Comment Les Prisonniers Font Ils L Amour?

Comment Les Prisonniers Font Ils L Amour
Sexualité en prison : La grande hypocrisie Il n’existe en prison qu’un seul lieu, non surveillé, où sont autorisées les relations sexuelles : les unités de vie familiales. Avoir accès à ces unités est un droit, pour tout détenu. Pourtant, seulement 36 établissements pénitentiaires sur 188 en sont équipés.

L’Etat condamne ainsi, sans le dire, les prisonniers et leurs conjoints à l’abandon de leur sexualité. Interdire les relations sexuelles sans le dire. C’est le tour de force de l’institution carcérale. De fait, tout détenu surpris dans des rapports intimes au parloir est passible de sanction disciplinaire pour avoir « imposé à la vue d’autrui des actes obscènes ou susceptibles d’offenser la pudeur »,

Un texte qui renvoie au délit d’exhibitionnisme. Pour qu’il y ait faute, il faudrait que « l’exhibition soit intentionnelle », soulève la professeur de droit Martine Herzog-Evans. Or, en réalité, les couples font tout pour se cacher. Mais dans un espace où aucun lieu ne doit échapper à la vigilance du personnel de surveillance, celui-ci se retrouve « contraint à observer l’intimité d’autrui, ce que, dans le monde libre personne ne songerait décemment à faire » comme le souligne Martine Herzog-Evans.

Et les relations sexuelles ainsi découvertes peuvent être réprimées, sans être expressément interdites, ce qui serait probablement jugé contraire aux normes de droit supérieures, notamment constitutionnelles et européennes. La Cour européenne des droits de l’homme a déjà eu l’occasion d’affirmer que la Convention « protège le droit à l’épanouissement sexuel qui est l’un des aspects les plus intimes de la sphère privée ».

Et le juge français a annulé le règlement intérieur d’un centre hospitalier qui interdisait « les relations de nature sexuelle » au motif que cette interdiction portait atteinte au droit à la vie privée des patients. La règlementation française s’est donc délibérément placée dans l’hypocrisie consistant à interdire de fait les relations sexuelles en prison, sans l’écrire dans aucun texte. Comment Les Prisonniers Font Ils L Amour © Grégoire Korganow / CGLPL

Comment faire plaisir à un prisonnier ?

Rester en contact – La chose la plus importante que vous pouvez faire pour votre proche c’est de rester en contact avec lui. Ce qui pèse souvent le plus aux personnes incarcérées c’est l’isolement et la peur qu’une fois sorti vous ne soyez plus là pour elles.

La façon la plus simple de rester en contact c’est par téléphone et au parloir. Cependant il faudra souvent du temps avant que votre proche obtienne la permission de vous voir ou de vous téléphoner – encore plus s’il est prévenu (en mandat dépôt) car il faudra attendre la décision du juge. On va y revenir dans la suite de l’article.

Ce que vous pouvez faire au tout début c’est parler avec son Conseiller Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (CPIP). Demandez-lui de transmettre à votre proche que vous allez bien et de vous faire savoir en retour comment lui va en détention. Vous pourrez ainsi récupérer son numéro d’écrou qui sera nécessaire pour lui envoyer des lettres ou des vêtements.

Comment faire l’amour dans un parloir ?

Quid des relations sexuelles en prison ? – Un seul texte aborde la question de la sexualité en prison, qui est pourtant un véritable sujet au niveau du respect des droits de l’homme. A noter que l’OMS définit elle-même la santé sexuelle depuis 2013 comme “un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité.

Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence”. Tout repose ainsi sur l’article R 57-7-2 du Code de Procédure Pénale (CPP) : “Constitue une faute disciplinaire du deuxième degré le fait, pour une personne détenue d’imposer à la vue d’autrui des actes obscènes ou susceptibles d’offenser la pudeur.” Le parloir étant considéré comme un lieu public, toute relation sexuelle est donc interdite.

Pourtant, les bébés-parloirs existent ! En effet, les conditions souvent lamentables d’incarcération et d’accueil des familles, dans des établissements surpeuplés, avec des budgets en baisse, font que les hommes et les femmes trouvent toujours des arrangements pour se rapprocher.

Si la sexualité est donc proscrite dans les lieux d’accueil du public, elle est autorisée au sein des unités de vie familiale (UVF). Ces espaces généralisés depuis 2009 sont loin d’être suffisants en France puisque seules 170 UVF sont en fonctionnement dans 52 établissements pénitentiaires alors que la France compte au total 186 prisons.

Une unité de vie familiale s’apparente à un appartement meublé, se trouvant dans l’enceinte pénitentiaire, où les détenus peuvent séjourner entre 6 et 72 heures. Ils peuvent y recevoir leur conjoint ou des proches : « les UVF sont prioritairement destinées aux condamnés ne pouvant bénéficier d’une permission de sortie ou d’un autre aménagement de peine garantissant le maintien des liens familiaux.

  • L’accès aux UVF peut néanmoins être accordé à d’autres catégories de condamnés en fonction de leur situation familiale, personnelle et de leur parcours d’exécution de peine”.
  • Outre les UVF, les personnes incarcérées peuvent accéder à des parloirs familiaux.
  • Ce sont des salons fermés qui permettent à toute personne détenue de rencontrer ses proches pour une durée maximale de 6 heures en journée.

En dehors de ces espaces, qui n’existent pas dans tous les établissements pénitentiaires, avoir des relations sexuelles relève souvent d’arrangements entre co-détenus et de silence tacite des surveillants – qui parfois ferment les yeux – dans les seuls lieux où les rencontres se font, c’est-à-dire au parloir.

