Se faire plaisir – Sans tomber dans la boulimie, manger ce qui nous fait plaisir est un bon moyen de lutter contre le chagrin. Noyer son chagrin dans un pot de glace ou se réconforter avec une tablette de chocolat active les circuits de la récompense au niveau cérébral et déclenche la sécrétion d’endorphines, surnommées « hormones du plaisir ».
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Comment se vider le cœur ?
Comment se libérer de ses émotions Mis à jour le 25 février 2021 L’émotion est un sentiment qui se produit sous l’influence d’un événement extérieur. L’émotion est au cœur de l’être humain, elle est au centre de toute relation. Son intensité varie d’une personne à l’autre. Certaines émotions ont des effets dynamisants et d’autres ont des effets perturbants. Etre à l’écoute de ses émotions, c’est accueillir cet instant particulier d’état d’être permettant de développer une meilleure conscience de soi. C’est aussi être en mesure d’identifier celles qui nous sont inconfortables pour s’en libérer.
Voici quelques exercices pour vider son « bol émotionnel ». L’étirement du mollet Il a été observé que les tendons se raccourcissent pour protéger l’individu des dangers qu’il perçoit. La cause est une tendance réflexe du cerveau à se retirer ou à retenir. Ainsi, l’étirement du mollet favorise l’élimination des blocages, la communication et la concentration.-Placez-vous en face d’un mur, à une distance légèrement supérieure à celle des bras.-Avancez, fléchissez une jambe en avant et gardez l’autre tendue avec le talon fermement plaqué au sol.-Expirez et penchez-vous contre le mur en maintenant l’alignement du corps, depuis la nuque jusqu’aux talons.
Le poids du corps devra être sur la jambe avant et les bras seront fléchis.-Pour favoriser l’étirement, fléchissez la jambe à l’avant en gardant le talon fermement appuyé contre le sol.-Faites les deux côtés. Boire régulièrement de l’eau Votre corps a besoin d’être hydraté pour bien fonctionner.
- On pourrait le comparer à une éponge.
- Souvenez-vous de l’état de l’éponge que vous n’avez pas utilisée pendant plusieurs jours Comme l’éponge, votre corps a besoin d’eau pour que toutes ses fonctions soient facilitées.
- Ainsi, le flux de l’énergie et l’élimination des toxines sont favorisées.
- La stagnation des énergies et des toxines engendrent des états d’être inconfortables.
L’expression créative Vise à libérer tout ce qui n’a pas pu être exprimé. On l’appelle aussi « le trop plein ». Il s’agit de vous laisser aller à dessiner, écrire, chanter, danser, jouer Testez l’effet de chanter ou danser sans musique pendant 5 minutes ! Votre gratitude Qui mieux que vous savez ce qui a été favorable dans votre journée ? A la fin d’une journée, demandez-vous ce qui vous a fait du bien, ce qui a été positif pour vous et appréciez leurs effets.
Et, pour aller plus loin, vous pouvez aussi remplir votre « recueil de gratitudes » dans lequel vous indiquez régulièrement vos meilleurs moments ! La respiration cohérente Il est question de respirer lentement “comme si” votre cœur était votre bouche ou votre nez. Le flux d’air passe “à travers” le cœur physique, le muscle cardiaque :- A l’inspiration (5 ou 6 secondes), visualisez, ressentez l’air entrer par le cœur puis dans les poumons,- A l’expiration (5 ou 6 secondes), imaginez, ressentez l’air sortir par le cœur.Au bout d’une dizaine de respirations complètes, l’effet calmant et réharmonisant se met en place.Au bout d’une dizaine de minutes, l’effet curatif prend place.Pour mieux débuter, pendant tout l’exercice, la main ou les doigts sont posés sur le cœur.
Les effets libérateurs des essences de Vies Doan Vitae Donald Doan a mis au point des synergies d’huiles essentielles 100% naturelles et sans aucun additif. Il les a créées selon un procédé unique et ancestral permettant à l’énergie vitale de chaque composante de demeurer intacte et d’être transférée dans chacune des Essences.
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Quel est le siège des sentiments ?
