Complémentaire Santé Entreprise Obligatoire Ou Pas?

Complémentaire Santé Entreprise Obligatoire Ou Pas
Quelles obligations pour l’employeur en matière de mutuelle ? Vérifié le 26 mars 2021 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre) Tout employeur du secteur privé (entreprise et association) a l’obligation de proposer une couverture complémentaire santé collective à ses salariés (sauf exceptions).

Un particulier qui emploie un salarié à domicile n’est pas concerné. Certains salariés en contrat court peuvent être dispensés d’adhérer à la mutuelle collective et bénéficier d’un versement santé par l’employeur. L’employeur doit faire bénéficier tous ses salariés, quelle que soit leur ancienneté dans l’entreprise, d’un régime de remboursement complémentaire des frais de santé.

L’entreprise choisit librement l’assureur, auprès de qui elle négocie le contrat d’assurance. L’employeur doit transmettre un bulletin d’adhésion au salarié qui n’a aucune démarche à faire. Il reçoit ensuite une attestation d’affiliation à la complémentaire santé.

Les partenaires sociaux de la branche peuvent recommander un organisme. Dans ce cas, cette recommandation doit intervenir après une procédure de mise en concurrence préalable. La couverture des ayants droit (enfants ou conjoint) du salarié n’est pas obligatoire, mais l’employeur (ou les partenaires sociaux) peut décider de les couvrir aussi.

La couverture collective obligatoire doit remplir les conditions suivantes : En cas d’employeurs multiples, un salarié déjà couvert par un contrat collectif de l’un de ses employeurs peut refuser de souscrire aux autres contrats. Il doit justifier de cette protection auprès des autres employeurs au moyen d’un justificatif annuel d’adhésion.

  • En cas de suspension du contrat de travail, la couverture doit être maintenue lorsque le salarié est en cours d’indemnisation (arrêt maladie, par exemple).
  • En revanche, l’employeur n’est pas tenu de maintenir la mutuelle quand la suspension n’est pas indemnisée (congé parental, par exemple).
  • Les salariés dont le contrat est rompu pour un autre motif qu’une faute lourde bénéficient du pendant une durée égale à la période d’indemnisation du chômage (dans la limite de 12 mois).

La complémentaire santé d’entreprise doit prendre en charge au minimum les garanties suivantes ( panier de soins ) :

  • Intégralité du sur les consultations, actes et prestations remboursables par l’assurance maladie, sous réserve de certaines exceptions
  • Totalité du en cas d’hospitalisation
  • Frais dentaires (prothèses et orthodontie) à hauteur de 125 % du tarif conventionnel : titleContent
  • Frais d’optique de manière forfaitaire par période de 2 ans (annuellement pour les enfants ou en cas d’évolution de la vue) avec un minimum de prise en charge fixé à 100 € pour une correction simple, 150 € (voire 200 € ) pour une correction complexe

La complémentaire santé peut être un contrat dit responsable dans votre entreprise. Dans ce cas, les dépenses de santé sont prises en charge de la manière suivante :

Tableau – Principales prestations d’un contrat responsable souscrit ou renouvelé à partir du 1er avril 2015

Prestations Prise en charge obligatoire Prise en charge exclue Prise en charge optionnelle
Honoraires du médecin
  • Dépassements d’honoraires et majoration du liés au non respect du parcours de soins
  • Participation forfaitaire de 1 €
  • Pas de limite si le médecin est adhérant au contrat d’accès aux soins
  • Prise en charge limitée dans le cas contraire
Médicaments À SMR : titleContent majeur (remboursés à 65 % ) Franchise (forfait)
À SMR : titleContent modéré et faible (remboursés à 30 % et 15 % ) Pas d’obligation de prise en charge
Homéopathie Pas d’obligation de prise en charge
Hospitalisation Forfait journalier en totalité, sans limitation de durée
  • Pas de limite si le médecin est adhérant au contrat d’accès aux soins
  • Prise en charge limitée dans le cas contraire
Optique Limitée de la manière suivante :