C’est quoi une visite conjugale ?

N.m. Droit donné à un conjoint libre de visiter son conjoint enfermé en prison.

Comment se passe une visite conjugale ?

SERVICE DES ETUDES JURIDIQUES (Mai 2006) – Disponible au format Acrobat (70 Koctets)

NOTE DE SYNTHÈSE ALLEMAGNE

1) Le cadre juridique 2) La pratique et le débat

ANGLETERRE ET PAYS DE GALLES

1) Le cadre juridique 2) La pratique et le débat

DANEMARK

1) Le cadre juridique 2) La pratique et le débat

ESPAGNE

1) Le cadre juridique 2) La pratique et le débat

ITALIE

1) Le cadre juridique 2) La pratique et le débat

PAYS-BAS

1) Le cadre juridique 2) La pratique et le débat

SUÈDE

1) Le cadre juridique 2) La pratique et le débat

CANADA

1) Le cadre juridique 2) La pratique et le débat

En France, le code de procédure pénale prévoit que les autorisations de visite aux détenus, délivrées par le chef de l’établissement, ne peuvent être refusées aux membres de la famille d’un condamné que pour des motifs liés « au maintien de la sécurité ou au bon ordre de l’établissement ».

  1. Les visites se déroulent en principe dans un parloir sans dispositif de séparation, mais en présence d’un surveillant, qui « doit avoir la possibilité d’entendre la conversation ».
  2. Les jours et heures de visite, ainsi que leur durée et leur fréquence, sont déterminés par le règlement intérieur de l’établissement.

Les condamnés doivent pouvoir recevoir au moins une visite par semaine. En pratique, la durée minimale des visites est d’une heure. Dans le cadre de sa politique de maintien des liens familiaux, l’administration pénitentiaire a, depuis 2003, ouvert des unités expérimentales de visite familiale (UEVF) dans trois établissements pilotes, le centre pénitentiaire de Rennes, ainsi que les maisons centrales de Poissy et de Saint-Martin-de-Ré.

Les UEVF sont destinées à permettre aux détenus de recevoir leur famille dans des conditions de confort, de durée et d’intimité satisfaisantes. À Rennes, trois appartements de type F3 ont été construits à cet effet dans l’enceinte de l’établissement, mais à l’écart de la zone de détention. Ils se composent d’une salle de séjour équipée d’un coin cuisine, de deux chambres disposant respectivement d’un lit double et de deux lits simples, d’une salle de bains, de toilettes séparées, d’une terrasse et d’un jardinet.

Les visites s’y déroulent sans surveillance directe. Le détenu doit commander à l’avance les produits qui serviront à la confection des repas. Une circulaire de la direction de l’administration pénitentiaire du 18 mars 2003 a précisé les modalités de fonctionnement des UEVF.

  • L’accès aux UEVF est réservé aux détenus définitivement condamnés et qui ne peuvent pas bénéficier d’un aménagement de peine garantissant le maintien des liens familiaux.
  • Les visiteurs peuvent être soit des membres de la famille justifiant de leur lien de parenté soit des personnes avec lesquelles le détenu a un lien affectif durable, la réalité de ce lien faisant l’objet d’une enquête.

Les visites en UEVF sont autorisées par le responsable de l’établissement pénitentiaire après consultation du personnel, ainsi qu’à la suite d’entretiens avec les futurs visiteurs et avec le détenu. Les décisions de refus ne peuvent être justifiées que par des motifs tenant à la sécurité.

  • La durée de la visite – entre 6 et 48 heures – est déterminée par le chef de l’établissement en fonction du dossier et de la demande de l’intéressé, ainsi que des possibilités d’accueil.
  • La circulaire recommande un allongement progressif des visites.
  • Une fois par an, une visite de 72 heures peut être accordée.

Les visites en UEVF sont limitées à une par trimestre. Pendant la visite, les personnels pénitentiaires ont la possibilité de pénétrer dans les UEVF. Les contrôles ont lieu à des heures précisément fixées selon des modalités figurant au règlement intérieur, communiqué préalablement au détenu et à ses visiteurs.

Le caractère expérimental des visites familiales conduit à s’interroger sur la situation à l’étranger. La présente étude examine donc les normes qui régissent actuellement les visites familiales dans plusieurs pays étrangers ainsi que la pratique qui y est observée. Les pays suivants on été retenus : l’Allemagne, l’Angleterre et le pays de Galles, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et le Canada.

Ni le cas particulier des détenus mineurs ni celui des personnes placées en détention provisoire n’ont été étudiés. L’analyse montre que : – les visites familiales sont couramment admises, voire encouragées, au Danemark, en Espagne, en Suède et au Canada ; – aux Pays-Bas et dans plusieurs Länder allemands, certains détenus bénéficient de visites familiales ; – en Italie ainsi qu’en Angleterre et au pays de Galles, quelques expériences sont menées pour promouvoir le maintien des liens familiaux des détenus.1) Les visites familiales sont couramment admises, voire encouragées, au Danemark, en Espagne, en Suède et au Canada En Espagne et au Canada, les textes détaillent les droits des détenus en matière de visites familiales.