Le cœur est-il le siège des sentiments ? De la volatilité de l’âme C. RÉGNIER, Société internationale d’histoire de la médecine, Paris Dématérialisé, sa fonction hémodynamique (longtemps) ignorée, le cœur est bardé d’une puissante symbolique : creuset des passions, artisan et victime des sentiments, réceptacle des bonheurs et des chagrins, symbole du courage et de la vie, en résumé, siège contesté de l’âme.
De l’Égypte ancienne à l’Europe chrétienne, le cœur n’a cessé de distiller ses légendes La langue française collectionne les « mots du cœur », ceux qui donnent à ce muscle toute sa « sentimentalité humaine » : le souvenir, la communication et l’émission-réception des passions. Se substituant au cerveau, le cœur se souvient, il gouverne la mémoire : loin des yeux, loin du cœur, d’ailleurs, on garde sur le cœur, ce que l’on ne veut pas oublier.
Au XVIe siècle, apprendre par cœur se disait recorder. Le cœur symbolise aussi la communication, il préside aux accords, concordats, à la concorde et à la cordialité de cum cordia, les « cœurs ensemble », mais il est aussi responsable des discordes et désaccords.
Son domaine de prédilection demeure la production, la capture et la transformation des passions, des vertus et des vices : cœur de pierre, cœur sur la main, rancœur, cœur-joie, cœur ouvert, contre-cœur, franc-cœur, cœur gros, cœur au ventre, cœur fidèle, bourreau des cœurs, noble cœur, cœur de lion.
Exposé directement aux sentiments qu’il façonne et à ceux qu’il reçoit, le cœur est aussi arraché, brisé, fendu, crevé, gonflé, serré, percé. Au fil des siècles, les hommes, médecins et philosophes en particulier, s’interrogèrent sur la localisation anatomique de cette âme dont la volatilité absolue ne pouvait être admise indéfiniment ; comme siège de l’âme, le cœur fut concurrencé par le cerveau, le foie, la rate, le sang.
- Mythologie et mystique cardiaques reposent sur des croyances populaires, des chimères, des systèmes philosophiques, des images littéraires, des démonstrations.
- Tout débute en Égypte ancienne.
- La pesée du cœur en Égypte ancienne représenté dans le Papyrus Imenemsaouf (XXIe dynastie de Tanis).
- Musée du Louvre.
Paris. Sainte Catherine de Sienne présentant le cœur de Jésus par Guidoccio Cozzarelli (1450-1517). Pinacothèque de Sienne. Tapisserie en laine et soie représentant le don du cœur (vers 1400-1410). Musée du Louvre. Paris. Livre en forme de cœur du XVe siècle.
- Le livre d’heures à l’usage d’Amiens.
- Bibliothèque Nationale de France.
- Paris Reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne (1514).
- Musée Dobrée. Nantes.
- Pesée du cœur et jugement d’Osiris : le mythe de la pureté Pour les Égyptiens, le cœur était à la fois agent et signe de la vie ; organe central de l’homme et centre vital, réceptacle de toutes les émotions, il figurait comme le siège de l’intelligence.
Plusieurs noms désignaient le cœur : haty, le muscle cardiaque, ib le cœur liturgique et affectif et cardia son aire de projection médiastinale (mal définie). Ces mots couramment employés l’un pour l’autre ajoutèrent d’autant à la confusion entre anatomie et symbolisme.
- Le Traité du cœur du papyrus d’Ebers (1 600 ans avant J.-C.) évoque les bons et les mauvais rapports qu’entretiennent le ib et le cœur haty.
- Médecins et prêtres égyptiens considéraient que les souffrances de l’un avaient des répercussions sur le fonctionnement de l’autre.
- Pour les Égyptiens, l’être comportait un bâ, improprement traduit par l’âme, une ombre et un corps (djet).
Ce dernier devait demeurer intact pour que le ka, double spirituel, puisse accéder au monde souterrain, ce qui explique la complexité des rites funéraires visant à conserver l’intégrité physique du défunt. Au cours de la momification, le cœur laissé in situ subissait l’épreuve de la pesée également appelée jugement d’Osiris ; s’il était détruit accidentellement, le défunt était voué à une mort éternelle.
- C’est Thot, le dieu de la Justice à tête d’ibis, qui pesait le cœur pour en apprécier la pureté.