  • Une paire de lunettes tous les 2 ans au maximum (annuellement pour les enfants ou en cas d’évolution de la vue)
  • Monture à hauteur de 100 € maximum (pour les contrats souscrits ou renouvelés à compter du 1 er janvier 2020)
  • Limites minimales et maximales selon la complexité de l’équipement (par exemple, pour un verre simple, prise en charge comprise entre 100 € et 420 € pour les contrats souscrits ou renouvelés à compter du 1 er janvier 2020)
  • Dentaire
    Cure thermale Pas d’obligation de prise en charge

    À savoir depuis le 1 er janvier 2022, les contrats responsables prévoient l’acceptation par les complémentaires de la pratique du (dispense d’avance de frais) sur les équipements et les soins du panier 100 % santé (optique, dentaire et audiologie). La complémentaire santé peut proposer des prestations supplémentaires, par exemple :

    • Service d’assistance (aide ménagère, garde d’enfants, etc.)
    • Prévention et accompagnement (prise en charge de dépistage par exemple)

    L’employeur doit proposer une mutuelle à tous les salariés, y compris aux apprentis. Cependant, il peut délivrer une dispense d’adhésion à la mutuelle d’entreprise à certains salariés, notamment :

    • Contrat de travail à durée déterminée (CDD) de moins de 3 mois
    • Contrat de mission de moins de 3 mois (intérimaires)
    • Temps partiel (jusqu’à 15 heures par semaine).

    Ces salariés peuvent :

    • soit souscrire à la couverture complémentaire santé proposée par leur employeur,
    • soit demander à en être dispensés au bénéfice du versement santé.

    Toutefois, cette possibilité n’est pas ouverte si la couverture collective obligatoire est au moins de 3 mois, quelle que soit la durée du contrat. Le versement santé peut également être mis en place :

    • à l’initiative des partenaires sociaux (par accord collectif de branche ou par accord d’entreprise),
    • par décision unilatérale de l’employeur.

    D’autres, à leur demande, de l’obligation d’adhésion :

    • Salariés bénéficiaires d’une couverture individuelle lors de la mise en place du régime collectif obligatoire ou lors de leur embauche si elle est postérieure. La dispense s’applique jusqu’à la l’échéance du contrat individuel
    • Salariés bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire. La dispense s’applique jusqu’à la date à laquelle le salarié cesse de bénéficier de la complémentaire santé solidaire
    • Salariés, y compris en tant qu’ayants droit, bénéficiaires de prestations servies au titre d’un autre emploi de l’un de ces dispositifs : complémentaire santé collective obligatoire, régime local d’assurance maladie d’Alsace-Moselle, régime complémentaire d’assurance maladie des industries électriques et gazières (CAMIEG), mutuelle des agents de l’État et des collectivités territoriales, notamment.

    Dans le cas où le salarié contracte 2 contrats successifs de moins de 3 mois et que la durée globale des 2 contrats dépasse 3 mois, le versement santé est dû uniquement au titre du premier contrat. Lorsque plusieurs CDD sont conclus avec le même salarié, sans être successifs, le versement santé doit être pris en compte contrat par contrat.

    1. Répondez aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquement Le versement santé est financé par l’employeur.
    2. Le montant des versements est calculé chaque mois en fonction d’un montant de référence auquel est appliqué un coefficient.
    3. Ce montant de référence correspond à la contribution mensuelle de l’employeur au financement de la couverture collective de la catégorie à laquelle appartient le salarié.

    Elle tient compte, si nécessaire, de la rémunération du salarié. Si le montant de la contribution ne peut pas être déterminé pour la catégorie du salarié, le montant de référence est fixé à 16,34 €, Le coefficient appliqué au montant de référence est de :

    • 105 % pour les salariés en CDI
    • 125 % pour les salariés en CDD ou en contrat de mission.

    Exemple : si un employeur verse une contribution forfaitaire de 60 € pour chacun de ses salariés d’une certaine catégorie, pour un salarié en CDI de cette catégorie, qui travaille 50 heures par mois, le montant de référence est calculé comme suit : 60 x (50/151,67) =19,78, auquel est appliqué le coefficient de 105 %,

    Le montant mensuel à verser pour ce salarié est de 20,77 € (19,78 x 105 % ). L’employeur bénéficie d’une exonération de cotisations sociales sur ces versements, sauf en ce qui concerne la et le dans les entreprises d’au moins 11 salariés. Le versement santé est financé par l’employeur. Le montant des versements est calculé chaque mois en fonction d’un montant de référence auquel est appliqué un coefficient.

