recurrence or progression. Evaluation of the entire vagina by colposcopy is warranted in each patient with abnormal cervical screening results. The predominant HPV genotypes among patients with VAIN could be used to establish diagnosis program and develop an HPV vaccine.
  • La pratique des frottis vaginaux (FV) après hystérectomie totale doit être discutée selon l’indication même de l’hystérectomie. Dans cette perspective, nous avons effectué une revue de la littérature internationale en utilisant la base de données médicale PubMed avec sélection des articles afin de présenter une conduite à tenir pratique pour les cliniciens. La pratique des FV après cancer de l’endomètre traité peut être abandonnée à titre systématique tandis qu’elle améliore les performances de l’examen clinique dans le suivi précoce (dans les cinq premières années du suivi) après cancer du col utérin en particulier dans le diagnostic ultraprécoce des récidives infracliniques. Après cette période, l’intérêt du FV chute de manière drastique et l’essentiel de la surveillance est dévolu à la clinique. Lorsqu’une hystérectomie est proposée dans le cadre d’une néoplasie intraépithéliale cervicale (en particulier en cas de lésions associées et col non accessible à une conisation), le risque de récidive vaginale de la pathologie HPV induite justifie pleinement un suivi annuel prolongé (on constate des récidives ou des lésions viro-induites jusqu’à 25 ans après la chirurgie). Enfin, après hystérectomie pour pathologie bénigne utérine non HPV induite, il n’y a pas lieu de proposer un suivi cytologique systématique. The practice of vaginal smears after total hysterectomy should be discussed according to the indication for hysterectomy. We have thus performed a literature review using PubMed medical database with selection of articles presenting a practical interest for clinicians. The practice of vaginal smears after endometrial cancer can be abandoned, but in case of cervical cancer it improves the performance of clinical examination in the early follow-up (in the first 5 years of follow-up) especially in early diagnosis of subclinical recurrence. After this period, the interest of vaginal smears drop drastically and the follow-up is mainly clinical. When hysterectomy is proposed as part of cervical intraepithelial neoplasia (particularly when associated uterine lesions and cervical conization not accessible), the risk of vaginal recurrence of HPV-induced pathology fully justifies an annual monitoring (recurrences or virus-induced lesions are seen up to 25 years after surgery). Finally, after hysterectomy for benign uterine non-HPV-induced, there is no need to propose a systematic follow-up cytology.
  • Hysterectomy with concomitant cervical intraepithelial neoplasia (CIN), is often considered a definitive treatment for CIN, but development of subsequent vaginal intraepithelial neoplasia (VAIN) is known to range from 0.9% to 6.8%. In a retrospective analysis of 3030 women with CIN2+ without history of VAIN in the University Hospital Gasthuisberg, Leuven, Belgium, from January 1989 until December 2003, we identified 125 women who underwent a hysterectomy within 6 months after diagnosis of CIN2+ and reviewed their postoperative Papanicolaou smears. Thirty-one patients (24.8%) were lost to follow-up. Seven of the 94 women in the follow-up group (7.4%) developed VAIN2+, of which 2 were invasive vaginal cancers. Median interval between hysterectomy and diagnosis of VAIN2+ was 35 months (5-103 months). Women with recurrence were significantly older ( P =,003). Hysterectomy may not be considered as a definitive therapy for CIN2+ because the incidence rate of subsequent VAIN2+ is as high as 7.4%.
  • Aim: To estimate the incidence and latency of Vaginal Intraepithelial Neoplasia (VAIN) in women previously hysterectomized for benign/malign pathology and to evaluate the role of high risk HPVs in the prediction of persistent or recurrent disease. Subjects and methods: 830 women with prior hysterectomy for benign/malign pathologies followed by cytological scraping and vaginal colposcopy. Forty-four patients presented VAIN lesions confirmed by histopathological diagnosis. HPV DNA test was performed at the time of diagnosis. Patients were treated by Laser CO 2 vaporization and underwent follow-up by cytology, colposcopy for a mean period of 3 years. HPV DNA test was performed at 6 months after treatment and every years. Persistent or relapsed disease was confirmed by histopathology. Results: Incidence of VAIN in women hysterectomized for benign pathologies did not differ significantly from the malign group. VAIN degree was more severe in the hysterectomized patients with cervical malignancy and subsequently radiated respect to non-radiated patients. The HPV DNA test at 6 months after VAIN treatment showed fifteen positive cases: twelve HPV 16 (80%) and three HPV 18 (20%). In five cases HPV DNA test was positive with a persistent negative cytological smear during the years. Positivity to high-risk HPV (either 16 or 18) was significantly higher in the patients with relapse to VAIN (10/44, p < 0.002). Conclusions: We suggest to include HPV DNA test in addition to cytology in the follow-up of patients previously treated for VAIN, in order to predict VAIN persistence or progression in vaginal carcinoma before cytology becomes abnormal.
  • L’objectif de cette revue de la littérature est de faire un état des connaissances sur la prise en charge des patientes qui pourraient bénéficier d’une exentération pelvienne en cas de récidive de cancer du col de l’utérus. Les publications en anglais ont été recherchées en utilisant PubMed et la Cochrane librairie. L’exentération pelvienne est dite curative lorsque les marges anatomopathologiques sont saines. À l’heure actuelle, on ne retrouve des marges saines que dans environ 70 % des procédures chirurgicales malgré l’amélioration des techniques d’imagerie préopératoires et chirurgicales. La littérature retrouve en plus une grande hétérogénéité en termes de techniques chirurgicales et de complications postopératoires.
    • L’exentération pelvienne totale infra-lévatorienne associée à une périnectomie pourrait être recommandée de manière systématique.
    • The purpose of this review is to assess the preoperative management in case of recurrent cervical cancer, to assess patients for a surgical curative treatment.
    • English publications were searched using PubMed and Cochrane Library.

