Une santé mentale saine: une vie équilibrée – Il suffit de peu pour éveiller l’espoir
Favoriser l’établissement de relations saines et positives. Avoir un bon sens de l’humour. Le rire est en effet très bon pour la santé mentale! Ne faire qu’une seule chose à la fois. Apprendre à profiter pleinement du moment présent. Ne pas négliger ses passe‑temps. Ils contribuent à garder le cerveau actif! Faire du bénévolat dans sa collectivité. Le bénévolat est profitable pour la collectivité et contribue à améliorer le mieux‑être. Se fixer des objectifs réalistes; le fait de les atteindre donne de la confiance et un sentiment de satisfaction. Demeurer actif. L’activité physique contribue au mieux‑être psychologique ainsi qu’à la réduction de la dépression, du stress et de l’anxiété. Prendre quelques minutes chaque jour pour fermer les yeux, prendre quelques grandes respirations et se détacher de son environnement. Cela contribue à diminuer la tension artérielle et à calmer l’esprit. « Collectionner » les beaux moments. Se souvenir de moments heureux, de réconfort, de paix intérieure ou de tout autre moment positif. Dresser chaque jour une liste de trois choses pour lesquelles on est reconnaissant. La gratitude renforce le système immunitaire.
Pour en savoir plus sur la manière d’améliorer sa santé mentale, visitez l’ Association canadienne pour la santé mentale,
Contents
- 1 Quel sont les 3 aspects de la santé mental ?
- 2 Comment savoir si on est atteint d’une maladie mentale ?
- 3 Est-ce que la folie se soigne ?
- 4 Comment résoudre les problèmes psychologiques ?
- 5 Quelle est la maladie mentale la plus dangereuse ?
- 6 Comment commence la folie ?
- 7 Comment reconnaître une personne qui va mal ?
- 8 C’est quoi la schizophrénie affective ?
- 9 Pourquoi je suis faible psychologiquement ?
- 10 Comment renforcer son corps et son mental ?
- 11 Quelles sont les causes de la santé mentale ?
Quel sont les 3 aspects de la santé mental ?
Les trois dimensions de la santé mentale –
- La santé mentale positive qui recouvre le bien-être, l’épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d’agir de l’individu dans ses rôles sociaux.
- La détresse psychologique réactionnelle (induite par les situations éprouvantes et difficultés existentielles (deuil, échec relationnel, scolaire.), qui n’est pas forcément révélatrice d’un trouble mental. Les symptômes, relativement communs et le plus souvent anxieux ou dépressifs, apparaissent généralement dans un contexte d’accidents de la vie ou d’événements stressants et peuvent être transitoires. Dans la majorité des cas, les personnes en détresse psychologique ne nécessitent pas de soins spécialisés. Toutefois, mal repérée ou mal accompagnée, la détresse psychologique peut faire basculer la personne dans une maladie ou multiplier les difficultés sociales. Lorsqu’elle est temporaire et fait suite à un événement stressant, elle est considérée comme une réaction adaptative normale. En revanche, lorsqu’elle devient intense et perdure, elle peut constituer l’indicateur d’un trouble psychique.
- Les troubles psychiatriques de durée variable, plus ou moins sévères et/ou handicapants, qui se réfèrent à des classifications diagnostiques renvoyant à des critères, à des actions thérapeutiques ciblées, et qui relèvent d’une prise en charge médicale. Les conséquences liées aux affections psychiatriques peuvent être majeures :
- handicaps,
- décès prématurés,
- discrimination et exclusion.
Comment savoir si on est atteint d’une maladie mentale ?
Dépression – En 2019, 280 millions de personnes présentaient une dépression, dont 23 millions d’enfants et d’adolescents (1). La dépression diffère des sautes d’humeur habituelles et des réactions émotionnelles passagères face aux problèmes du quotidien.
- Lors d’un épisode dépressif, l’individu présente une humeur morose (sentiment de tristesse, d’irritabilité, de vide) ou une perte de plaisir ou d’intérêt pour les activités, pendant la majeure partie de la journée, presque tous les jours, pendant au moins deux semaines.
- Plusieurs autres symptômes peuvent également être présents : difficultés de concentration, sentiment de culpabilité excessive ou dévalorisation de soi, sentiment de désespoir face à l’avenir, pensées de mort ou de suicide, sommeil perturbé, changements d’appétit ou de poids, et sentiment de grande fatigue ou de manque d’énergie.
Les personnes dépressives sont plus exposées au risque de suicide. Cependant, des traitements psychologiques efficaces existent et, en fonction de l’âge et de la gravité de la dépression, des traitements médicamenteux peuvent aussi être envisagés.
Est-ce que la folie se soigne ?
Peut-on guérir totalement d’une maladie mentale ? Le terme de guérison est toujours difficile à définir dans la mesure où l’idéal qu’il représente n’est que rarement, voire jamais, atteint. La guérison peut s’interpréter comme la réduction de la maladie à un épisode à mettre entre parenthèses avec un retour intégral à l’état antérieur, ou plutôt comme le retour à un état de santé.
On parle alors de rétablissement, notion qui peut sous-entendre qu’un équilibre nouveau est atteint, non nécessairement identique à l’équilibre d’avant la maladie. Il serait bien simpliste de présenter par exemple un épisode dépressif comme une sorte d’angine que le traitement antidépresseur guérirait comme l’antibiotique soigne l’infection des amygdales.