    Ce montant de référence correspond à la contribution mensuelle de l’employeur au financement de la couverture collective de la catégorie à laquelle appartient le salarié. Elle tient compte, si nécessaire, de la rémunération du salarié. Si le montant de la contribution ne peut pas être déterminé pour la catégorie du salarié, le montant de référence est fixé à 5,45 €,

    • 105 % pour les salariés en CDI
    • 125 % pour les salariés en CDD ou en contrat de mission.

    Exemple : si un employeur verse une contribution forfaitaire de 60 € pour chacun de ses salariés d’une certaine catégorie, pour un salarié en CDI de cette catégorie, qui travaille 50 heures par mois, le montant de référence est calculé comme suit : 60 x (50/151,67) =19,78, auquel est appliqué le coefficient de 105 %,

    • Pas du tout
    • Un peu
    • Moyen
    • Beaucoup
    • Parfait !

    L’équipe entreprendre.service-public.fr vous remercie pour votre réponse

    1. Vous avez noté 1 sur 5 : Pas du tout
    2. Vous avez noté 2 sur 5 : Un peu
    3. Vous avez noté 3 sur 5 : Moyen
    4. Vous avez noté 4 sur 5 : Beaucoup
    5. Vous avez noté 5 sur 5 : Parfait !

    L’équipe entreprendre.service-public.fr vous remercie pour vos remarques utiles à l’amélioration du site. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons valider ce formulaire suite à une trop longue période d’inactivité. Merci de recharger la page si vous souhaitez le soumettre à nouveau.

    Puis je refuse la complémentaire de mon employeur ?

    Votre cotisation équivaut à au moins 10 % de votre salaire brut – Que vous soyez en CDI ou en CDD, vous pouvez choisir de ne pas adhérer si l’acte juridique (convention collective, décision unilatérale de l’employeur) qui a mis en place le dispositif de prévoyance prévoit cette possibilité.

    Quels sont les cas de dispense de mutuelle ?

    Quels sont les cas de dispense de mutuelle? Un salarié du secteur privé peut invoquer une dispense de mutuelle d’entreprise dans 4 cas : couverture en cours d’une mutuelle complémentaire, CDD ou contrat de mission, temps partiel ou apprentissage, présence dans l’entreprise lors de la mise en place du dispositif.

    Quel justificatif pour refus mutuelle entreprise ?

    Les justificatifs pour refuser une mutuelle obligatoire – Le refus de mutuelle entreprise peut s’effectuer à deux moments :

    Lors de la mise en place de la complémentaire santé : si le salarié se trouve dans une situation l’autorisant à refuser la mutuelle entreprise, alors il pourra faire sa demande de dispense.

    Lors de l’embauche : le salarié pourra refuser la complémentaire santé obligatoire dès la signature de son contrat de travail.

    En fonction des situations, le salarié devra fournir des justificatifs différents pour refuser une mutuelle obligatoire :

    Attestation de couverture : cela concerne les salariés déjà affiliés, les CDD de plus de 12 mois, les ayants-droit et les salariés cumulant plusieurs emplois. S’ils souhaitent maintenir leur mutuelle, les salariés devront fournir, tous les ans, une attestation justifiant que leur situation n’a pas changé. Attestation de complémentaire santé solidaire (anciennement CMU-C ou ACS ) : les adhérents devront accompagner leur demande de dispense d’une attestation prouvant qu’ils bénéficient de ces aides.

    Dans tous les cas, la demande de dispense de mutuelle d’entreprise doit être écrite. Le salarié devra donc notifier son refus de la mutuelle entreprise avec une lettre. C’est un formalisme nécessaire afin de dégager l’employeur de toute responsabilité.

    Comment supprimer une mutuelle obligatoire d’entreprise ?

    Changez de mutuelle quand vous voulez ! – Depuis fin 2020, les assurés peuvent résilier leur mutuelle santé à tout moment et sans avoir à justifier d’un motif. Seule obligation : que le contrat à résilier ait plus d’un an. Avec la loi n°2019-733 du 14 juillet 2019, une mutuelle est désormais aussi facile à résilier qu’une assurance auto ou une multirisques habitation.