    In the purpose of curative surgery, pelvic exenteration required clear margins. Today, only half of pelvic exenteration procedures showed postoperative clear margins. Modern imaging (RMI and Pet-CT) does not allow defining local extension of microcopic disease, and thus postoperative clear margins. Despite the same generic term of pelvic exenteration, there is a wide heterogeneity in surgical procedures in published cohorts. Because clear margins are required for curative pelvic exenteration, but are not predictable by preoperative assessment. The larger surgery, i.e. the infra-elevator exenteration with vulvectomy, could be the logical surgical choice to increase the rate of clear margins and therefore, recurrent cervical carcinoma patient survival.

  • Le cancer de l’endomètre survient presque exclusivement après la ménopause, favorisé par des terrains d’hyperestrogénie acquise ou induite (tamoxifène). Il est suspecté devant des métrorragies postménopausiques qui nécessitent des explorations complémentaires. En France, les examens de première intention peuvent être soit une biopsie endométriale en consultation (pipelle), soit une mesure de l’épaisseur endométriale par échographie endocavitaire avec un seuil supérieur à 5 mm retenu comme indiquant un prélèvement histologique. Les performances diagnostiques de l’échographie chez les patientes sous tamoxifène sont moindres du fait des fréquentes modifications endométriales bénignes liées à l’hyperestrogénie induite. Le dépistage échographique systématique du cancer de l’endomètre a donc été abandonné chez ces patientes. Des outils échographiques comme le Doppler, l’échographie tridimensionnelle ou la sonohystérographie ont été évalués pour tenter de limiter le nombre de faux-positifs, mais leur gain diagnostique reste encore imparfait. Le but de cette mise au point est de préciser la place de l’échographie en France dans l’exploration des métrorragies postménopausiques, en rappelant les aspects normaux et anormaux de l’endomètre notamment chez les patientes sous tamoxifène et en proposant une stratégie diagnostique de prise en charge. Endometrial cancer occurs almost exclusively in postmenopausal women, fostered by acquired or induced (by tamoxifen) estrogenic impregnation. The most common presentation is abnormal postmenopausal vaginal bleeding, which prompt further evaluation. In France, either endometrial sampling (pipelle) or transvaginal ultrasound with an endometrial thickness more than 5 mm indicating histological sampling, can be done as a first procedure. For postmenopausal women on tamoxifen, frequent abnormal endometrial sonographic appearance induced by estrogenic side effect, lower transvaginal ultrasound diagnostic performances. Then, annual transvaginal ultrasound screening for endometrial pathology in tamoxifen-treated breast cancer patients has been stopped. Doppler ultrasound, three-dimensional sonography and saline infusion sonohysterography have been evaluated in order to reduce the false positive cases, but their diagnostic benefice remains debatable. The aim of this review is to highlight transvaginal ultrasound application in France for evaluating postmenopausal vaginal bleeding, pointing out normal and abnormal endometrial findings especially when tamoxifen, and suggesting a diagnostic strategy for care.
  • Le fibrome utérin constitue la tumeur bénigne la plus fréquente de la femme et reste la première cause d’hystérectomie en France. Les fibromes utérins peuvent être responsables de symptômes variés, en particulier des ménorragies, des douleurs pelviennes et des symptômes de compression. L’échographie pelvienne, par voie abdominale et endovaginale, constitue la méthode d’imagerie initiale pour le diagnostic de fibrome utérin. En cas de doute diagnostique, de fibromes multiples ou dans le cadre du bilan pré-thérapeutique (traitements conservateurs), l’IRM pelvienne se révèle être, par son excellente résolution tissulaire et sa meilleure reproductibilité inter-observateur, l’examen le plus performant