En réalité, qu’il s’agisse de maladie mentale ou de maladie physique, il est quasiment impossible d’affirmer qu’un épisode pathologique ne laisse aucune trace. Le souvenir d’un épisode infectieux est stocké dans la mémoire immunologique du sujet, ce qui lui permettra, s’il rencontre à nouveau le même agent pathogène (bactérie, virus ou parasite), de se défendre efficacement.
C’est sur cette mémoire immunitaire que repose l’efficacité des vaccins. Il apparaît même de plus en plus évident qu’il vaut mieux s’exposer aux différents agents pathogènes de l’environnement, et qu’un développement dans un milieu aseptisé augmente la sensibilité aux infections. À l’inverse, dans le phénomène allergique, chaque nouvelle rencontre avec l’allergène provoque une réaction qui peut être de plus en plus intense et dangereuse.
La fracture osseuse laisse une trace sous la forme d’un cal de consolidation, visible à la radiographie. Une brûlure, une coupure, une plaie, un traumatisme laissent une cicatrice sur la peau. Un cancer ébranle l’organisme et les traitements qu’il nécessite endommagent de nombreux organes
Comment résoudre les problèmes psychologiques ?
Vous connaissez un proche en difficulté psychique? Découvrez ici les conseils sur la façon d’aborder le problème. Rédacteur: Dr Nicolas Neveux, Psychiatre à Paris, formé en Thérapie Cognitive et Comportementale (AFTCC) et en Thérapie Interpersonnelle (IFTIP), mail: [email protected] L’essentiel:
- hors cas d’urgence, ne pas s’opposer frontalement au proche qui souffre.
- ne pas le faire culpabiliser.
- le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d’organiser la stratégie thérapeutique (voir sur cette page pour les différences entre psychiatre ou psychologue ).
- la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) ou la Thérapie Interpersonnelle (TIP) sont à privilégier dans cette situation.
- si votre proche refuse de consulter, vous pouvez consulter un psychiatre afin de vous conseiller sur la façon de l’aider.
- en cas d’urgence, notamment d’idées suicidaires, l’hospitalisation est nécessaire pour votre proche, quitte à s’opposer à lui.
Essayer d’aider un proche qui souffre d’un problème psy Difficile question Autant on peut espérer que ce site vous aura convaincu de la nécessité de rechercher l’aide nécessaire si quelque chose vous alarme, autant il en va tout autrement d’un membre de votre entourage.
Comment éviter la maladie mentale ?
Appui sur des liens intersectoriels – Pour promouvoir la santé mentale, il est nécessaire de mettre en place des politiques et des programmes conjoints dans les secteurs gouvernementaux et d’entreprises, incluant la santé, l’éducation, l’emploi, la justice, l’environnement, les finances, le logement ainsi que la prévention et le traitement de la maladie.
Quelle est la maladie mentale la plus dangereuse ?
1 La violence des malades mentaux a été constamment décrite dans les premiers travaux qui ont fondé la clinique psychiatrique. Elle a fait l’objet d’analyses cliniques pertinentes par Pinel, Esquirol, Chaslin, Falret, Legrand du Saulle, Régis ou Rogues de Fursac.
Blanche, dans L’homicide des aliénés, en proposait en 1878 une analyse extensive. Marc en 1840, Simon ou Tardieu en 1886, Joly ou Maudsley en 1888 ont apporté dans ces domaines des contributions d’une surprenante actualité.2 Depuis que la psychiatrie est entrée, dans les années 1960, dans une ère thérapeutique disposant des antipsychotiques, des antidépresseurs et des thymorégulateurs, les mises en garde des aliénistes qui ont créé la clinique en intégrant la possible violence des malades mentaux ont sûrement été en partie oubliées et les passages à l’acte criminels médicolégaux des malades mentaux créent l’effroi, la peur et l’insécurité chez les soignants, comme si le modèle thérapeutique et ambulatoire de la psychiatrie avait effacé une clinique psycho-criminologique qui appartient pourtant à notre pratique quotidienne,3 Notre travail s’appuie sur une alliance d’équipes francophones acceptant de travailler sur les rapports entre la psychiatrie et la violence, à l’image du site internet maintenant reconnu, hébergé à Montréal qui reste précurseur ( http://www.psychiatrieviolence.ca/ ).
Le rapprochement des regards entre Jean-Luc Dubreucq, Frédéric Millaud, Christian Joyal, à Montréal, et de Bruno Gravier à Lausanne, tel que nous avons pu le réaliser dans plusieurs sessions de travail, nous a amené à confronter nos pratiques et nos réflexions vers des propositions recommandations de bonne pratique,4 Le problème de la violence des malades mentaux a toujours oscillé entre une stigmatisation sans nuance et une affirmation non moins militante de l’absence de dangerosité du malade mental,
- Pendant longtemps, violence et maladie mentale ont été associées avant que des études internationales diffusées par les sociétés scientifiques proposent une position inverse à partir des années 1980.
- En 1987, par exemple, la National Mental Health Association rappelait que « les personnes atteintes de maladie mentale ne sont pas plus à risque de réaliser un crime que les autres membres de la population générale » pour autant que les problèmes de prise d’alcool et de drogue soient exclus.
