L’oxymore et l’antithèse sont des figures de style d’opposition. Dans l’antithèse, deux mots ou deux expressions s’opposent. L’oxymore fonctionne comme l’antithèse, mais à l’intérieur d’un même groupe de mots.
Contents
Quelle est la figure de style de l’opposition ?
Antithèse, oxymore, paradoxe : 3 figures d’opposition.
Qu’est-ce qu’un oxymore exemple ?
oxymoron Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires. (Exemple : un silence éloquent.)
Quelle est la figure de style oxymore ?
L’oxymore, aussi appelé oxymoron, est une figure de style d’opposition qui consiste à rapprocher deux mots, expressions ou groupes de mots qui ont des sens opposés. Ces éléments se retrouvent généralement dans un même groupe de mots.
Quel est le contraire d’oxymore ?
Quel est le contraire d’oxymore ? – Le contraire de l’oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l’oxymore rapproche deux termes de sens contraire. L’oxymore se voit parfois également opposé à l’antithèse, figure de style qui consiste à rapprocher deux pensées ou deux expressions contraires dans un même discours pour insister sur le contraste, l’opposition existant entre deux idées ou deux choses, et non pas pour créer un effet de style surprenant ou poétique.
Quand on utilise oxymore ?
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Oxymoron, Rue de l’Ancienne Porte-Neuve à Narbonne, En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » ( Corneille ).
- Ce mot vient du grec ὀξύμωρος ( oxymôros ), terme de rhétorique que Bailly traduit dans son dictionnaire de grec ancien par « ingénieuse alliance de mots contradictoires ».
- L’oxymore permet de décrire une situation ou un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise.
- Il exprime ce qui est inconcevable.
Il crée donc une nouvelle réalité poétique, Il rend compte aussi de l’ absurde,
Quel est le contraire de l’anaphore ?
L’épiphore est le contraire de l’anaphore puisqu’elle consiste à créer une répétition d’un mot ou groupe de mots en fin de phrase.
Comment reconnaître un pléonasme ?
Pléonasme d’insistance – On fait un pléonasme d’insistance lorsqu’on répète dans une phrase des mots qui ont le même sens ou qui expriment la même idée.
Cessez de douter! Je l’ai vu de mes propres yeux! Achetez ce modèle, je vous promets pleine et entière satisfaction!
Bien utilisé, le pléonasme ajoute de l’énergie à une phrase ou crée un effet comique.
Je l’ai entendu de mes propres oreilles prononcer le mot papa pour la première fois! C’est par un hasard tout à fait imprévu que ce gâteau au chocolat s’est retrouvé dans le panier d’épicerie!
Quel est le sens du mot allégorie ?
Nom commun –
Singulier | Pluriel |
---|---|
allégorie | allégories |
\a.le.ɡɔ.ʁi\ |
Allégorie de J.-P. Franque (2). allégorie \a.le.ɡɔ.ʁi\ féminin
- Expression de la pensée se prêtant à une interprétation figurée, indépendamment de son sens littéral et permettant de frapper les esprits.
- Exemple d’ allégorie, sur la mort : Je vis cette faucheuse, elle était dans son champ. Elle allait à grands pas, moissonnant et fauchant. — ( Victor Hugo )
- J’ai toujours été séduit par les allégories, leçons par l’image en même temps qu’énigmes à résoudre, et souvent attirantes figures féminines fortes de leur propre beauté et de tout ce qu’un symbole, par définition, a de trouble. — ( Michel Leiris, L’Âge d’homme, 1939, collection Folio, pages 51-52.)
- La Bible ou les livres saints des autres religions sont de grands poèmes contemporains de l’époque orale où, l’écrit n’existant pas, les rythmes et les cadences, les périodes et les allitérations, mais aussi les allégories et les paraboles, les mythes et les apologues facilitaient la mémorisation, donc la récitation, donc la pratique religieuse. — (Michel Onfray – La chanteuse et le philosophe – Le Point n o 2252 – 5 novembre 2015)
- ( Art ) Représentation concrète et imagée par des éléments descriptifs d’une idée abstraite,
- Le bandeau, les ailes et l’enfance de Cupidon sont une allégorie qui représente le caractère et les effets de la passion de l’amour.
- Les mystères des Grecs et des Égyptiens étaient remplis d’ allégories,
- Les allégories en peinture sont généralement froides.
- En peinture, lʼusage de lʼ allégorie fait partie des procédés maniéristes auxquels lʼartiste peintre nʼa que trop souvent recours, à défaut de lʼinspiration. — (Marie-José Pernin Segissement, Nietzsche et Schopenhauer : encore et toujours la prédestination, 1999)
- ( Rhétorique ) Métaphore prolongée dans plusieurs descriptions d’une chose abstraite par du concret.
- Saint Augustin le déclare expressément : « une chose notifiée par allégorie est certainement plus expressive, plus agréable, plus imposante que lorsqu’on l’énonce en des termes techniques. » — ( Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Qu’est-ce que la figure de style litote ?