dans cette pathologie. L’objectif de cet article est de guider le radiologue lors de la réalisation d’une IRM pelvienne dans l’exploration de fibromes utérins, de présenter les différents aspects des fibromes utérins, de présenter les pièges diagnostiques et les diagnostics différentiels et enfin de proposer de rédiger un compte-rendu standardisé pertinent sur le plan clinique pour permettre une prise en charge thérapeutique optimale. L’introduction rappelle les aspects cliniques que le radiologue doit connaître. Le protocole explique la préparation de la patiente et les séquences de base réalisées. Les résultats doivent fournir une cartographie précise des fibromes, décrire les éventuels signes de remaniement, de complication ou de compression des organes de voisinage, éliminer des diagnostics différentiels et rechercher d’autres lésions pelviennes associées. L’IRM pelvienne permet de confirmer le diagnostic de fibrome utérin, d’en préciser le type selon la classification FIGO, validée à l’échelle européenne et peut éventuellement proposer une orientation thérapeutique. Uterine fibroid is the most common benign tumor in women and remains the leading cause of hysterectomy in France. Uterine fibroids may be responsible for a variety of symptoms including menorrhagia, pelvic pain and compression symptoms. Abdominal and endovaginal pelvic ultrasound is the initial imaging method for the diagnosis of uterine fibroids. In case of diagnostic issue, multiple fibroids or as part of the pre-treatment assessment (conservative treatments), pelvic MRI is the most effective imaging modality, thanks to its excellent tissue resolution and better interobserver reproducibility. The purpose of this article is to guide the radiologist when performing a pelvic MRI in the evaluation of uterine fibroids, to illustrate the different aspects of uterine fibroids, to discuss diagnostic pitfalls and to suggest key findings to write a standardized report clinically relevant to optimal therapeutic management. The introduction emphasizes the clinical aspects that the radiologist should be familiar with. The protocol provides details on patient’s preparation and sequences to be performed. Results should provide a detailed map of fibroids, describe any signs of alteration, complication or compression of neighboring organs, exclude differential diagnoses and suggest associated pelvic lesions. Pelvic MRI helps confirming the diagnosis of uterine fibroids, describes the type of fibroid using the FIGO classification and suggests a therapeutic approach.

: Faut-il poursuivre les frottis de dépistage après hystérectomie ?

Pourquoi saigne T-ON après une hystérectomie ?

Suites attendues : – Généralités : Si vous n’êtes pas ménopausée et qu’on vous a retiré l’utérus, vous n’aurez plus de règles. Si les ovaires n’ont pas été retirés, vous aurez encore des cycles hormonaux qui peuvent être responsables de douleurs mammaires ou pelviennes cycliques lors de l’ovulation.

  • Si une ablation des ovaires a été pratiquée au cours de la même intervention, un état de ménopause est créé : un traitement hormonal de substitution pourra être discuté avec votre gynécologue en fonction de la pathologie dont vous souffrez.
  • La période de convalescence d’une chirurgie coelioscopique est marquée par une fatigue qui s’atténue 2 à 3 semaines après l’intervention.

Douleurs : Les douleurs post-opératoires sont habituellement modérées.

Les douleurs post-opératoires sont le plus souvent localisées au niveau des cicatrices ou peuvent ressembler à de grosses courbatures des muscles abdominaux. Elles disparaissent le plus souvent en moins de 10 jours. Des douleurs peuvent apparaitre au niveau des épaules et sous les côtes : fréquentes après cœlioscopie, elles n’ont pas de facteur de gravité mais peuvent être mal calmées par les antalgiques. Dans ce cas, allongez-vous bien à plat. Elles régressent en règle dans les 3 jours. Des douleurs abdominales modérées, en rapport avec des troubles du transit intestinal peuvent être présentes.