    Il suffit d’adresser une lettre de résiliation à votre ancien assureur en lui indiquant votre souhait de mettre un terme au contrat qui vous lie. La résiliation sera effective un mois après la date de réception de la notification qui correspond au jour suivant la date d’envoi. Si vous souhaitez résilier parce que vous avez trouvé une nouvelle mutuelle, c’est à votre nouvel assureur de s’occuper des démarches de résiliation.

    En procédant de la sorte, vous êtes assuré d’être toujours couvert, sans interruption ou chevauchement de garanties entre l’ancien et le nouveau contrat puisque la loi oblige votre nouvel assureur à assurer cette continuité de couverture. Mutuelles : la résiliation à tout moment adoptée

    Est-ce que l’on peut avoir deux mutuelles ?

    Il est tout à fait autorisé de souscrire deux contrats de mutuelle à son nom. Si vous n’êtes pas satisfait par les garanties de votre mutuelle d’entreprise obligatoire, une seconde mutuelle peut s’avérer utile.

    Comment prouver qu’une mutuelle est obligatoire ?

    L’ attestation de mutuelle est, comme son nom l’indique, un document qui atteste que vous avez bien souscrit une mutuelle. Ce document s’impose depuis la mise en place de la mutuelle d’entreprise obligatoire et permet de résilier plus facilement un contrat individuel.

    Est-ce que je peux résilier ma mutuelle à tout moment ?

    Depuis le 1er décembre 2020, il est possible de résilier sa mutuelle santé sans frais et à tout moment après un an de souscription. Plus besoin d’attendre l’échéance annuelle de votre contrat pour pouvoir y mettre fin!

    Qui paye la mutuelle quand on est au chômage ?

    FAQ – Quand la mutuelle d’entreprise s’arrête-t-elle ? La mutuelle d’entreprise s’arrête lorsque le délai dont avait droit le salarié demandeur d’emploi, d’un an maximum, est dépassé, quand il retrouve un travail ou quand ses droits au chômage sont expirés,

    1. Cependant, à la fin du dispositif de portabilité, l’assureur adresse une proposition de maintien des garanties à titre individuel sans limitation de durée et le délai est de 6 mois pour demander à en bénéficier.
    2. La résiliation de la mutuelle peut-elle avoir lieu pour cause de chômage ? Le chômage n’est pas un motif de résiliation de la mutuelle,

    Il est toutefois possible de diminuer les garanties et le tarif pour surmonter les difficultés financières en effectuant une demande auprès de l’organisme assureur. Qui paie la mutuelle en cas de chômage ? En cas de chômage, la mutuelle peut être prise en charge par votre ancienne entreprise, celle de votre conjoint, la Sécurité sociale ou bien par vous-même,

    Quel document fournir pour une dispense de mutuelle ?

    Justifier d’une attestation d’assurance santé et justifier du bénéfice de la CMUC ou de l’ACS, à fournir chaque année. La dispense joue tant que le salarié bénéficie de la CMUC ou de l’ACS. Salarié(e) couvert(e) par une assurance individuelle frais de santé.

    Quelles obligations pour l’employeur en matière de mutuelle ?

    2️⃣ La prise en charge minimale de la complémentaire santé d’entreprise – L’employeur a une autre obligation en matière de mutuelle d’entreprise : prendre en charge au moins la moitié du coût du contrat, Le reste des cotisations reste à la charge des salariés. L’employeur peut décider d’offrir une participation plus importante,

    Qui a mis la mutuelle obligatoire ?

    Entrée en vigueur en 2016, la loi ANI (Accord National Interprofessionnel de 2013) impose à chaque entreprise d’instaurer une mutuelle obligatoire pour ses employés. Depuis cette date, chaque salarié dispose automatiquement d’une complémentaire qui le couvre en cas de problèmes de santé.

    Comment résilier une mutuelle quand on a une mutuelle obligatoire au travail ?

    Quelle est la procédure de résiliation? La résiliation de votre contrat individuel pour cause d’adhésion à une « mutuelle d’entreprise » n’est pas automatique : vous devez prévenir votre organisme assureur et lui transmettre une attestation de votre employeur.