- Thot était également le gardien du calendrier, le maître de l’écriture, de la parole, de la pensée, le dieu des magiciens.
- L’opération consistait à déposer le cœur sur un plateau d’une balance et sur l’autre plateau une plume à l’effigie de Maât, fille du soleil, déesse de la Vérité.
Si le cœur était plus lourd que la plume, le corps du défunt était dévoré par un lion à tête de crocodile ; sinon Osiris, maître du royaume des morts, lui ouvrait les portes du paradis. À partir du Moyen-Empire (2060-1786), les prêtres autorisèrent l’extraction des cœurs chargés de péchés et leur substitution par des scarabées symbolisant le souffle de la vie.
De l’âme à la raison La physiologie hippocratico-galénique affirmait que le cœur propulsait de l’air chaud dans les artères ; en effet, lorsqu’ils disséquaient les organes vasculaires, les praticiens de l’Antiquité observaient la vacuité du ventricule gauche et des artères, d’où cette croyance d’un air chaud circulant dans le réseau vasculaire.
Selon cette théorie, le sang était réchauffé dans le ventricule droit alors que les oreillettes jouaient le rôle d’un soufflet. Les écrits hippocratiques (rédigés entre le Ve et le IVe siècle avant J.-C.) indiquent : L’intelligence de l’homme est innée dans le ventricule gauche et commande au reste de l’âme.
- Des « sucs » bons ou mauvais, reflets des pensées intimes, étaient donc fabriqués dans le cœur qui les (re) distribuait à tous les autres organes.
- René Descartes (1596-1650) lia étroitement le cœur, le cerveau et la glande pinéale (l’épiphyse).
- Pour le philosophe, l’âme logeait dans tout le corps en raison de son indivisibilité et de son caractère immatériel.
Si le cœur et le cerveau demeuraient les territoires d’élection de l’âme, il fallait compter sur les innombrables canaux qui parcouraient l’organisme pour que l’âme se répande dans tout le corps. Pour Descartes, le cœur était le siège incontesté des émotions parce que nous percevons en lui les passions du corps qui se manifestent par une modification et une conscience accrues du rythme cardiaque.
Pour sa part, le cerveau collecte les informations captées et véhiculées par les organes des sens, ceux-ci participant à l’expression des fonctions corporelles de l’âme. Cependant il fallait bien rechercher ce lieu privilégié où l’âme exerçait ses fonctions. le poste de commande se trouvait – selon Descartes – dans cette glande fort petite située dans le milieu de sa substance,
Il s’agissait de la glande pinéale (ou épiphyse) Un symbole d’immortalité, de souffrance et d’amour Prenant à son compte la physiologie antique, l’Occident chrétien situait également l’âme dans le cœur, d’où la symbolique de l’immortalité. Le cœur devint l’expression de la souffrance pour le Christ et de l’amour pour la Vierge.
Dès le début de l’ère chrétienne, le cœur fut investi d’une puissante symbolique religieuse : la Bible mentionne 85 fois son nom qui est employé le plus souvent au sens figuré. On lit dans Jérémie : Mon cœur souffre au-dedans de moi (Jer.8,18), Mes entrailles ! mes entrailles ! je souffre au-dedans de mon cœur (Jer.4,19) ou encore Mon cœur est brisé au-dedans de moi (Jer.23,9).
Le culte du « cœur souffrant » se rapporte à la sixième blessure du Christ après celle du côté droit et les quatre plaies des mains et des pieds. La blessure au cœur de Jésus résulte de l’impiété des hommes, comme le rappelle sainte Hildegarde (1098-1179) dans son manuel de médecine : les douleurs cardiaques constituent pour les hommes un message de Dieu les incitant à modifier leurs habitudes de vie et mettre un terme à leurs conflits intimes.
- Le culte du « sacré-cœur » trouve son origine au XIIIe siècle dans le couvent cistercien d’Eisleben (Saxe) où sainte Gertrude (~1256-~1302) se mit en extase pour louer le cœur de Marie, symbole de l’amour maternel.
- Le culte du « cœur flamboyant de Jésus », dispensateur de chaleur humaine et d’amour, remonte au XVIe siècle lorsque sainte Thérèse de Jésus (1525-1582) en fit son attribut ; il devait rappeler aux croyants la Passion et leurs propres péchés.