  • En revanche, au Danemark et en Suède, la plupart des établissements pénitentiaires sont aménagés pour accueillir les familles, notamment les enfants, mais en dehors de tout cadre normatif précis.
  • A) Les visites familiales font l’objet de dispositions normatives très précises en Espagne et au Canada En Espagne, le régime des visites familiales est déterminé par le principal règlement d’application de la loi pénitentiaire et par une circulaire de la direction générale des institutions pénitentiaires.
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Ces deux textes accordent aux détenus qui ne peuvent pas bénéficier de permissions de sortir le droit de bénéficier de : – une visite familiale par mois, dont la durée est comprise entre une et trois heures ; – une visite à caractère intime par mois, dont la durée est également comprise entre une et trois heures ; – une visite conviviale trimestrielle, d’une durée maximale de six heures,

  1. Toutes ces visites ont lieu dans des locaux annexes spécialement aménagés,
  2. Les visites à caractère intime sont réservées aux personnes qui peuvent apporter la preuve écrite d’une relation affective stable d’au moins six mois, tandis que les visites conviviales sont réservées aux détenus, mariés ou non, mais qui, avant leur incarcération, vivaient au sein d’un couple stable, ainsi qu’à leurs enfants de moins de dix ans.

Au Canada, les textes, qui insistent sur l’importance du maintien des relations familiales dans la réinsertion sociale des détenus, donnent aux personnes condamnées à une peine privative de liberté d’au moins deux ans la possibilité de bénéficier de visites familiales prolongées.

  • Tous les deux mois, les détenus peuvent, dans le cadre de visites familiales privées, recevoir leurs proches dans des appartements meublés situés à l’extérieur de l’aire de détention de l’établissement.
  • Les visites familiales privées ont une durée maximale de 72 heures,
  • B) Le Danemark et la Suède accordent une attention particulière aux liens entre les détenus et leurs enfants Dans ces deux pays, les dispositions normatives sont peu développées, mais les visites familiales sont couramment admises.

Au Danemark, dans la plupart des prisons, il existe un quartier réservé aux visiteurs, qui comprend une salle de jeux, et les visites ont lieu dans des parloirs individuels, qui sont meublés comme des salons familiaux. En Suède, les visites ont lieu soit dans des parloirs individuels meublés soit dans les cellules ou dans les espaces collectifs de l’établissement, selon que l’intéressé est détenu dans un établissement fermé ou non.

De plus, un tiers des établissements sont pourvus d’appartements réservés aux visites familiales. Dans les deux pays, des efforts sont faits pour l’accueil des enfants, Du reste, en Suède, la Direction de l’administration pénitentiaire a décidé que chaque établissement devait désigner, à partir du 1 er septembre 2005, un délégué pour les enfants.2) Aux Pays-Bas et dans plusieurs Länder allemands, certains détenus bénéficient de visites familiales Aux Pays-Bas, les visites sont généralement surveillées et ont lieu dans des parloirs collectifs.

Cependant, les établissements jouissent d’une grande autonomie pour déterminer le régime des visites, de sorte que les directeurs peuvent décider d’accorder aux détenus qui purgent de longues peines des visites non surveillées, qui se déroulent dans des parloirs individuels meublés.

Par ailleurs, plusieurs établissements ont aménagé des parloirs pour les enfants. De même, en Allemagne, la pratique est variable, d’une part, à cause de l’absence de dispositions explicites sur les modalités des visites dans la loi sur l’exécution des peines et, d’autre part, parce que chaque Land dispose de sa propre administration pénitentiaire.

Depuis le milieu des années 80, certains établissements pénitentiaires donnent aux détenus qui purgent de longues peines la possibilité de recevoir leur famille dans le cadre de visites « de longue durée ». Ces visites durent en règle générale trois heures.

Elles ont lieu plusieurs fois par an, mais ne constituent jamais un droit. Elles peuvent se dérouler dans des parloirs individuels spécialement aménagés.3) En Italie ainsi qu’en Angleterre et au pays de Galles, quelques expériences sont menées pour promouvoir le maintien des relations familiales des détenus En Italie, où les visites ont généralement lieu dans des parloirs collectifs, quelques expériences sont menées pour promouvoir le maintien des liens entre les détenus et leurs enfants (aménagement de salles de jeux, d’espaces verts, etc.).

De même, en Angleterre et au pays de Galles, les visites continuent à avoir lieu dans des parloirs collectifs, sans la moindre intimité, mais quelques établissements s’efforcent d’encourager la venue des familles, en organisant par exemple des journées réservées aux familles, des repas familiaux ou des visites d’enfants.

Comment se marier avec un détenu ?

Une personne détenue a toujours le droit de se marier. Elle doit demander l’autorisation du procureur de la République : Magistrat à la tête du parquet (ou ministère public). Il est destinataire des plaintes et signalements. Il dirige les enquêtes, décide des poursuites et veille à l’application de la loi.

Qui lave le linge des prisonniers ?

b) Le linge personnel à la charge du détenu et de sa famille – Les draps sont normalement lavés tous les quinze jours par l’administration pénitentiaire. Un nouvel occupant doit, en outre, trouver à son arrivée des draps et des couvertures propres. En réalité, ces normes varient fortement d’un établissement à un autre.

  1. Ainsi, les draps sont changés une fois par semaine à la maison d’arrêt de Saint-Malo, mais seulement une fois par mois à celle de Rochefort.
  2. De même, la maison d’arrêt de Melun change les couvertures une fois par mois à la demande, mais celles de la maison d’arrêt de Reims ne sont changées qu’une fois par an.

Les maisons d’arrêt disposent de laveries. Pour les plus petites, elles peuvent être amenées à conclure une convention avec la laverie de l’hôpital voisin, ce qui paraît une mesure de bonne gestion. En revanche, le linge personnel est ” à la charge du détenu et de sa famille “.