    Est-il possible d’avoir 3 mutuelles ?

    Peut-on souscrire à deux mutuelles différentes ? C’est la question que se posent un bon nombre d’adhérents. Voici des éléments de réponse. Juridiquement, il n’est pas interdit de bénéficier de deux ou plusieurs mutuelles. Néanmoins, ce qui est illégal, c’est de se faire rembourser ses frais de santé par plusieurs mutuelles.

    Vous ne pouvez pas vous faire rembourser plus que ce que vous avez dépensé. Côté budget, cette solution n’est pas économique. Il vous coûtera moins cher de souscrire à une offre ayant une couverture plus importante plutôt que deux mutuelles qui risquent de ne pas assez bien se compléter. Si vous souhaitez économiser dans votre budget santé mais que vous ne savez pas comment choisir votre mutuelle en fonction de vos besoins, Mutuelle.fr peut vous aider ! Comparez les offres en fonction de votre profil.

    Vous pouvez également opter pour une sur-complémentaire qui permettra de compléter votre première mutuelle. Appelée également sur-mutuelle ou mutuelle de 3 ème niveau, cette option vous permet d’obtenir des compléments de remboursements. La sur-mutuelle se présente sous deux formes. La première correspond à une extension de garanties spécifiques selon vos besoins, la deuxième à un contrat de mutuelle à part entière qui rembourse vos frais de santé sans tenir compte de votre autre mutuelle.

    Ce type de garanties est souvent proposé aux personnes dont les problèmes de santé sont récurrents et pour qui les dépenses sont importantes. Toutes les mutuelles ne proposent pas l’option de sur-complémentaire, il vous faut donc vous renseigner auprès de votre mutuelle qui doit avoir le statut de sur-complémentaire.

    Enfin, si vous êtes contraint de souscrire au contrat de groupe de votre entreprise alors que vous avez déjà un contrat individuel, vous pouvez décider de résilier votre contrat individuel, La plupart du temps, les contrats de collectifs sont en effet plus avantageux grâce aux garanties qu’ils proposent et leurs prix bas.

    Résilier sa mutuelle

    Quand la mutuelle devient obligatoire ?

    Une mutuelle obligatoire pour les salariés – Parce que tous les Français ne bénéficiaient pas d’une mutuelle santé, il a été décidé de la rendre obligatoire en entreprise à compter du 1er janvier 2016. À partir de cette date, chaque employeur a dû s’organiser pour proposer un contrat collectif à chacun de ses employés.

    Comment savoir si la prévoyance est obligatoire ?

    La prévoyance est obligatoire pour les cadres – La prévoyance est obligatoire pour tous les cadres, quel que soit le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise. C’est la convention collective des cadres de 1947 qui a instauré cette règle. Depuis, elle a été reprise par l’Accord national interprofessionnel (ANI) de 2017.

    Qui choisit la mutuelle d’entreprise ?

    Qui dans l’entreprise choisit l’organisme de complémentaire santé et le niveau de garantie ? Adp assurances vous répond La mutuelle d’entreprise ou mutuelle collective est à présent mise en place dans toutes les structures privées ayant des salariés (entreprises, associations, fédérations).

    Le chef de l’entreprise peut par exemple organiser une discussion (réflexion) avec les représentants du personnel, tels que les délégués du personnel ou le comité d’entreprise.

    L’employeur peut instaurer un référendum pour recueillir les souhaits des salariés.

    Le dirigeant de la société peut décider que la mise en place de ma mutuelle se fera selon les modalités de la décision unilatérale de l’employeur (DUE).

    Dans tous les cas, c’est bien le directeur de l’entreprise qui aura la responsabilité du choix final, excepté pour le référendum où il peut par exemple proposer plusieurs choix préalablement négociés à ses salariés, et leur laisser décider du choix final par le système d’un vote.

    Quels sont les droits du salarié à l’indemnisation complémentaire par l’employeur selon la loi de mensualisation ?

    La garantie de maintien de salaire est assurable – Pour mémoire, la loi de « mensualisation » du 19 janvier 1978, oblige l’employeur à maintenir le salaire de ses collaborateurs, en cas d’arrêt maladie, sous certaines conditions. Il s’agit d’une indemnisation légale, à la charge de l’employeur, qui peut être améliorée par conventions ou accords collectifs en termes de montant ou de durée (suppression du délai de carence par exemple).