Régis Cousin le formulait clairement dans notre pays de la façon suivante : « la majorité des crimes sont commis par des délinquants ne présentant pas de pathologie mentale, peu de criminels présentent des troubles ». Pourtant, l’opinion publique, outre-Atlantique comme en Europe, a une vision très stigmatisante de la maladie mentale comme facteur de premier rang du crime :
aux Etats-Unis, 61 % des Américains pensent encore qu’un schizophrène agressera une autre personne ;en France, dans les enquêtes d’opinion, la schizophrénie est associée au danger et au passage à l’acte, comme dans l’enquête Ipsos 2002 sur l’image de la schizophrénie auprès du grand public où la maladie est assimilée, pour 69 % des Français, à « folie, démence, cinglé, barjot » ; pour 16 %à : « violence, peur, danger, criminels en série », et pour laquelle 48 % des personnes interrogées pensent que les schizophrènes sont dangereux pour les autres.
5 Des crimes très médiatisés récents ont renforcé ces positions dans notre société insécurisée, crimes commis par des malades mentaux reconnus en tant que tels ou crimes tellement horribles que l’opinion publique ne pouvait que les assimiler au crime d’un malade mental.6 Quatre catégories d’études peuvent être répertoriées dans ce domaine.
étude d’échantillons de la population générale ;étude de suivis de patients à la sortie de l’hospitalisation ;étude de devenir de cohorte de nouveau-nés ;étude d’une population d’homicides.
7 Nous reprendrons dans les grandes lignes quelques-unes des plus significatives pouvant contribuer à donner des indicateurs chiffrés sur le risque de violence chez les schizophrènes ou les patients atteints de troubles bipolaires, puis nous tenterons de dégager des recommandations pour la prise en charge et le traitement des patients pouvant être violents dans l’évolution de leur maladie.8 Swanson et al,
, en 1990, ont étudié 8066 hommes et femmes. Sur cette population, 114 hommes et femmes schizophrènes ont été isolés et étudiés par rapport à la violence avouée par le patient envers autrui, dans l’année passée avant l’évaluation de l’enquête. Pour la schizophrénie et les troubles schizophréniformes, la violence avouée à autrui dans l’année passée est d’environ 12,7 %de la population, sans abus d’alcool ou de drogue de 8,4 %, passant à 30,3 % avec abus d’alcool ou de drogue.
Dans cette même étude, si on isole les 282 hommes et femmes présentant des troubles dépressifs caractérisés, 11,7 % reconnaissent une violence dans l’année passée en moyenne, ils sont 3,5 % sans abus et 29,2 % avec abus de drogue ou d’alcool. Jean-Luc Dubreucq rappelle, dans la synthèse critique de ce travail, que les individus recevant un diagnostic de schizophrénie ont mentionné des actes violents dans des proportions quatre fois plus grandes que ceux sans diagnostic psychiatrique.
- Sans abus de substance, il n’existe pas de lien significativement élevé entre la violence et les troubles affectifs ou les troubles anxieux.
- L’abus de substance est fortement associé à la violence mais, même sans abus d’alcool ou de drogue, les personnes ayant un trouble mental grave ont trois à quatre fois plus de risques de commettre un acte violent.J.-L.
Dubreucq a prolongé ces travaux en 1991, 1994, 1996 et 2006,9 Lindqvist et Allebeck, en 1990, ont comparé 644 schizophrènes hommes et femmes à la population générale en utilisant comme marqueur l’existence d’un dossier criminel pour acte violent envers autrui : 8,7 % des schizophrènes ont, dans leur étude, un dossier criminel pour acte violent envers autrui versus 3,3 % dans la population générale.
On peut donc, avec Jean-Luc Dubreucq, penser que le taux de violence de personnes atteintes de schizophrénie est, après leur sortie de l’hôpital, quatre fois plus important que celui de la population générale.10 Seilagh Hodgins, dans des études réalisées en 1992 et 1993 sur une population de 82 hommes, retrouvait quatre fois plus de risque de violence chez les schizophrènes que dans la population générale et 8,4 fois plus de risque chez les schizophrènes abusant de drogue et d’alcool.11 Un important travail sur une cohorte a été réalisé par Eronen en 1996 : 86 hommes schizophrènes ont été isolés, 38 sans abus de substance et 28 avec abus, et les homicides ont été étudiés.
En reprenant ce travail avec Jean-Luc Dubreucq, nous avons constaté que, chez les hommes, le double diagnostic de schizophrénie et d’abus de drogue et d’alcool multiplie par 17 le risque de commettre un homicide par rapport à la population générale. La schizophrénie à elle seule multiplie le risque dans un facteur de 7,3 quand il n’existe pas d’abus.12 L’étude de Tiihonen, publiée en 1997, répertoriait dans une cohorte 51 hommes schizophrènes, 38 sans abus, 15 avec abus, versus 5 285 témoins.
- Elle laisse penser que la schizophrénie est associée à une élévation importante du risque de violence quand elle est concomitante à un abus de substance.
- L’élévation du risque de violence demeure significative même sans abus de substance.
- Cependant, les limites de cette étude apparaissent bien : seuls 7 patients schizophrènes avaient dans la cohorte un dossier criminel pour violence.13 Volavka et al,
ont fait un travail très intéressant en 1997 sur une population de 531 schizophrènes hommes et femmes, nous invitant à prendre en compte de façon prioritaire les données socio-économiques et la qualité de la réhabilitation du malade mental : environ 10 %des patients atteints de schizophrénie vivant dans un pays développé rapportent avoir déjà agressé physiquement une autre personne au cours de leur vie ; dans les pays en voie de développement, ce taux dépasse 30 %.