Le ” parloir ” est le lieu d’échange entre le linge sale et le linge propre, amené par la famille. La maison d’arrêt de Fleury-Mérogis représente à cet égard une exception : la sortie du linge est interdite. Les détenus ” sans famille ” doivent laver leur linge en cellule, ce qui nécessite de l’eau chaude, ou éventuellement sous la douche (exemple de Fleury-Mérogis), puis le faire sécher devant les barreaux, ce qui donne, vu des coursives, une vision parfois pittoresque et confère à certaines de nos maisons d’arrêt un caractère napolitain.

Des maisons d’arrêt prennent en charge le linge des ” sans parloir ” : on citera l’exemple des maisons d’arrêt d’Albi, Châteauroux 38() et de Meaux. Mais cet effort en faveur des plus démunis est loin d’être la règle. Dans les maisons d’arrêt ” 13.000 “, le détenu ” paye au kilo de linge “, selon un tarif d’ailleurs variable ; les établissements d’Osny, de Villeneuve-lès-Maguelonne et d’Aix sont, par exemple, dans cette situation.

  1. La tendance actuelle, tout à fait positive, est d’installer, comme dans la plupart des centres de détention, des buanderies à disposition des détenus.
  2. Mais ces buanderies posent de lourds problèmes d’organisation : un local est tout d’abord nécessaire ; il devra être fermé, en dehors des heures prévues pour le nettoyage, afin d’éviter tout acte de vandalisme.

Enfin, ” l’activité ” buanderie nécessite une surveillance supplémentaire.

Qu’est-ce qu’un parloir conjugal ?

Les parloirs familiaux – Les parloirs familiaux sont des salons ferms, d’une superficie variant de 12 15 m. Ils permettent toute personne dtenue de rencontrer ses proches pour une dure maximale de 6 heures en journe. Au 23 juillet 2019, 124 parloirs familiaux sont en fonctionnement, rpartis dans 33 tablissements pnitentiaires (dont 27 galement dots d’UVF). >> Voir la carte des UVF/PF (aot 2019)

Comment entrer un téléphone au parloir ?

Publié le 23/02/2016 à 20:24, Mis à jour le 23/02/2016 à 21:02 Des cabines télphoniques ont été mis à disposition des détenus dans les prisons.30.000 portables ont été saisis en 2015. MEHDI FEDOUACH/AFP FOCUS- Il faut «brouiller» les téléphones dans les prisons a déclaré le ministre de la justice mardi matin.30.000 appareils ont été saisis en 2015.

  • Plusieurs pistes existent pour mieux faire appliquer l’interdiction.
  • Le téléphone portable est interdit en prison par voie réglementaire.
  • Pourtant, l’an dernier ce sont près de 30.000 appareils qui ont été saisis par l’administration pénitentiaire, selon les chiffres rappelés ce matin par le ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas.

L’antienne des portables en prison est revenue sur le tapis alors qu’un détenu de Béziers s’est illustré sur internet en se filmant dans sa cellule avec un smartphone. «En 26 ans de métier, je n’ai jamais vu ça, c’est devenu une véritable passoire, c’est catastrophique.

Quand j’ai commencé à Fleury-Mérogis en 1989, si vous trouviez un téléphone portable ou un objet illicite, on vous donnait une médaille, aujourd’hui on en trouve quotidiennement» raconte Jérôme Massip, secrétaire général du Syndicat pénitentiaire des Surveillants (SPS). «Ce que les surveillants attendent, c’est que les portables ne pénètrent pas en prison.

C’est une ouverture sur l’extérieur qui peut permettre la préparation d’évasions, de pressions sur les victimes, de continuation du trafic» explique encore le syndicaliste, exaspéré. Plusieurs mesures sont évoquées pour rendre plus effective une interdiction qui reste pour le moment lettre morte.

Les filets anti-projection Une des techniques employées par les détenus pour faire rentrer les téléphones est de les jeter par-dessus l’enceinte dans la cour de la prison, le plus souvent enveloppés de balles de tennis. Des filets sont la plupart du temps tendus pour empêcher tout colis de passer, mais parfois les mailles sont trop larges, ou, comme le raconte un surveillant, des complices envoient des balles enflammées pour les trouer.

«Plusieurs établissements ne sont pas équipés de filets anti-projections. La sécurisation des enceintes pénitentiaires doit être la priorité» explique un surveillant. • Les moyens humains «On a un système carcéral qui craque, Dans certaines coursives, on a un surveillant pour 80 à 120 détenus.

C’est nous qui sommes surveillés!» déplore Thomas Robe, secrétaire national CGT pénitentiaire. Pour lui, l’augmentation du nombre de surveillants aiderait effectivement à la traque des téléphones, rendue impossible par la surpopulation carcérale. Il y a en France 76.601 prisonniers pour 26.000 surveillants (chiffres 2015).

• Le rétablissement des fouilles systématiques «Quand bien même on aurait le moyens humains, nous n’avons même pas les moyens législatifs de fouiller les détenus» déplore un autre syndicaliste. En effet, la fouille intégrale à la sortie des parloirs a été supprimée par l’ article 57 de la loi pénitentiaire de 2009 de Rachida Dati, après que la France ait été admonestée par la CEDH,

Désormais, seules les fouilles aléatoires, ou «justifiées par la présomption d’une infraction» sont permises. Le député Philippe Goujon (Les Républicains) a déposé une proposition de loi pour rétablir cette fouille systématique au moins pour les prisonniers radicalisés. • La vidéo-surveillance dans les parloirs Autre mesure préconisée par le député Philippe Goujon dans son projet de loi sur la surveillance électronique des détenus, qui a été rejeté par la majorité présidentielle: la mise en place d’une vidéo surveillance des parloirs ordinaires, pour surveiller que les détenus ne recoivent pas des contenus illicites de visiteurs.