Cicatrice vaginale en cas d’hystérectomie totale :

La cicatrice vaginale est fermée par du fil résorbable qui disparaît en général spontanément au bout de 1 mois. Les saignements post-opératoires de la cicatrice vaginale peuvent durer entre 1 et 3 semaines Des pertes vaginales peuvent persister pendant plusieurs semaines en rapport avec la résorption des fils de suture. Si ces pertes devenaient nauséabondes et abondantes, un traitement local serait alors indiqué. Il est déconseillé de pratiquer une toilette vaginale,

Fonctionnement vésical :

Après une cure de prolapsus, le débit urinaire peut être modifié (plus faible ou plus fort). En cas de cure de prolapsus, une incontinence urinaire peut être révélée. Parlez-en à votre chirurgien lors de la consultation post-opératoire. Exceptionnellement les mictions deviennent impossibles pendant plusieurs heures et la vessie devient douloureuse. Ce tableau de rétention aiguë d’urine impose une consultation médicale immédiate aux urgences.

Comment bien cicatriser après une hystérectomie ?

Quels sont les conseils à suivre après une hystérectomie ? – Votre hygiène personnelle La douche est conseillée mais le bain proscrit dans les 3 à 4 semaines suivant votre intervention, Après vous être lavée, séchez correctement vos plaies opératoires.

Il est recommandé de ne pas utiliser de tampons périodiques, Suivi de la plaie opératoire Un premier rendez-vous est pris, en policlinique, vers le 7ème jour post-opératoire pour le suivi de votre plaie. Attention, vous devez immédiatement consulter en cas de :

fièvre (>38°), rougeur, gonflement, douleur ou écoulement au niveau de la plaie, douleurs abdominales ou vaginales importantes, douleurs en urinant, saignements vaginaux abondants, vomissements, ballonnements, crampes abdominales, incapacité à évacuer des gaz ou des selles, douleur dans les mollets ou des difficultés à respirer (signes éventuels d’une phlébite ou embolie pulmonaire), tout autre signe douteux.

Votre visite chez le médecin La visite post-opératoire s’effectue 6 à 8 semaines après l’intervention chez votre médecin. Celle-ci est nécessaire pour vérifier votre état de santé, les cicatrices, d’éventuelles douleurs, les résultats des analyses en laboratoire qui ont été faites sur l’utérus et/ou les ovaires.

Activités Chirurgie par coelioscopie Chirurgie par voie abdominale et vaginale
Soulever des charges > 5 kg Prudence les 2 premières semaines Attendre 4 à 6 semaines
Activités sexuelles Attendre l’avis du médecin. En principe 4 à 8 semaines Attendre l’avis du médecin. En principe, 4 à 8 semaines
Conduite d’un véhicule Interdit dans les 24 à 48 heures après une anesthésie. Au-delà de ce laps de temps, aucun problème sauf si vous prenez des analgésiques Attendre 2 semaines ou dès que vous êtes capables d’effectuer des mouvements
Activités sportives (jogging, fitness, tennis, etc) 3 semaines (avis du médecin). En attendant, la marche « douce » est conseillée Attendre 2 semaines ou dès que vous êtes capables d’effectuer des mouvements
Natation 4 semaines 4 semaines
Voyages Court trajet : dès votre sortie. Long trajet ou avion : 1 à 2 semaines (avis médecin) Court trajet : 2 semaines selon le confort. Long trajet ou avion : 4 semaines (avis médecin)
Activité professionnelle (selon la profession) De 3 à 4 semaines De 3 à 6 semaines

Les idées reçues Si vous n’êtes pas ménopausée avant l’intervention et que vos ovaires sont conservés, l’intervention n’induit pas une ménopause artificielle, Il y a juste absence de règles puisque l’utérus est absent. Dans ce cas-ci, il n’y a pas de prise de poids, ni de modification de la libido, : Hystérectomie : quand reprendre mes activités ?

Quel suivi gynécologique après une hystérectomie ?

Faut-il poursuivre les frottis de dépistage après hystérectomie ?

, July 2003, Pages 620-623 Les avis sur cette question sont partagés et il nous a semblé intéressant d’apporter une contribution personnelle à ce problème. L’hystérectomie en France représente 5 à 15 % des interventions chirurgicales, soit 30 à 40 000 par an.