Il est d’autant plus important que la misère est présente ; les risques d’agression des schizophrènes sont significativement associés à l’âge (personne jeune), au statut socio-économique (augmentation du risque avec la précarisation), au bas niveau de scolarité et à la consommation d’alcool.14 Dans un travail réalisé par Stueve et al,
, en 1997, l’analyse a porté sur tous les troubles de l’adulte jeune. Il apparaît ainsi, comme le commente Jean-Luc Dubreucq, que la dépression majeure et les troubles anxieux ne sont pas associés à une élévation significative du risque d’acte violent, en dehors d’abus d’alcool ou de drogue.
En revanche, les troubles psychotiques et le trouble bipolaire sans abus de substance demeurent significativement associés à la violence. Dans un travail réalisé en Australie par Wallace, en 1998, le risque de violence concerne 19 % des 64 hommes explorés. Il rapporte ce risque majoré à l’influence de la désinstitutionnalisation,15 Dans le travail de Mullen, en 2000, la violence des schizophrènes est explorée sur leur vie entière versus un groupe de témoins appareillés.
Le critère de la mesure de la violence est l’existence d’un dossier criminel pour acte violent. La schizophrénie est à l’origine d’une majoration du risque de violence dans un facteur 7 et l’abus de substances augmente ce lien.16 Dans un travail d’Arseneault s’intéressant à 39 hommes et femmes schizophrènes jeunes et 172 états dépressifs majeurs, la violence est repérée par l’existence d’un dossier criminel pour acte violent, dans les 12 mois précédents.
Dans cette étude, les jeunes de 21 ans souffrant de symptômes positifs de schizophrénie risquent 2,5 fois plus un passage à l’acte violent.17 Milton, en 2001, étudie 166 premiers épisodes psychotiques et repère la violence par l’existence d’un dossier criminel. Pour lui, les symptômes psychotiques n’ont pas d’influence mesurable sur les risques de violence ; seuls sont significatifs les facteurs suivants : ne pas avoir d’emploi, être agité à l’admission ou abuser des drogues ou de l’alcool.18 Swanson et al,
en 2006 étudient la violence de 1 410 schizophrènes dans les 6 mois précédant l’investigation. Ils retrouvent une prévalence de 19,1 % de comportements violents avec 3,6 % de comportements de violences graves. Ils insistent sur le fait que, si les symptômes positifs sont associés aux violences mineures comme majeures, les symptômes négatifs ainsi que la marginalisation sont un risque de violences mineures.
Les violences mineures sont associées avec un abus de drogues ou d’alcool et des facteurs interpersonnels ou sociaux. Les violences majeures sont associées avec des symptômes psychotiques ou dépressifs, des troubles du comportement dans l’enfance et une victimisation. Les auteurs insistent sur le fait que la violence est multifactorielle et que son analyse doit être multidisciplinaire.19 Comme nous venons de le parcourir, les études du rapport entre violence et maladie mentale sont très hétérogènes : hétérogénéité de leur méthodologie, hétérogénéité pour ce qui concerne le repérage de la violence (d’une violence spontanément reconnue au fait d’avoir commis un crime en passant par l’existence d’un dossier criminel), hétérogénéité en ce qui concerne les diagnostics comme les modalités d’études, de l’association de la pathologie principale avec la consommation de drogue et d’alcool.
Toutes ces études laissent penser que la schizophrénie, mais aussi les troubles bipolaires, sont à l’origine d’un risque accru de violence et que la consommation d’alcool ou de drogue multiplie ce risque dans un facteur très significatif.20 Il faut néanmoins pondérer ces chiffres en rappelant que, dans les pays industrialisés, le taux d’homicide est compris entre 1 et 5 pour 100 000 habitants et que les troubles mentaux graves sont considérés comme responsables de 0,16 cas d’homicide pour 100 000 habitants.
Pour les homicides, les malades mentaux représentent donc entre 1 criminel sur 20 et 1 criminel sur 50, mais il ne faut pas oublier que la prise d’alcool et de drogue, très fréquente dans ces pathologies, multiplie le risque par 16 chez les hommes et par 84 chez les femmes.21 De la même façon, il ne faut pas négliger l’importance des données sociodémographiques, de la précarisation et des difficultés de réhabilitation des malades mentaux.
C’est ainsi que les caractéristiques des patients violents sont les mêmes que dans la population générale. Ce sont des patients jeunes, de sexe masculin, dont le statut socio-économique précaire est surreprésenté : pauvreté, chômage, milieu défavorisé et dont le quartier de résidence joue un rôle majeur.
L’abus de drogue et d’alcool majore le risque de violence chez un malade mental comme chez quelqu’un indemne de tout trouble mental,22 Frédéric Millaud, Jean-Luc Dubreucq et Christian Joyal nous incitent à nous intéresser plus particulièrement à quatre facteurs spécifiques dans la violence, au décours des troubles mentaux : l’existence d’une atteinte cérébrale, la présence de symptômes psychotiques, l’existence d’une personnalité psychopathique sous-jacente ou associée, l’abus d’alcool ou de drogue.