«Impossible», répond un surveillant «Il faut respecter l’intimité du détenu. Si on fait ça, ça créera de la méfiance et des conflits.» • Les scanners corporels Autre solution, la mise en place de portiques permettant de détecter les téléphones à la sortie des parloirs.

  1. Christiane Taubira, qui a veillé à la mise en application de la loi Dati sur l’interdiction des fouilles corporelles, avait promis en échange la dotation des prisons de scanners corporels.
  2. Mais, selon une source pénitentiaire «moins d’une dizaine de maisons centrales ont été équipées».
  3. Les brouilleurs Si on ne peut pas empêcher les portables d’entrer, la solution la plus simple est d’empêcher leur fonctionnement à l’intérieur de la prison.
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Il faut «brouiller» les téléphones portables, a ainsi proposé le ministre de la Justice mardi matin. «Ce n’est pas une idée en l’air», assure-t’on côté ministère même si «il ne s’agit pas d’une annonce, mais d’une piste». «Ce serait la solution la plus simple», glisse un syndicaliste.

Qui accepte les parloir ?

Pour les détenus déjà condamnés pour une affaire et encore prévenus dans une autre, le permis de visite est accordé par le juge d’instruction. Pour les détenus écroués à la suite d’une demande d’extradition, le permis de visite sera accordé par le procureur général.

Est-ce que les parloirs sont sur ecoute ?

406 du code de procédure pénale prévoit qu’en toute hypothèse un surveillant présent au parloir ou au lieu de l’entretien doit avoir la possibilité d’entendre les conversations. Le but étant de prévenir des évasions et assurer la sécurité et le bon ordre des établissements pénitentiaires.

Qu’est-ce qu’un parloir familial ?

→ les unités de vie familiales (UVF) ou les salons- parloirs familiaux : les détenus peuvent rencontrer leurs visiteurs pour une durée plus longue, sans surveillance directe du personnel. Quel que soit le type de parloir, vous devez avoir obtenu un permis de visite.

Comment obtenir le numéro d’écrou ?

L’arrivée en prison – Toute personne, à son arrivée en détention, qu’elle soit condamnée ou prévenue, effectue des « formalités d’écrou* » (c’est la « mise sous écrou »). L’établissement attribue alors un « numéro d’écrou » au détenu, qui le conserve jusqu’à sa libération ou son transfert dans une autre prison.

Dans la plupart des établissements, les détenus sont affectés, au début, dans une « cellule (ou quartier) arrivants ». Ils y restent de quelques heures à quelques jours, au moins le temps des formalités d’écrou, avant d’être affectés dans la détention « normale ». La « période d’observation » à laquelle sont soumis les arrivants peut durer jusqu’à trois semaines.

« Le jour de son arrivée ou, au plus tard, le lendemain, chaque arrivant doit être rencontré par un membre de la direction de l’établissement » (CPP, art.d.285). Un Conseiller Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (un « CPIP » que l’on appelle souvent « CIP* », leur ancien nom) est systématiquement informé de l’identité et de la situation pénale de tout arrivant.

Il a accès à son dossier individuel et doit aller le visiter « dès que possible » (CPP, art.d.462 et d.285). Cette personne fait partie d’un service de la prison qui s’appelle le SPIP* (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation). Sur le papier, il est chargé de « prévenir les effets désocialisants de l’enfermement sur les détenus, de favoriser le maintien de leurs liens sociaux et familiaux et de les aider à préparer leur réinsertion sociale » (CPP, art.d.461).

Dans la pratique, les CPIP font partie de l’ap. À ce titre, ils transmettent souvent toutes les informations (comme les courriers) au Juge de l’Application des Peines (ou au Juge d’Instruction pour les prévenus). Tout détenu arrivant rencontre également un médecin « dans les plus brefs délais » (CPP, art.d.285).

Comment rencontrer un détenu ?

Envie de vous encanailler? Direction le site de rencontres pour détenus DR PRISON – Un site de rencontre pour les détenus? C’est le concept du qui propose de mettre en contact des personnes incarcérées avec des célibataires de l’extérieur. et repris par, cette initiative lancée tout début 2013 montre. Le site fonctionne en assumant le rôle du messager. Par ailleurs, “le site est géré par des règles strictes”, assure la fondatrice Valbona Demiri dans un entretien, Les condamnés pour viol ou pédophilie ne sont pas acceptés. En revanche aucun problème pour les meurtriers. “Nos membres ont tous plus de 18 ans, et si l’on sélectionne un meurtrier, c’est un choix délibéré”, détaille Valbona Demiri.

Gratuit pour l’extérieur, payant pour les détenus Un peu comme dans certaines boîtes de nuit, les conditions ne sont pas les mêmes pour tous. Ainsi, les personnes incarcérées doivent s’acquitter d’un droit d’entrée de 200 euros par an pour participer à l’expérience PrisonMatch alors que les autres accèdent au site gratuitement.