  • Certains avancent comme facteur de risque les antécédents d’hystérectomie.
  • Est-il réellement justifié de poursuivre les frottis après hystérectomie ?
  • Nous avons essayé de répondre à cette question à partir de l’étude rétrospective des cas de notre service et en confrontant nos résultats à ceux de la littérature, dans le but de préciser les risques de cancer du vagin après hystérectomie totale, la surveillance du col de l’utérus étant bien entendu maintenue après hystérectomie subtotale, intervention qui n’est plus guère pratiquée.

Nous avons ainsi recherché dans notre fichier de pathologie cervicovaginale et vulvaire qui est informatisé depuis 10 ans, les cancers in situ et invasifs du vagin. Les récidives vaginales après traitement d’un cancer du corps utérin n’ont pas été incluses.

  1. Sur 2152 dossiers, nous avons retrouvé 45 VAIN ou cancers invasifs du vagin confirmés par une biopsie.
  2. Les 45 lésions se répartissaient de la façon suivante : 17 lésions précancéreuses (soit 38 %) et 28 cancers invasifs (soit 62 %).
  3. Les 17 cancers in situ survenaient 8 fois sans antécédent d’hystérectomie et 9 fois après hystérectomie (Tableau 1).
  4. Sur les 8 VAIN sans antécédent d’hystérectomie, 2 étaient des VAIN isolés, 6 étaient associés à un cancer in situ du col.
  5. Sur les 9 VAIN après

Dans notre étude, nous avons donc retrouvé 45 cancers invasifs ou in situ du vagin dont 13 surviennent après hystérectomie simple ou élargie. L’indication de l’hystérectomie était toujours une lésion intra-épithéliale cervicale ou un cancer invasif du col utérin.

  1. Nous n’avons pas observé de cancer in situ ou invasif du vagin après hystérectomie pour lésion bénigne.
  2. Cependant, notre étude porte sur un nombre limité de cas.
  3. En effet, les cancers du vagin sont peu fréquents.
  4. Néanmoins, nos Dans notre série les cancers du vagin in situ et invasifs après hystérectomie sont toujours retrouvés après hystérectomie simple ou élargie pour lésion précancéreuse ou cancéreuse du col utérin.

Nous n’avons pas observé de cancer du vagin après hystérectomie pour lésion bénigne. Les séries importantes de la littérature montrent que les anomalies cytologiques après hystérectomie pour lésion bénigne ne sont pas rares, mais elles correspondent exceptionnellement à de réelles lésions.