    • Les montants versés dépendent de l’ancienneté du salarié.
    • Par exemple, pour un salarié dont l’ancienneté est comprise entre 11 ans et 15 ans, le maintien de salaire par l’employeur sera de 90 % de la rémunération brute pendant 50 jours, puis de 66,66 % de la rémunération brute pendant les 50 jours suivants.

    L’employeur peut décider d’externaliser son obligation en assurant son obligation de maintien de salaire auprès d’un organisme assureur. Ce contrat en revanche, n’est pas qualifié de contrat de prévoyance comme l’a considéré la Cour de cassation à plusieurs reprises en 2006 (dont Cass.

    La Haute juridiction précise que « si le revenu de remplacement que constitue, pour le salarié absent, le maintien du salaire auquel est tenu l’employeur en application de la loi sur la mensualisation ou d’un accord collectif, est assujetti à la CSG et à la CRDS, la prime acquittée par l’employeur dans le cadre d’une assurance souscrite pour garantir le risque d’avoir à financer cette prestation, qui n’a pas pour objet de conférer au salarié un avantage supplémentaire, ne constitue pas une contribution au financement d’un régime de prévoyance instituant des garanties complémentaires au profit des salariés ».En d’autres termes, le risque couvert auprès d’un assureur n’est pas de la prévoyance mais de la perte pécuniaire, ce qui entraîne un traitement social différent.Dans son arrêt du 12 mai 2022, la Haute juridiction confirme sa jurisprudence.

    Quels sont les droits du salarié à l’indemnisation complémentaire par l’employeur selon la loi de mensualisation pendant quelle durée ?

    Que perçoit le salarié et pour quelle durée ? – Le salarié perçoit un pourcentage de la rémunération brute qu’il aurait perçue s’il avait continué à travailler, et ce, dans les conditions suivantes :

    • Pendant les 30 premiers jours, 90 % de cette rémunération ;
    • Pendant les 30 jours suivants, deux tiers de cette même rémunération.
    1. Ce montant tient compte du montant des indemnités journalières de la Sécurité sociale.
    2. Les durées d’indemnisation sont augmentées de 10 jours par période entière de 5 ans d’ancienneté en plus de la durée d’une année ans requise pour pouvoir prétendre à cette indemnisation complémentaire, sans que chacune d’elle puisse dépasser 90 jours.
    3. Ainsi :
    • Si le salarié a entre 1 et 5 ans d’ancienneté, il percevra 90 % de sa rémunération brute pendant 30 jours, puis 66 % de cette même rémunération pendant les 30 jours suivants ;
    • A partir de 6 ans d’ancienneté, la durée de ces deux périodes d’indemnisation est portée à :
    • 40 jours si le salarié a au moins 6 ans d’ancienneté,
    • 50 jours si le salarié a au moins 11 ans d’ancienneté,
    • 60 jours si le salarié a au moins 16 ans d’ancienneté,
    • 70 jours si le salarié a au moins 21 ans d’ancienneté,
    • 80 jours si le salarié a au moins 26 ans d’ancienneté,
    • 90 jours si le salarié a au moins 31 ans d’ancienneté.

    En cas d’arrêts successifs, ces durées d’indemnisation s’apprécient sur une période de 12 mois, et ne peuvent donner lieu à une durée totale d’indemnisation supérieure aux durées ci-dessus (art.D.1226-4 du code du travail) ) ; sur les dispositions dérogatoires et temporaires applicables aux arrêts de travail délivrés jusqu’au 31 janvier 2023, voir ci-dessus).

    • Des conventions ou accords collectifs peuvent prévoir une indemnisation plus avantageuse que l’indemnisation légale présentée ici. Il convient donc de consulter la convention ou l’accord applicable à l’entreprise.
    • Le contrat de travail d’un salarié en arrêt de travail pour maladie ou accident non professionnel est suspendu. Il le demeure pendant les périodes au cours desquelles le salarié, avec l’accord de la CPAM, suit les actions mentionnées à l’ dans les conditions prévues à ce même article.