En attendant, le site peine à décoller., le compte PrisonMatch compte seulement 9 abonnés et, 10 personnes sont amis avec la page dédiée au site. La suite après cette publicité Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :

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Si vous n’êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à, “Une nouvelle façon de se faire des contacts en prison! Rendez-vous sur PrisonMatch, vous êtes tous les bienvenus!” Quant, il compte pour l’instant 16 membres cherchant l’âme soeur: “Les détenus ne sont pas vraiment des Justin Bieber” En Suède, le site rencontre pas mal de critiques. Interrogé par, le criminologue suédois, Leif G.W. Persson s’interroge sur la pertinence du concept. Dans un pays qui compte un peu plus de 6.000 prisonniers pour une population de 10 millions de personnes, l’expert se demande pourquoi des personnes en liberté iraient chercher leur bonheur en détention. La créatrice du site rétorque que “nous cherchons tous désespérément l’amour, que nous soyons en liberté ou en prison.” Et selon elle, “un certain nombre de personnes dépassent la barrière de la prison, quand il s’agit de rencontrer quelqu’un”. Si la Belgique a lancé, en France l’expérience n’est pas encore sur les rails.

Comment se passe l’UVF ?

Les visites dans les UVF sont autorisées une fois par trimestre. Leur durée est progres- sive : 6 heures pour la première demande, puis 24 heures si les intéressés en ont fait la demande et si le chef d’établissement l’accorde, puis 48 heures selon les mêmes conditions, et 72 heures une fois par an.

Quel cadeau pour un détenu ?

En cette période de fêtes civiles et religieuses, certains souhaitent sans doute adresser un colis à une personne detenue. Les règles en la matières sont simples et doivent être scrupuleusement appliquées. Au delà des exigences ci-dessous, on notera que pour les personnes incarcérées dans le cadre d’une détention provisoire, l’accord de l’autorité judiciaire sera recueilli.

  • Durant les périodes de fin d’année, chaque détenu ne peut recevoir qu’un colis (voire deux a titrevexceptionnel et sous réserve d’un accord préalable du Chef d’Etablissement) dont le poids total ne peut dépasser 5 kg.
  • Outre le nom et le numéro d’écrou du destinataire, le colis doit comporter un inventaire detaillé ainsi que les coordonnées de l’expéditeur.

Afin d’éviter toute difficulté, les produits doivent être emballés dans du papier, du carton ou du plastique. Les contenants métalliques ou en verre sont prohibés, tout comme le papier aluminium, le film étirable, ou le papier cadeau ! En sus des denrées alimentaires (lesquelles doivent pouvoir être conservées à l’air libre), il est possible de joindre des effets vestimentaires, du linge de toilette, des jeux de société ou des journaux.

  1. Attention, les dessins d’enfants ou documents relatifs à la vie familiale ne peuvent être adresses qu’à une personne détenue exerçant effectivement les prérogatives liées à l’autorité parentale.
  2. Sont strictement interdites, les aliments ne pouvant se conserver à l’air libre, les liquides de toutes sortes, l’alcool sous toutes ses formes (y compris dans les produits d’hygiène), ainsi que les animaux, le tabac ou les plantes.

Si vous êtes titulaire d’un permis de visite, ou à défaut sur autorisation expresse du Chef d’Etablissement, vous pouvez confectionner un colis à l’attention d’un personne détenue. En cas de difficulté, vous pouvez demander de l’aide auprès d’une association intervenant auprès des détenus à qui vous remettrez les paquets.

Le colis est principalement donné sur le lieu de détention à l’occasion d’une visite, après contrôle de l’administration pénitentiaire. À défaut, il peut être déposé en dehors d’une visite, sous réserve d’un accord du Chef d’Etablissement. Le colis postal n’est possible qu’après accord du Chef d’Etablissement, pour les détenus n’ayant bénéficié d’aucune visite depuis au moins trois mois.

Bonne année 2015 à tous !

Quel revenu pour un détenu ?

Combien sont-ils payés ? – Des clopinettes. Marie Crétenot a en tête des exemples de fiches de paie ahurissantes. Comme celle-ci: 78 euros pour 56 heures de travail. En moyenne, un détenu touche 337 euros par mois pour un temps complet. Tout dépend de l’emploi occupé.

  1. Par exemple, au «service général», la moyenne est à 254 euros ; à 408 quand l’employeur est une entreprise privée.
  2. La loi pénitentiaire de 2009 (l’unique en fait) a posé le principe d’un taux horaire, fixé par décret: une personne détenue doit être payée entre 20% et 45% du smic horaire brut.
  3. «Mais dans les faits, ce décret n’est pas respecté, c’est l’un des problèmes, pointe l’OIP.

Souvent, les détenus sont payés à la pièce, et donc peu importe le temps passé. C’est en principe interdit mais cela subsiste. » Comme ces détenus qui travaillent dans leur cellule, sans limite, le jour et la nuit.

Quelles sont les heures de sortie avec un bracelet électronique ?

Comment ça fonctionne ? – La personne porte un bracelet électronique, généralement à la cheville. Il est posé au greffe de l’établissement pénitentiaire ou au service pénitentiaire d’insertion et de probabtion. Un surveillant installe dans le logement du condamné un boîtier qui se branche sur la prise de courant.

Le bracelet et son boîtier, relié à la ligne téléphonique, ne doit jamais être enlevé : le condamné se douche et dort avec. La personne donne une adresse et s’engage à rester à son domicile (ou chez quelqu’un qui l’héberge) à certaines heures fixées par le juge (souvent de 19 h à 8 h du matin). Si elle sort de chez elle en dehors des heures fixées, un surveillant pénitentiaire est aussitôt averti par une alarme à distance.

Le condamné est chargé de prévenir le SPIP de tout problème concernant le bracelet (coupure d’électricité, par exemple) ainsi que de tout événement pouvant modifier les horaires (urgence, changement d’horaires de l’employeur, etc.). Il n’y a généralement pas de périmètre précis, sauf dans le cas des bracelets électroniques anti-rapprochement, en cas de violence notamment.