  • J.T. Piscitelli et al.
  • J. Bell et al.
  • P.R. Broso
  • K.F. Pearce et al.
  • R.M. Rome et al.
  • To analyze the clinical characteristics and treatment of women with vaginal intraepithelial neoplasia (VAIN), as well as HPV prevalence in this population. A retrospective review was undertaken of the medical records of women diagnosed with VAIN at a clinic in Shenyang, China, between January 1, 2009, and December 31, 2012. Of the 152 records reviewed, 69 (45.4%) women had low-grade VAIN (VAIN1) and 83 (54.6%) had high-grade VAIN (VAIN2/3). Among 110 patients with an available HPV status, 97 (88.2%) were positive. The predominant HPV types were HPV16, HPV33, HPV81, HPV53, HPV18, HPV58, and HPV66. Previous hysterectomy was documented in 60 (39.5%) patients. Additionally, 80 (52.6%) patients had no history of dysplasia of the lower genital tract. Of patients with VAIN1, 50 (72.5%) were treated by observation only, 31 (62.0%) of whom regressed spontaneously. Of 66 patients with VAIN2, 38 (57.6%) underwent treatment, 14 (36.8%) of whom experienced recurrence or progression. Of 17 patients with VAIN3, 13 (76.5%) underwent treatment, 5 (38.5%) of whom experienced recurrence or progression. Evaluation of the entire vagina by colposcopy is warranted in each patient with abnormal cervical screening results. The predominant HPV genotypes among patients with VAIN could be used to establish diagnosis program and develop an HPV vaccine.
  • La pratique des frottis vaginaux (FV) après hystérectomie totale doit être discutée selon l’indication même de l’hystérectomie. Dans cette perspective, nous avons effectué une revue de la littérature internationale en utilisant la base de données médicale PubMed avec sélection des articles afin de présenter une conduite à tenir pratique pour les cliniciens. La pratique des FV après cancer de l’endomètre traité peut être abandonnée à titre systématique tandis qu’elle améliore les performances de l’examen clinique dans le suivi précoce (dans les cinq premières années du suivi) après cancer du col utérin en particulier dans le diagnostic ultraprécoce des récidives infracliniques. Après cette période, l’intérêt du FV chute de manière drastique et l’essentiel de la surveillance est dévolu à la clinique. Lorsqu’une hystérectomie est proposée dans le cadre d’une néoplasie intraépithéliale cervicale (en particulier en cas de lésions associées et col non accessible à une conisation), le risque de récidive vaginale de la pathologie HPV induite justifie pleinement un suivi annuel prolongé (on constate des récidives ou des lésions viro-induites jusqu’à 25 ans après la chirurgie). Enfin, après hystérectomie pour pathologie bénigne utérine non HPV induite, il n’y a pas lieu de proposer un suivi cytologique systématique. The practice of vaginal smears after total hysterectomy should be discussed according to the indication for hysterectomy. We have thus performed a literature review using PubMed medical database with selection of articles presenting a practical interest for clinicians. The practice of vaginal smears after endometrial cancer can be abandoned, but in case of cervical cancer it improves the performance of clinical examination in the early follow-up (in the first 5 years of follow-up) especially in early diagnosis of subclinical recurrence. After this period, the interest of vaginal smears drop drastically and the follow-up is mainly clinical. When hysterectomy is proposed as part of cervical intraepithelial neoplasia (particularly when associated uterine lesions and cervical conization not accessible), the risk of vaginal recurrence of HPV-induced pathology fully justifies an annual monitoring (recurrences or virus-induced lesions are seen up to 25 years after surgery). Finally, after hysterectomy for benign uterine non-HPV-induced, there is no need to propose a systematic follow-up cytology.
  • Hysterectomy with concomitant cervical intraepithelial neoplasia (CIN), is often considered a definitive treatment for CIN, but development of subsequent vaginal intraepithelial neoplasia (VAIN) is known to range from 0.9% to 6.8%. In a retrospective analysis of 3030 women with CIN2+ without history of VAIN in the University Hospital Gasthuisberg, Leuven, Belgium, from January 1989 until December 2003, we identified 125 women who underwent a hysterectomy within 6 months after diagnosis of CIN2+ and reviewed their postoperative Papanicolaou smears. Thirty-one patients (24.8%) were lost to follow-up. Seven of the 94 women in the follow-up group (7.4%) developed VAIN2+, of which 2 were invasive vaginal cancers. Median interval between hysterectomy and diagnosis of VAIN2+ was 35 months (5-103 months). Women with recurrence were significantly older ( P =,003). Hysterectomy may not be considered as a definitive therapy for CIN2+ because the incidence rate of subsequent VAIN2+ is as high as 7.4%.
  • Aim: To estimate the incidence and latency of Vaginal Intraepithelial Neoplasia (VAIN) in women previously hysterectomized for benign/malign pathology and to evaluate the role of high risk HPVs in the prediction of persistent or recurrent disease. Subjects and methods: 830 women with prior hysterectomy for benign/malign pathologies followed by cytological scraping and vaginal colposcopy. Forty-four patients presented VAIN lesions confirmed by histopathological diagnosis. HPV DNA test was performed at the time of diagnosis. Patients were treated by Laser CO 2 vaporization and underwent follow-up by cytology, colposcopy for a mean period of 3 years. HPV DNA test was performed at 6 months after treatment and every years. Persistent or relapsed disease was confirmed by histopathology. Results: Incidence of VAIN in women hysterectomized for benign pathologies did not differ significantly from the malign group. VAIN degree was more severe in the hysterectomized patients with cervical malignancy and subsequently radiated respect to non-radiated patients. The HPV DNA test at 6 months after VAIN treatment showed fifteen positive cases: twelve HPV 16 (80%) and three HPV 18 (20%). In five cases HPV DNA test was positive with a persistent negative cytological smear during the years. Positivity to high-risk HPV (either 16 or 18) was significantly higher in the patients with relapse to VAIN (10/44, p < 0.002). Conclusions: We suggest to include HPV DNA test in addition to cytology in the follow-up of patients previously treated for VAIN, in order to predict VAIN persistence or progression in vaginal carcinoma before cytology becomes abnormal.
  • L’objectif de cette revue de la littérature est de faire un état des connaissances sur la prise en charge des patientes qui pourraient bénéficier d’une exentération pelvienne en cas de récidive de cancer du col de l’utérus. Les publications en anglais ont été recherchées en utilisant PubMed et la Cochrane librairie. L’exentération pelvienne est dite curative lorsque les marges anatomopathologiques sont saines. À l’heure actuelle, on ne retrouve des marges saines que dans environ 70 % des procédures chirurgicales malgré l’amélioration des techniques d’imagerie préopératoires et chirurgicales. La littérature retrouve en plus une grande hétérogénéité en termes de techniques chirurgicales et de complications postopératoires.
    • L’exentération pelvienne totale infra-lévatorienne associée à une périnectomie pourrait être recommandée de manière systématique.
    • The purpose of this review is to assess the preoperative management in case of recurrent cervical cancer, to assess patients for a surgical curative treatment.
    • English publications were searched using PubMed and Cochrane Library.