On peut aussi discuter l’importance de la symptomatologie négative et de désorganisation mais aussi des troubles cognitifs de la schizophrénie.23 Des travaux récents de Volavka, Krakowski ou Joyal isolent un groupe de malades chez lesquels la violence peut être reliée à des troubles neurologiques ou neuropsychologiques, frustres mais indéniables.
Il s’agit dans ce cas-là d’une schizophrénie plutôt indifférenciée que paranoïde ; la violence y est favorisée par des facteurs environnementaux et institutionnels marqués par une trop grande proximité entre soignants et soignés ou une intrusion dans la « bulle psychotique » du malade, survenant au moment de cette intrusion intolérable pour le patient.
Ce type de violence est décrit dans des hôpitaux psychiatriques, des CAT, des MAS, des maisons de retraiteIl est important de l’identifier pour la prévenir par des mesures d’aménagement environnemental de la prise en charge et de la traiter par des traitements appropriés parmi lesquels la littérature met en avant la clozapine, la carbamazépine, le dipropylacétamide ou le propanolol.24 D’autres patients ont une violence repérable par des signes psychotiques spécifiques.
- La symptomatologie positive passe au premier plan.
- Il n’y a pas de violence précédant l’installation de la psychose, le délire de persécution avec persécuteurs habituels nommés est repéré, associé à un syndrome d’influence et à des hallucinations auditives impérieuses.
- L’acte violent est ainsi planifié et dirigé vers le persécuteur ; le contenu délirant permet alors de prévoir le passage à l’acte ; le plus souvent l’acte a lieu au domicile familial et il est plus fréquent pendant les interruptions de traitement ou les changements thérapeutiques.
D’autres signes spécifiques doivent être notés avec attention : un délire grandiose, des rêveries diurnes d’agresser autrui, une idéation et des pratiques perverses, une fascination pour les armes ou des menaces écrites ou verbales évoquant un scénario en cours de constitution.
L’association de cette symptomatologie productive, notamment de persécution, avec des troubles dépressifs sévères et un sentiment d’incapacité ou d’indignité majore le risque.25 Peu de travaux ont été faits sur la symptomatologie négative ou déficitaire qui peut faire partie de signes précurseurs d’un passage à l’acte violent, l’homicide en particulier intrafamilial pouvant être annonciateur d’une schizophrénie méconnue.26 Seilagh Hodgins rappelle depuis toujours dans ses travaux que certains patients schizophrènes récidivent non pas tant à cause de leur psychose schizophrénique mais du fait de l’association à une personnalité psychopathique sous-jacente.
Dans ces cas, l’histoire de violences précède la psychose et son installation, et le passage à l’acte n’est pas en rapport avec le délire ou les idées de persécution ; la victime n’est pas un membre de la famille, c’est une personne de rencontre agressée par hasard dans un moment de frustration ou de refus de soumission.
Cette importante de repérer une personnalité psychopathique associée chez le schizophrène se retrouve dans toute la littérature récente et peut partiellement rejoindre le concept d’héboïdophrénie cher à la clinique française classique,27 Toutes les études, et notamment celles qui sont commentées ci-dessus, illustrent l’importance de prendre en charge l’abus de substance (alcool, cannabis ou autre drogue), qui multiplie dans un facteur souvent supérieur à 10 le risque de violence du malade mental,28 De nombreuses études nous incitent à remettre en cause nos pratiques et la désinstitutionalisation psychiatrique que connaissent tous les pays industrialisés, notamment européens.29 Dans le travail de Steadman et al,
en 1998, et ceux de Monahan et al,, il apparaît bien que, comme le commente Jean-Luc Dubreucq, les schizophrènes sans antécédent d’arrestation pour violence physique, sans pensée au scénario imaginaire à saveur violente, ayant été traités à l’hôpital l’année précédente et ayant accepté de poursuivre l’étude pendant un an, ont néanmoins été violents dans 7 % des cas au décours des 20 semaines suivant leur sortie de l’hôpital.
L’abus d’alcool ou de drogue rend compte d’une large part de la violence d’un patient, de même que leur marginalisation et leur précarisation.30 Ces deux études sont importantes pour les équipes soignantes car elles démontrent que ceux qui sont violents le sont majoritairement dans cette période charnière des vingt premières semaines après la sortie.
Pourquoi la violence est-elle plus importante statistiquement sur cette période ? Une cumulation de facteurs peut l’expliquer : la fragilité de l’alliance thérapeutique entre l’équipe de soin et le malade générant des défauts d’observance du traitement et une rupture précoce de soins, les difficultés de réinsertion et de réhabilitation des patients schizophrènes dans la cité, la fragilité des structures familiales mises à l’épreuve par la maladie de leur proche 31 Comme dans l’étude de Milton, on perçoit l’importance des facteurs socio-économiques et d’insertion et la nécessité d’un travail rapproché en réseau à la sortie afin d’articuler la prise en charge psychiatrique ambulatoire et une aide socio-éducative.32 Dans notre pratique quotidienne, un patient qui a été violent à l’admission a beaucoup plus de risque de l’être à l’hospitalisation suivante : c’est dire la nécessité de garder en mémoire l’histoire du patient et l’analyse clinique de l’épisode violent passé.33 Toutes les études posent le problème de la rupture de soins qui a un évident rapport avec la désinstitutionalisation psychiatrique connue par tous les pays industrialisés.