Les autorités ecclésiastiques étaient plutôt hostiles au développement de ces « rites cardiaques » mais la pression populaire et celle des Jésuites, lui firent tolérer, en plein siècle de la Raison, le culte du sacré-cœur. Du Moyen-Âge au XVIIIe siècle, le culte du cœur fut très présent dans les rites funéraires des rois de France (par la grâce de Dieu) ; leur cœur était inhumé séparément lors de ferventes cérémonies populaires.
Le cœur royal symbolisait le pouvoir spirituel du souverain, son âme, sa raison et ses qualités humaines (courage, vaillance, pureté, amour). Ainsi, Henri IV, assassiné le 4 mai 1610, fut porté en la basilique de Saint-Denis le 18 juin. Son cœur ouvert, nettoyé dans de l’huile de térébenthine, séché, farci de plantes aromatiques fut disposé dans un sac de toile cirée, enfermé dans une boîte de plomb et placé dans un reliquaire.
Après avoir été exposé trois jours en l’église Saint-Louis de Paris, il partit le 9 mai pour l’église Saint-Thomas du collège des Jésuites de La Flèche (Sarthe). Escorté par douze cavaliers portant un flambeau, le cœur royal reposait sur les genoux de son confesseur le père Coton.
- À Nogent-le-Rotrou, La Ferté-Bernard, Chartres, Le Mans, une foule immense attendait le convoi et embrassa le coffret renfermant la royale relique.
- Le 18 mai, le cœur arrivait à la Flèche, passait sous un arc de triomphe ; au cours de la cérémonie, le Père Coton déclara : « Voilà le cœur de la France qui repose en ce lieu qu’il a choisi lui-même pour servir de sauvegarde aux bons et de bouclier aux méchants.
» En 1793, les deux cœurs royaux de La Flèche — celui de Marie de Médicis avait rejoint celui d’Henri IV en 1642 — furent brûlés en place publique. Il était une fois le cœur Au centre du corps humain, palpitant, bruyant, palpable, le cœur se voit, s’entend, accélère, ralentit, s’arrête, fait mal ; rien d’étonnant à ce qu’il soit associé à toutes les passions humaines et aux sentiments de l’homme.
Depuis la nuit des temps, dans toutes les civilisations, il s’est chargé d’une symbolique puissante et se trouve bien au cœur de la vie organique et spirituelle. Toutes les religions du monde s’en sont emparées pour en faire un acteur de premier plan dans la compréhension des rapports entre l’homme et le divin.
: Le cœur est-il le siège des sentiments ? De la volatilité de l’âme
Quels sont les symptômes d’un coeur brisé ?
Article du Professeur E. Benit pour le magazine Coeur & Artères Les synonymes du syndrôme du cœur brisé sont les suivants : Syndrome de Tako Tsubo (STT), ballonnement apical transitoire et cardiomyopathie induite par le stress. Tako Tsubo est une maladie du muscle cardiaque (myocarde) dans laquelle une partie du ventricule gauche cesse soudainement de se contracter correctement, souvent après un stress émotionnel ou une douleur intense (généralement chez les femmes) ou après un effort physique extrême (généralement chez les hommes). Elle est probablement due à la sécrétion d’une énorme quantité de catécholamines (hormones du stress) provoquée par un stress, une douleur intense ou par un effort extrême. On pense que les catécholamines ont un effet toxique sur le cœur (cette cardiotoxicité pourrait être causée par exemple par des spasmes sévères de la microcirculation).
Les symptômes sont généralement les mêmes que ceux d’une crise cardiaque : douleur et/ou pression dans la poitrine, essoufflement, transpiration, palpitations, perte de conscience, etc. Sur l’électrocardiogramme, on peut observer une élévation ou un sous-décallage du segment ST, des ondes T négatives comme dans un infarctus du myocarde ou un temps QT prolongé, très typique d’un Tako Tsubo.
Une échocardiographie transthoracique réalisée à la phase aiguë et éventuellement avec l’aide de l’intelligence artificielle, peut aider à diagnostiquer un Tako Tsubo. Parfois, des complications graves peuvent survenir, comme une insuffisance cardiaque aiguë, voire un choc cardiogénique dû à une perte de contractilité du ventricule gauche ou une fibrillation ventriculaire.