    In the purpose of curative surgery, pelvic exenteration required clear margins. Today, only half of pelvic exenteration procedures showed postoperative clear margins. Modern imaging (RMI and Pet-CT) does not allow defining local extension of microcopic disease, and thus postoperative clear margins. Despite the same generic term of pelvic exenteration, there is a wide heterogeneity in surgical procedures in published cohorts. Because clear margins are required for curative pelvic exenteration, but are not predictable by preoperative assessment. The larger surgery, i.e. the infra-elevator exenteration with vulvectomy, could be the logical surgical choice to increase the rate of clear margins and therefore, recurrent cervical carcinoma patient survival.

  • Le cancer de l’endomètre survient presque exclusivement après la ménopause, favorisé par des terrains d’hyperestrogénie acquise ou induite (tamoxifène). Il est suspecté devant des métrorragies postménopausiques qui nécessitent des explorations complémentaires. En France, les examens de première intention peuvent être soit une biopsie endométriale en consultation (pipelle), soit une mesure de l’épaisseur endométriale par échographie endocavitaire avec un seuil supérieur à 5 mm retenu comme indiquant un prélèvement histologique. Les performances diagnostiques de l’échographie chez les patientes sous tamoxifène sont moindres du fait des fréquentes modifications endométriales bénignes liées à l’hyperestrogénie induite. Le dépistage échographique systématique du cancer de l’endomètre a donc été abandonné chez ces patientes. Des outils échographiques comme le Doppler, l’échographie tridimensionnelle ou la sonohystérographie ont été évalués pour tenter de limiter le nombre de faux-positifs, mais leur gain diagnostique reste encore imparfait. Le but de cette mise au point est de préciser la place de l’échographie en France dans l’exploration des métrorragies postménopausiques, en rappelant les aspects normaux et anormaux de l’endomètre notamment chez les patientes sous tamoxifène et en proposant une stratégie diagnostique de prise en charge. Endometrial cancer occurs almost exclusively in postmenopausal women, fostered by acquired or induced (by tamoxifen) estrogenic impregnation. The most common presentation is abnormal postmenopausal vaginal bleeding, which prompt further evaluation. In France, either endometrial sampling (pipelle) or transvaginal ultrasound with an endometrial thickness more than 5 mm indicating histological sampling, can be done as a first procedure. For postmenopausal women on tamoxifen, frequent abnormal endometrial sonographic appearance induced by estrogenic side effect, lower transvaginal ultrasound diagnostic performances. Then, annual transvaginal ultrasound screening for endometrial pathology in tamoxifen-treated breast cancer patients has been stopped. Doppler ultrasound, three-dimensional sonography and saline infusion sonohysterography have been evaluated in order to reduce the false positive cases, but their diagnostic benefice remains debatable. The aim of this review is to highlight transvaginal ultrasound application in France for evaluating postmenopausal vaginal bleeding, pointing out normal and abnormal endometrial findings especially when tamoxifen, and suggesting a diagnostic strategy for care.
  • Le fibrome utérin constitue la tumeur bénigne la plus fréquente de la femme et reste la première cause d’hystérectomie en France. Les fibromes utérins peuvent être responsables de symptômes variés, en particulier des ménorragies, des douleurs pelviennes et des symptômes de compression. L’échographie pelvienne, par voie abdominale et endovaginale, constitue la méthode d’imagerie initiale pour le diagnostic de fibrome utérin. En cas de doute diagnostique, de fibromes multiples ou dans le cadre du bilan pré-thérapeutique (traitements conservateurs), l’IRM pelvienne se révèle être, par son excellente résolution tissulaire et sa meilleure reproductibilité inter-observateur, l’examen le plus performant dans cette pathologie. L’objectif de cet article est de guider le radiologue lors de la réalisation d’une IRM pelvienne dans l’exploration de fibromes utérins, de présenter les différents aspects des fibromes utérins, de présenter les pièges diagnostiques et les diagnostics différentiels et enfin de proposer de rédiger un compte-rendu standardisé pertinent sur le plan clinique pour permettre une prise en charge thérapeutique optimale. L’introduction rappelle les aspects cliniques que le radiologue doit connaître. Le protocole explique la préparation de la patiente et les séquences de base réalisées. Les résultats doivent fournir une cartographie précise des fibromes, décrire les éventuels signes de remaniement, de complication ou de compression des organes de voisinage, éliminer des diagnostics différentiels et rechercher d’autres lésions pelviennes associées. L’IRM pelvienne permet de confirmer le diagnostic de fibrome utérin, d’en préciser le type selon la classification FIGO, validée à l’échelle européenne et peut éventuellement proposer une orientation thérapeutique. Uterine fibroid is the most common benign tumor in women and remains the leading cause of hysterectomy in France. Uterine fibroids may be responsible for a variety of symptoms including menorrhagia, pelvic pain and compression symptoms. Abdominal and endovaginal pelvic ultrasound is the initial imaging method for the diagnosis of uterine fibroids. In case of diagnostic issue, multiple fibroids or as part of the pre-treatment assessment (conservative treatments), pelvic MRI is the most effective imaging modality, thanks to its excellent tissue resolution and better interobserver reproducibility. The purpose of this article is to guide the radiologist when performing a pelvic MRI in the evaluation of uterine fibroids, to illustrate the different aspects of uterine fibroids, to discuss diagnostic pitfalls and to suggest key findings to write a standardized report clinically relevant to optimal therapeutic management. The introduction emphasizes the clinical aspects that the radiologist should be familiar with. The protocol provides details on patient’s preparation and sequences to be performed. Results should provide a detailed map of fibroids, describe any signs of alteration, complication or compression of neighboring organs, exclude differential diagnoses and suggest associated pelvic lesions. Pelvic MRI helps confirming the diagnosis of uterine fibroids, describes the type of fibroid using the FIGO classification and suggests a therapeutic approach.