- Comme l’avançaient Jean-Luc Dubreucq et Frédéric Millaud : « plus on psychiatrise, moins on criminalise » et donc moins on psychiatrise, plus on désinstitutionalise et plus on criminalise.
- Il existe pour la violence des malades mentaux un rapport inverse avec la difficulté des hospitalisations sous contrainte : plus celles-ci sont en droit difficiles à réaliser, plus le risque de violence augmente.
La psychiatrie est toujours à la difficile recherche d’un équilibre entre préservation de la liberté et des droits du patient et nécessité d’imposer des soins sous contrainte dans les épisodes féconds de la maladie, notamment au début de son évolution et chez les patients ayant un défaut d’ insight,34 L’étude MacArthur, citée ci-dessus notamment par Monahan, nous rappelle que le nombre d’événements violents est inversement proportionnel à l’intensité du suivi psychiatrique : par exemple, le groupe de patients suivis toutes les 4 semaines a 4 fois plus de risque de violence que le groupe suivi hebdomadairement.35 Tous ces travaux insistent sur la nécessité de maintenir dans les pays industrialisés tentés par une désinstitutionalisation dure des capacités d’hospitalisation suffisantes, et notamment des possibilités d’accueil en urgence et dans des unités de crise préparées aux situations pouvant être marquées par la violence,36 Cette étude de la littérature internationale réalisée par plusieurs équipes francophones ayant des pratiques différentes et une législation d’internement différente va dans le sens de recommandations de bonne pratique clinique et thérapeutique ( tableau 1 ).1.
clinique paranoïde : idées de persécution, d’influence ou de grandeur : risques intrafamiliaux ou vis-à-vis des soignants ;sémiologie médicolégale préoccupante : délire grandiose, rêveries diurnes d’agresser autrui, idéation et pratiques perverses, fascination pour les armes, menaces écrites ou verbales évoquant un scénario de passage à l’acte en cours de constitutionschizophrénie évoluant sur une personnalité psychopathique : violence clastique envers le proche ou le compagnon ;clinique « pseudoneurologique » : dimension institutionnelle de la violence.clinique déficitaire ou négative marquée par des troubles cognitifs rendant plus difficile l’insertion et la réhabilitation : troubles de l’attention de la concentration ou de la mémoire autobiographique.
2. Prendre en compte spécifiquement la consommation d’alcool, de cannabis ou de toute autre drogue : prise en charge associées avec une équipe d’addictologie ? 3. Ne pas oublier que quand il y a eu violence avant ou pendant une admission précédente, le patient a un risque majoré de dangerosité pour l’admission suivante : toujours consulter un dossier médical précisément tenu à jour sur tous les critères de dangerosité et l’analyse clinique des facteurs ayant contribué à l’accès violent.4.
Chez tout patient sortant de l’hôpital et ayant présenté des troubles graves, planifier le suivi ambulatoire de façon rapprochée sur une période de 20 semaines : cette période de 20 semaines est cruciale dans toutes les études internationales sur la violence des malades mentaux.5. Utiliser des outils d’évaluation longitudinale du risque de violence.6.
Devant tout schizophrène difficile, élargir l’évaluation à un groupe de pairs et ne pas laisser seul un jeune praticien ou une équipe isolée.37 L’étude de la littérature rappelle la nécessité d’une clinique précise et évaluée longitudinalement dans sa dimension de dangerosité :
clinique paranoïde avec persécution, influence ou grandeur, à l’origine du risque de violence à l’encontre de la famille et des proches ;clinique déficitaire et de désorganisation rendant plus difficile la réhabilitation du patient et le rendant plus vulnérable à la délinquance des milieux défavorisés ;clinique d’allure neurologique et dimension institutionnelle de la violence ;clinique schizophrénique survenant sur une personnalité psychopathique, décuplant le risque de violence.
38 Tous les travaux analysés insistent sur la nécessité de prendre en compte spécifiquement la consommation d’alcool, de cannabis ou de toute autre drogue. Faut-il envisager une collaboration entre une équipe d’addictologie et une équipe psychiatrique pour multiplier les occasions d’accrocher ? C’est aussi l’importance de la substitution, notamment par la BHD, comme elle est réalisée en France pour certains patients psychotiques toxicomanes.39 Les travaux nous rappellent la nécessité de précautions particulières à prendre vis-à-vis d’un patient ayant été violent à une précédente admission et d’évaluer systématiquement les risques de récidive.40 Une autre grande règle est celle de planifier la prise en charge ambulatoire rapprochée du patient ayant été violent sur la période de 20 semaines suivant la sortie d’hôpital.41 Les patients schizophrènes ou présentant des troubles bipolaires pouvant être violents posent le problème de l’utilisation d’outils d’évaluation de la dangerosité, peu utilisés en France, mais imposent aussi aux équipes soignantes d’élargir la prise en charge par des soignants seniors, infirmiers ou infirmières qualifiés et anciens, et psychiatres seniors pouvant s’ouvrir à une présentation de patients à un groupe de pairs dans un travail d’équipe bien coordonné,
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Quels sont les facteurs qui favorisent les maladies mentales ?
Aujourd’hui, de nombreuses recherches s’intéressent aux facteurs de risque de développer une maladie mentale, parmi lesquels l’environnement joue un rôle important : stress, événements de vie, alimentation, inactivité physique, exposition à des substances psychoactives
Comment commence la folie ?