- Une coronarographie réalisée en urgence montre généralement des artères coronaires normales, mais une zone étendue de contractilité fortement réduite (akinésie) non corrélée avec le territoire de perfusion d’une artère coronaire particulière.
- L’augmentation des enzymes cardiaques appelées troponines (comme lors d’une crise cardiaque) est également limitée.
Compte tenu de l’hypothèse selon laquelle la cause d’un Tako Tsubo est une réaction anormale à la sécrétion de catécholamines, les patients sont généralement traités par des bêta-bloquants et, en cas d’insuffisance cardiaque, par des diurétiques et des inhibiteurs de l’ECA (enzyme de conversion de l’angiotensine) ou des ARA (antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II).
La cardiomyopathie est réversible et se rétablit après quelques semaines. La maladie peut récidiver. Un Tako Tsubo est souvent causé par un stress intense, il faut donc l’éviter autant que possible ! On ne sait pas vraiment pourquoi les femmes sont plus susceptibles d’avoir un « cœur brisé » que les hommes.
Les hormones sexuelles jouent-elles un rôle ? Les femmes produisent-elles plus d’hormones de stress que les hommes dans les situations stressantes ? Les artères féminines sont-elles plus sensibles aux hormones de stress ? Les hommes sont-ils mieux protégés contre le stress ? Nous ne pouvons pas répondre à cette question pour l’instant.
Pourquoi j’ai le coeur brisé ?
Un syndrome qui touche davantage les femmes – Le syndrome du cœur brisé est causé par “un stress émotionnel grave et soudain” qui va libérer un grand nombre “d’hormones de stress dans l’organisme”, précise le Dr Marcus St. John, également cardiologue.
Ce phénomène va temporairement empêcher le cœur de fonctionner normalement puisque l’organe sera moins capable de “pomper efficacement et de manière régulière”, ajoute le spécialiste. Dans certains cas, un chagrin, une maladie grave et soudaine, des problèmes financiers et le fait d’être victime de violences domestiques, d’une agression ou d’une catastrophe naturelle peuvent également entraîner un syndrome du cœur brisé”, indique la British Heart Foundation,
Sur le même sujet ⋙ Six conseils d’un psychologue pour se remettre d’une rupture ⋙ Rupture : pourquoi nous n’avons pas faim quand nous avons le cœur brisé ? La science a la réponse Selon l’organisation caritative, ce syndrome peut “se développer à tout âge, mais touche généralement plus de femmes que d’hommes”,
- Heureusement les symptômes ne sont pas irréversibles, les malades “se rétablissent généralement quelques jours à quelques semaines plus tard”, rassure le Dr Kurt W. Kaulback.
- Les fonctions cardiaques peuvent revenir à la normale avec le temps, de bonnes habitudes de vie et des médicaments”, conclut de son côté le Dr Marcus St.
John. Si vous ressentez un de ces symptômes, il est important de consulter un médecin. ▬▬▬▬▬▬▬ 🚨 ATTENDEZ ! Vous avez aimé cet article, et vous voulez nous soutenir ? 💡 Connectez-vous gratuitement à votre espace NEON. Ça vous permet d’être alerté·e de nos prochains articles sur le même sujet (vous pouvez cliquer ce sujet” en haut de cette page), vous abonner à nos newsletters ( un best-of hebdo et notre NL sexo ) et sauvegarder vos articles pour plus tard.
Pourquoi j’ai mal au cœur quand je suis triste ?
Le syndrome du cœur brisé, ça existe ! – Des chercheurs de l’université John Hopkins (Baltimore) ont décrit plus précisément le “syndrome des cœurs brisés” ou “cardiomyopathie de stress” 1, En 1999, l’équipe des professeurs Champion et Wittstein notait le caractère inhabituel de certains patients arrivant au centre se plaignant d’attaques cardiaques,
Parmi eux, une forte proportion de femmes ménopausées qui venaient d’être victimes d’une émotion intense juste avant leur accident. ” L’accumulation de stress conduit à une fragilité émotionnelle, qui peut aboutir à une paralysie du muscle cardiaque. Le cœur se met en état de sidération face à l’événement de trop, qui aurait pu être anodin en d’autres circonstances.