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Où sont enterrés les prisonniers ?

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Cimetière du capitaine Joe Byrd à Huntsville, Texas, le cimetière de la prison du ministère de la Justice pénale du Texas pour les prisonniers décédés qui ne sont pas récupérés par leurs familles Un cimetière de prison est un cimetière réservé aux cadavres de prisonniers, En général, les restes des détenus qui ne sont pas réclamés par la famille ou les amis sont enterrés dans un cimetière de prison, dont des condamnés exécutés pour des crimes capitaux,

Qui paie la nourriture des prisonniers ?

L’administration pénitentiaire ne fournit que le minimum – Certes, l’administration pénitentiaire distribue gratuitement deux repas et une collation par jour, mais les quantités sont parfois insuffisantes et la qualité de la nourriture médiocre et déficiente en produits frais.

Comment les prisonniers se tatouent ?

Les prisonniers démontent les tondeuses à barbe ou les lecteurs de CD pour s’approcher du petit moteur, qu’ils peuvent adapter pour faire monter et descendre l’aiguille à tatouage assez rapidement.

Quel cadeau pour un prisonnier ?

En cette période de fêtes civiles et religieuses, certains souhaitent sans doute adresser un colis à une personne detenue. Les règles en la matières sont simples et doivent être scrupuleusement appliquées. Au delà des exigences ci-dessous, on notera que pour les personnes incarcérées dans le cadre d’une détention provisoire, l’accord de l’autorité judiciaire sera recueilli.

Durant les périodes de fin d’année, chaque détenu ne peut recevoir qu’un colis (voire deux a titrevexceptionnel et sous réserve d’un accord préalable du Chef d’Etablissement) dont le poids total ne peut dépasser 5 kg. Outre le nom et le numéro d’écrou du destinataire, le colis doit comporter un inventaire detaillé ainsi que les coordonnées de l’expéditeur.

Afin d’éviter toute difficulté, les produits doivent être emballés dans du papier, du carton ou du plastique. Les contenants métalliques ou en verre sont prohibés, tout comme le papier aluminium, le film étirable, ou le papier cadeau ! En sus des denrées alimentaires (lesquelles doivent pouvoir être conservées à l’air libre), il est possible de joindre des effets vestimentaires, du linge de toilette, des jeux de société ou des journaux.

Attention, les dessins d’enfants ou documents relatifs à la vie familiale ne peuvent être adresses qu’à une personne détenue exerçant effectivement les prérogatives liées à l’autorité parentale. Sont strictement interdites, les aliments ne pouvant se conserver à l’air libre, les liquides de toutes sortes, l’alcool sous toutes ses formes (y compris dans les produits d’hygiène), ainsi que les animaux, le tabac ou les plantes.

Si vous êtes titulaire d’un permis de visite, ou à défaut sur autorisation expresse du Chef d’Etablissement, vous pouvez confectionner un colis à l’attention d’un personne détenue. En cas de difficulté, vous pouvez demander de l’aide auprès d’une association intervenant auprès des détenus à qui vous remettrez les paquets.

  • Le colis est principalement donné sur le lieu de détention à l’occasion d’une visite, après contrôle de l’administration pénitentiaire.
  • À défaut, il peut être déposé en dehors d’une visite, sous réserve d’un accord du Chef d’Etablissement.
  • Le colis postal n’est possible qu’après accord du Chef d’Etablissement, pour les détenus n’ayant bénéficié d’aucune visite depuis au moins trois mois.

Bonne année 2015 à tous !

Comment donner des affaire à un prisonnier ?

Le dépôt en prison : Linges, livres, colis Vous souhaitez déposer des affaires à un détenu mais vous ne savez pas comment ? L’obligation de sécurité des établissements pénitentiaires impose quelques règles. Toujours sur munir d’une pièce d’identité (même expirée) si défaut, amener la déclaration de perte à établir auprès d’un commissariat de police.

Le nom du détenu Le numéro d’écrou Le numéro de cellule (si connu)

Cette liste est à remettre en double exemplaire en indiquant le nombre de chaque article déposé.Le sac ne doit contenir que du linge préalablement listé il est interdit de joindre un courrier au linge car n’oubliez pas que les sacs sont fouillés et passées aux rayons X (donc penser à vider les poches) sinon vous pouvez voir la transmission du sac refusé.

Vous pouvez déposer des vêtements, de préférence confortables, des sous-vêtements et des chaussettes, Mais également des affaires plus chaudes pour l’hiver comme des gants ou des bonnets. Attention, toutefois, car tous les établissements ne les acceptent pas. Renseignez-vous auprès de l’établissement en question.

Chaque établissement est régi par un règlement intérieur propre. Peut être apporté également des serviettes de toilettes (de taille moyenne), des gants de toilettes, des mouchoirs ou des serviettes de table, Les draps peuvent être autorisés mais pas les duvets ou les couettes.

Les habits qui peuvent faire penser aux tenues des gardiens. De ce fait nous déconseillons les vêtements de couleurs bleu marine et bleu clair. Les chaussures : le dépôt de chaussures est rarement autorisé Sont interdits les vêtements à capuche ou comportant des lacets

Voir fichier joint pour connaitre la liste du linge autorisé !

Concernant l’entretien du linge : Il faut alors demander une autorisation auprès du Directeur de l’établissement. Les Livres et revues Pour déposer des livres à un détenu, il faut une AUTORISATION du Directeur d’établissement APRÈS DEMANDE DE LA PART DU DÉTENU.