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les problèmes de santé mentale concernent environ une personne sur quatre dans le monde, La santé mentale évolue tout au long de la vie. Elle est influencée par de multiples facteurs, internes et externes.
La pandémie de COVID-19 est un bon exemple de facteur externe qui met au défi notre santé mentale. Nous pouvons ressentir un bien-être mental tout en ayant un trouble psychique. Nous pouvons aussi ressentir un mal-être mental, sans pour autant être concernés par un trouble psychique, par exemple lorsque nous vivons un évènement déstabilisant, comme une séparation ou un deuil.
Alors, quand faut-il agir ? Signes et symptômes à repérer :
Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l’intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances. Cognitifs : difficultés importantes à se concentrer, à raisonner normalement, troubles de la mémoire. Physiques : maux de tête, fatigue intense, troubles du sommeil, manque d’appétit, tachycardies. Sensoriels : troubles de la perception visuelle ou auditive.
Il est important d’agir lorsque les symptômes se prolongent et qu’ils nous empêchent de poursuivre nos activités quotidiennes. Certains symptômes de la déprime (« coup de blues ») et de la dépression sont les mêmes, à savoir fatigue, manque de concentration, troubles du sommeil et tristesse.
Mais ceux de la déprime sont plus modérés et disparaissent spontanément avec le temps et les activités sociales. La déprime est un mal-être passager qui fait partie de la vie, quand on fait face à une difficulté, parfois juste en fonction de la saison, voire même sans raison apparente. À l’inverse, la dépression est une maladie.
Ses symptômes sont plus intenses et se manifestent toute la journée, tous les jours ou presque, depuis au moins deux semaines et jusqu’à plusieurs mois, et ils ne dépendent pas des circonstances. Les symptômes peuvent interférer avec les activités de la vie quotidienne, rendant difficile la communication, la concentration, la mémorisation d’informations, et ils peuvent, par conséquent, avoir un impact sur les relations sociales et le travail.
De plus, d’autres symptômes peuvent s’ajouter : perte ou gain de poids, troubles somatiques (maux de ventre ou de dos), désespoir, idées noires. La dépression se soigne, mais un traitement et un suivi adaptés sont indispensables. Si vous ressentez le besoin de faire le point avec un professionnel, que ce soit pour raisons professionnelles ou personnelles, n’hésitez pas à nous contacter.
Le Service médical met à la disposition de tous les membres du personnel (MPE et MPA) des consultations psychologiques de premier recours, gratuites et totalement confidentielles, assurées par les psychologues Katia Schenkel et Sébastien Tubau : https://hse.cern.fr/content/psychologues Rappelons-nous : pour une santé globale, prenons aussi soin de notre santé mentale.
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/mental-health-strengthening-our-response https://www.sante.fr/comment-prendre-soin-de-sa-sante-mentale
Le prochain article de cette série portera sur les solutions pour prendre soin de sa santé mentale.
Comment reconnaître une personne qui va mal ?
Qu’est-ce que le mal de vivre ? – Le mal de vivre s’exprime par une perte du goût de vivre. L’individu qui en souffre perd contact avec ses désirs, ses goûts, ses affinités. Il se sent vidé de son énergie et a l’impression de mener une vie routinière, monotone et solitaire.
L’envie de rien, le manque d’appétit, la sensation désagréable de perdre le sens de son existence, tout cela traduit un mal de l’être. Ce dernier consiste en l’existence d’une émotion pénible, dépressive, qui domine le sujet. Ce sentiment d’incapacité et une absence de goût de vivre pouvant, dans les cas les plus graves, conduire au suicide.
À travers ce mal de vivre, certains peuvent tenter de s’anesthésier dans la drogue ou chercher des divertissements extrêmes, car c’est à travers les émotions intenses qu’ils se sentent davantage vivre. Comme ils ne cherchent pas à comprendre que leur mal-être résulte d’une série de besoins non comblés ou de valeurs non actualisées, ils assurent la survivance de divers moyens artificiels, souvent destructeurs, qui leur permettent de masquer temporairement les causes et les symptômes de leur déchéance.
Comment le mental peut guérir ?
Traumatisme, dépression, schizophrénie Les affections psychiques sont nombreuses. Heureusement, il existe des traitements et des thérapies pour soigner ces troubles et maladies. Des anxiolytiques à l’hypnose ou à la méditation pleine conscience, tour d’horizon des outils qui s’offrent à vous. – Il existe de nombreux soins pour lutter contre les maladies et troubles psychiques. Cela va des traitements médicamenteux à des techniques psychothérapeutiques comme l’hypnose ou la méditation. Souvent, médicaments et psychothérapies sont combinés. Les traitements médicamenteux sont prescrits par les psychiatres.