: Faut-il poursuivre les frottis de dépistage après hystérectomie ?

Est-il possible de tomber enceinte sans utérus ?

Première médicale : née sans utérus, elle accouche de son premier enfant C’est une première mondiale qui donne de l’espoir aux femmes nées sans utérus. Une femme a pu donner naissance à un enfant après avoir subi une transplantation d’utérus. Une prouesse médicale suédoise présentée comme une percée majeure dans la lutte contre l’infertilité.

On lui transplante l’utérus d’une amie ménopausée. La mère, dont l’identité n’a pas été révélée, est une Suédoise de 36 ans, qui, en raison d’une affection génétique, était née sans utérus, selon la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet. L’utérus qui a été transplanté sur la jeune femme provenait d’une amie de la famille âgée de 61 ans, ménopausée depuis sept ans lorsqu’elle a été opérée.

Le bébé et la mère se portent bien. La mère a accouché en septembre d’un garçon en bonne santé pesant 1,775 kg, après 31 semaines de grossesse. Elle est sortie de l’hôpital trois jours après l’accouchement et le bébé a quitté l’unité néonatale dix jours après sa naissance.

Aujourd’hui, la mère et l’enfant se portent bien. Une mère capable de produire des ovules. La jeune femme traitée, dont les ovaires étaient intacts, était capable de produire des ovules qui ont été fécondés par les techniques de fécondation in vitro (FIV) avant la greffe. Ce qui a permis d’avoir onze embryons congelés.

Une année après la transplantation de l’utérus, les chercheurs ont transféré un seul embryon dans l’utérus greffé, obtenant ainsi une grossesse. Réduire le recours aux mères porteuses, Cette première a été réalisée par une équipe conduite par le professeur Mats Brännström, spécialiste de gynécologie obstétrique à l’université de Gothenburg, après plus de dix années de recherche.

  1. Elle offre un espoir aux femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants parce qu’elles sont nées sans utérus ou qu’elles souffrent d’une malformation, ou encore qu’elles ont subi une ablation de l’utérus en raison d’un cancer ou d’une hémorragie lors d’une précédente grossesse.
  2. Et pourrait éviter à certaines le recours à une mère porteuse.

L’absence d’utérus “était le seul type d’infertilité féminine jusque là considéré comme au delà des ressources thérapeutiques”, soulignent les spécialistes à l’origine de cet exploit dans le Lancet. : Première médicale : née sans utérus, elle accouche de son premier enfant