Seuls les établissement pour longue peine disposent d’une laverie avec un système de jetons, pas les maisons d’arrêt. De ce fait les détenus doivent laver leur linge à la main en cellule ou dans les douches. Il est donc possible, pour la famille, de demander à récupérer le linge du détenu pour le laver.

La demande doit émaner du détenu qui remettra l’autorisation aux surveillants des parloirs. Il sera alors possible de déposer des livres à son intention. Attention ! Il ne faut pas que le livre ait une couverture rigide, celle-ci doit nécessairement être souple, à défaut il faudra préalablement retirer la couverture du livre.

Concernant la nature du livre, il n’y a pas de censure généralisée, mais certains établissements interdisent les polars. Le livre ne doit pas non plus avoir fait l’objet d’une saisie dans les 3 derniers mois et ne comporter aucune menace précise à l’encontre des personnes et des membres de l’établissement pénitentiaire.

  • Les livres déposés feront toujours l’objet d’une vérification,
  • Concernant les revues et les journaux, ils ne peuvent faire l’objet d’un dépôt à l’attention des détenus.
  • Ils doivent être “cantinable”, c’est à dire que le détenu puisse l’acheter par lui même.
  • Il peut être également admis, selon les établissements, la souscription à un abonnement pour le détenu.

Mais il faudra vérifier si l’envoi postal est admis par celui-ci. Les colis L’envoi de colis au détenu est prohibé par le code de procédure pénale. Cependant, des exceptions sont faites, notamment pour les fêtes de fins d’années où il est alors possible de déposer un colis de nourriture,

L’envoie n’est pas possible, si vous ne pouvez-vous déplacer il faut se rapprocher des associations en lien avec l’établissement (Par exemple : la Croix Rouge ou le Secours Catholique) qui distribuent des colis dans les établissements. Le service des parloirs de l’établissement ou encore les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) pourront vous renseignez si besoin.

Votre colis est soumis à quelques règles :

Un poids maximum (En général 5kg max) Interdiction des produits contenant de l’alcool Chaque établissement liste les aliments interdits Préparer la nourriture : dénoyauter les fruits secs, découper les aliments trop gros Utiliser un récipient en plastique ou des sacs de congélations comme contenant (l’aluminium n’est pas autorisé)

Les colis sont évidemment controlés, l’attente est à prévoir. Les autres objets

Les objets et denrées religieux : Les détenus peuvent se voir remettre des livres et objets de nature religieuse par les aumôniers (chrétiens, musulmans, israélites). Possibilité, également, d’avoir des denrées pour les rituels à l’occasion des différentes fêtes religieuses par les aumôniers ou directement auprès de la cantine. Le matériel médical : Pour tout matériel médical il faut se rapprocher des médecins de l’unité de consultation et de soins ambulatoires (UCSA) Les outils informatiques : Aucun ordinateur, ni radio ne peut être apporté au détenu. Ils devront nécessairement être achetés par le détenu en cantine ou en achat extérieur si l’établissement le permet.

: Le dépôt en prison : Linges, livres, colis

Comment libérer un prisonnier ?

Le juge de l’application des peines doit examiner le dossier du détenu qui remplit les conditions et décider de le libérer sous contrainte ou non. Il doit suivre le détenu libéré sous contrainte avec l’aide d’un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation.

Comment communiquer avec un détenu ?

Droit de visite du bâtonnier – Le bâtonnier des avocats ou son délégué spécialement désigné au sein du conseil de l’ordre sont autorisés à visiter à tout moment les lieux de privation de liberté :

  • Locaux de garde à vue (commissariat, gendarmerie)
  • Locaux de retenue douanière
  • Lieux de rétention administrative (centre de rétention des étrangers illégaux),
  • Zones d’attente (aéroport, port,)

À son arrivée en prison, le détenu reçoit un kit courrier (papier, enveloppe, timbre et crayon). Il est autorisé à écrire tous les jours et sans limitation à toute personne de son choix et à recevoir des lettres de toute personne. La correspondance peut être traduite et contrôlée par le chef d’établissement.

  1. Le juge d’instruction, le procureur de la République ou le procureur général peuvent toutefois prononcer une interdiction de communiquer de façon générale avec l’extérieur, pour 20 jours maximum, ou s’opposer à la communication écrite avec un ou plusieurs destinataires nommément désignés.
  2. Cette interdiction ne s’applique pas aux courriers envoyés par la personne détenue à son avocat.
  3. La décision doit être motivée et notifiée par tout moyen et sans délai à la personne qui en fait l’objet.
  4. Elle peut faire l’objet d’un recours écrit auprès du président de la chambre de l’instruction, qui doit statuer dans un délai d’un mois, par une décision écrite et motivée, mais non susceptible de recours.

L’accès au téléphone est fixé par le règlement de l’établissement. Les personnes détenues peuvent passer gratuitement un appel dans les premières heures de leur détention. Elles peuvent appeler gratuitement la Croix-Rouge Écoute Détenu (Cred) et l’Association réflexion action prison et justice (Arapej).

  • Les personnes détenues peuvent téléphoner, à leur frais, aux membres de leur famille et à d’autres personnes pour préparer leur défense ou leur réinsertion sociale.
  • Les appels doivent être passés depuis les téléphones de la prison.
  • Les téléphones portables sont interdits.
  • Le juge d’instruction peut toutefois prononcer une interdiction de communiquer avec l’extérieur pour 20 jours maximum.

Cette interdiction ne s’applique pas aux appels de la personne détenue à son avocat. Ensuite, le juge d’instruction peut refuser, suspendre ou retirer l’autorisation de téléphoner par une décision motivée, susceptible de recours.