Les anxiolytiques et les somnifères appartiennent souvent à la même classe de médicaments. Ils détendent le patient et permettent de lutter contre l’anxiété. Leur effet se fait sentir assez rapidement après leur absorption, alors que pour les traitements suivants, cela prend souvent plusieurs semaines. Les antidépresseurs sont utilisés pour lutter contre la dépression, « mais aussi pour certains troubles anxieux chroniques, comme les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) », précise Julie Geneste-Saelens, psychiatre au CHU de Clermont-Ferrand et co-autrice du livre Urg’Psychiatrie *. Les régulateurs de l’humeur, ou thymorégulateurs, stabilisent le moral. Ils ont une action préventive, c’est-à-dire qu’ils aident des personnes faisant des dépressions récidivantes à ne pas rechuter, ou des personnes ayant des troubles bipolaires à ne pas faire de crise. Les antipsychotiques, enfin, sont utilisés dans le cas de maladies psychotiques comme la schizophrénie. Ils remplacent les neuroleptiques de première génération, « que l’on utilise peu aujourd’hui car ils ont beaucoup d’effets secondaires », explique le Dr Geneste-Saelens.
La psychiatre ajoute : « Il y a des médicaments qui font partie de plusieurs catégories : des antipsychotiques qui sont aussi des régulateurs de l’humeur, des antidépresseurs qui ont une action anxiolytique »
C’est quoi la schizophrénie affective ?
« Affectif » fait référence aux émotions et à l’humeur de la personne. Les médecins envisagent un diagnostic de trouble schizo – affectif lorsque la personne présente à la fois une psychose et des troubles de l’humeur (comme une dépression ou une manie).
Comment s’appelle la maladie de la colère ?
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Le trouble explosif intermittent ( TEI ) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
- Il est actuellement catégorisé dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux en tant que trouble des habitudes et des impulsions,
- Le TEI appartient à l’ Axe I des troubles des habitudes et des impulsions listé dans le DSM-IV-TR, parmi la cleptomanie, pyromanie, jeu pathologique et autres,
L’agression impulsive n’est pas préméditée, et est définie par une réaction disproportionnée à chaque réaction perçue. Certains individus rapportent des changements physiologiques (ex., tension, déprime ), Une étude de 2006 suggère que la prévalence est considérablement haute contrairement à ce qui était pensé auparavant.
La prévalence est plus élevée chez les hommes que chez les femmes, Le trouble en lui-même n’est pas facilement caractérisé et montre souvent une comorbidité avec d’autres troubles de l’humeur, particulièrement le trouble bipolaire, Les individus diagnostiqués de TEI rapportent que leurs accès de colère sont brefs (d’une durée d’une heure ou moins), avec une variété de symptômes (sueurs, palpitations ).
Les agissements violents sont fréquemment rapportés accompagnés d’une sensation de soulagement, voire dans certains cas, de plaisir, mais accompagnés par la suite de remords, L’individu est alors dans une phase de perte de contrôle totale. Des moments de colère extrême suivraient des maux de tête sournois, une forte douleur dans la poitrine (brûlure aiguë) et une douleur oculaire (voire yeux rouges).
Pourquoi mon cerveau bug ?
2. BROUILLARD MENTAL – 10 CAUSES COURANTES – Le brouillard cérébral n’est pas un terme médicalement défini, même s’il s’agit d’une condition que beaucoup de gens expérimentent au moins une fois dans leur vie. Bien que le phénomène soit répandu, cela ne signifie pas que le brouillard cérébral soit normal.
Pourquoi je suis faible psychologiquement ?
Prédisposition à la fragilité mentale – Bruno Falissard, pédopsychiatre, expose les causes qui peuvent être à l’origine d’une fragilité psychique. Elles se trouvent, la plupart du temps, liées à des situations de maltraitance ou d’insécurité dans l’enfance et, dans certains cas, à un terrain génétique qui peut être favorable à une vulnérabilité psychologique.
C’est quoi le bien-être mental ?
Concepts de santé mentale – La santé mentale correspond à un état de bien-être mental qui nous permet d’affronter les sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté.
Elle fait partie intégrante de la santé et du bien-être, sur lesquels reposent nos capacités individuelles et collectives à prendre des décisions, à nouer des relations et à bâtir le monde dans lequel nous vivons. La santé mentale est un droit fondamental de tout être humain. C’est aussi un aspect essentiel du développement personnel, communautaire et socioéconomique.
La santé mentale ne se définit pas seulement par l’absence de trouble mental. Il s’agit d’une réalité complexe qui varie d’une personne à une autre, avec divers degrés de difficulté et de souffrance et des manifestations sociales et cliniques qui peuvent être très différentes.
Comment renforcer son corps et son mental ?
3. Habituer son cerveau à zapper – Se concentrer sur un sujet, c’est bien, à condition de ne pas en faire une fixation qui épuise le corps et assèche l’imagination. Enchaîner plusieurs choses sur un court laps de temps redynamise le cortex, même si vous perdez en productivité. Par ailleurs, alterner diverses activités dans sa journée – travail, sport, art, échanges, méditation – stimule. LIRE AUSSI >> Sept idées reçues sur le cerveau Autre avantage : vous ne ferez pas dépendre votre estime de vous d’une seule performance ou d’une performance dans un seul domaine : si vous achoppez sur un pan de votre vie, les autres vous aideront à préserver votre tonus et vos émotions positives, Une astuce pour éviter la dispersion : pointez périodiquement l’état d’avancement de vos divers objectifs, professionnels ou personnels.
Quelles sont les causes de la santé mentale ?
Une maladie mentale est un ensemble de dérèglements au niveau des pensées, des émotions et/ou du comportement qui reflètent un trouble biologique, psychologique ou développemental des fonctions mentales. Une maladie mentale entraîne nécessairement une détresse pour l’individu et/ou une difficulté au travail ou dans les relations sociales.