C’est le Tako-tsubo, syndrome du cœur brisé ou cardiomyopathie de stress “, commente le Pr Claire Mounier-Véhier, cardiologue au CHU de Lille et co-fondatrice de Agir pour le Cœur des Femmes. Pour mieux comprendre le phénomène, ces chercheurs ont collecté les électrocardiogrammes et différents dosages biochimiques de 19 patients souffrant de cardiomyopathie de stress, caractérisée par un spasme dans la poitrine et un affaiblissement général,
Parmi les événements qui avaient amené ces malheureux à consulter, les chercheurs ont répertorié : un accident, un vol à main armée, une violente dispute et même une surprise d’anniversaire ! L’âge moyen de ces personnes était de 63 ans et 95 % étaient des femmes. Ils les ont ensuite comparés avec 7 patients atteints “de crises cardiaques classiques”.
” se manifeste par des symptômes proches de l’infarctus, principalement chez la femme plutôt anxieuse, plus particulièrement au moment de la ménopause et chez les personnes en situation de précarité. C’est une urgence cardio-vasculaire encore trop méconnue, à prendre très au sérieux, tout particulièrement en cette période de Covid “, poursuit le Pr Claire Mounier-Véhier.
Pourquoi avoir le coeur brisé fait si mal ?
La question intrigue les scientifiques depuis longtemps : que se passe-t-il dans la tête d’une personne lors d’une rupture amoureuse ? Plusieurs équipes de scientifiques se sont penchées sur la question de ce qu’on pourrait nommer la maladie de l’Anamour (comme dirait Serge Gainsbourg).
Ce mystérieux syndrome qui vous pousse à envoyer trente textos à votre ex en moins de 15 minutes, à vous enfiler une bouteille de whisky sur le week-end ou bien encore à quitter votre emploi, parce que “plus rien n’en vaut la peine!” Ironie de l’histoire, les hormones impliquées dans la déception amoureuse sont les mêmes que celles qui provoquent les liens amoureux.
Contrairement à ce que l’on peut entendre parfois, avoir le cœur brisé n’inflige aucune douleur physique. Des chercheurs ont observé le cerveau de patients ayant subi une déception amoureuse à l’aide d’IRM. Résultat, aucune activité anormale n’a été constatée dans la région du cerveau associée à la douleur physique.
- Cependant, une déception amoureuse entraîne la libération des hormones liées au stress, comme le cortisol ou l’adrénaline.
- Ce qui se traduit par des nausées, une sensation de manque d’air ou bien encore par un ralentissement du rythme cardiaque (la cardiomyopathie), ce qui peut être fatal dans certains cas,
Une période de sevrage d’au moins trois mois En 2010, une équipe de scientifiques de l’Université Rutgers à New York (États-Unis) a demandé à dix femmes et cinq hommes victimes d’une déception sentimentale mais encore “intensément amoureux” de regarder des photos de leur ex,
- Pendant ce temps-là, les scientifiques ont réalisé des IRM pour évaluer ce qu’il se passait dans leur tête.
- Résultat, les analyses ont montré que leur activité cérébrale était similaire à celle d’un toxicomane en crise de manque quand il n’a pas de cocaïne.
- Autrement dit, quand on tombe amoureux, c’est comme devenir accro à une drogue.
En l’occurrence, la dopamine, l’hormone du désir, du bonheur et des bonnes surprises. Le cerveau en demande toujours plus, ce qui explique ce sentiment de manque qui tourne parfois à l’obsession au début d’une histoire d’amour. Du style : “Tu raccroches le premier, non, c’est toi en premier”.
Mais cette douce période n’a qu’un temps, comme vous le savez. Le cerveau finit par s’habituer, lui-aussi. Au moment de la rupture, une nouvelle phase d’amour obsessionnel s’enclenche. Mais dans le sens inverse. D’où un fort sentiment de manque. Au cours de cette phase, il arrive que le cerveau tente de retrouver du plaisir afin de stimuler la production de dopamine.
Du coup, on a tendance à compenser sur la nourriture. Le cerveau humain aurait besoin de trois mois en moyenne pour se sevrer, d’après les conclusions d’une étude parue début 2015. Comme on dit dans ces moments-là : “Avec le temps, la douleur disparaît”.