La litote est une figure de style d’atténuation. Elle consiste à atténuer une expression pour renforcer une idée. En d’autres mots, des termes atténués sont employés pour en faire comprendre davantage. On retrouve cette figure de style dans différents types de textes.
Comment faire une litote ?
La litote – Le nom « litote », qui n’a rien à voir avec la linotte, vient du grec litotès, de litos, « d’apparence simple, sans apprêt ». La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l’acte III, scène IV, Chimène s’adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu’elle l’aime encore.
- Mais la litote n’est pas réservée à la littérature ! Lorsque quelqu’un vous soumet une idée et que vous répondez : « C’est loin d’être bête » ou « Ce n’est pas complètement idiot », c’est une manière détournée de lui dire que c’est intéressant, voire brillant.
- De même, pour commenter le physique d’une personne attirante, on préférera lancer « Mmh, pas mal ! », qui aura plus d’impact que tout autre commentaire Le contexte est également utile pour interpréter la litote.
« On ne va pas mourir de froid » sera d’autant mieux compris que la température sera élevée. « Ce n’est pas donné » ponctuera une conversation dans laquelle il est question d’achat, etc. À lire également : Antithèse, oxymore, paradoxe : 3 figures d’opposition Allitération, dérivation, polyptote : 3 figures qui parlent à l’oreille Sandrine Campese Crédit photo
Quelle est le contraire de la litote ?
L’ hyperbole est le contraire de la litote.
C’est quoi un pléonasme vicieux ?
– L’Académie donne du pléonasme la définition suivante : « Figure par laquelle on redouble une expression pour la renforcer. » L’écrivain utilise parfois le pléonasme pour donner à l’idée une énergie qu’elle n’aurait pas au même degré. À la différence du pléonasme sémantique et du pléonasme syntaxique dont nous donnerons des exemples plus loin, le pléonasme stylistique est un tour tout à fait régulier, destiné à mettre en relief un élément de la phrase.
- Exemples : Il est bien fini, le bel été.
- Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu! La langue parlée use abondamment du pléonasme dit « d’insistance », lequel peut produire dans la langue littéraire un heureux effet de style.
- Il permet de projeter en tête de phrase ou de rejeter à la fin un mot important qu’on veut mettre en valeur en le reprenant ou en l’annonçant par un pronom.
Exemples : Cette fleur, je l’ai cueillie pour toi. Je l’ai cueillie pour toi, cette fleur. Le pléonasme est utille lorsqu’il permet d’exciter plus fortement l’imagination du lecteur. Exemple : C’est à faire dresser les cheveux sur la tête. Cette formulation est certes pléonastique, mais l’image est plus violente que si l’on avait dit : C’est à faire dresser les cheveux,
Le pléonasme est également utile lorsqu’il précise une idée, amplifie un terme ou compense l’affaibilissement de tel ou tel élément du langage. Exemple : La guerre est venue, fatale, inévitable. Ce qui est fatal n’est-il pas inévitable? Quand le pléonasme n’ajoute rien à la force ou à la grâce du discours, il est dit « vicieux ».
On distingue, ainsi qu’il est mentionné plus haut, le pléonasme sémantique et le pléonnasme syntaxique. Pour éviter toute superfluité de mots, on doit : se garder d’employer dans la même phrase des adverbes de sens identique. Exemple : Il ne possède qu’un immeuble seulement.
- Se rappeler la valeur itérative de certains préfixes.
- Exemple : Une autre catastrophe s’est reproduite au même endroit.
- Éliminer les possessifs dans les propositions où le rapport de possession est déjà marqué par un autre terme.
- Exemple : Cette forêt, j’en connaissais tous ses recoins.
- Se rappeler que la préposition « de » est incluse dans le relatif « dont » et que la répétition superfétatoire d’une préposition constitue un pléonasme selon l’usage actuel.
Exemples : C’est de lui dont je vous parle. Cela fut dit à d’autres qu’à lui. Sont également considérés comme des fautes de français les pléonasmes syntaxiques suivants :
Car en effet, dans les cas où en effet perd son sens adverbial premier pour jouer le rôle d’un simple outil conjonctif introduisant une explication. Puis ensuite, répétant un même rapport de succession temporelle. Ne, associé à la conjonction sans que, L’emploi d’un pronom personnel exerçant la même fonction que le terme qu’il est chargé de représenter.
Exemple : Des diverses formes de comique, le contraste en est la plus expressive. Il faut compter au nombre des pléonasmes fâcheux les expressions suivantes : allumer la lumière, achever complètement, ajouter en plus, collaborer ensemble, comparer entre eux, être contraint malgré soi, s’entraider mutuellement, marcher à pied, descendre en bas, monter en haut, prévoir d’avance, commencer d’abord, suffire simplement, passer en première priorité, répéter de nouveau, mitonner lentement, reculer en arrière, percuter violemment, traumatiser fortement, conférer ensemble, démissionner de ses fonctions, ne se borner qu’à; un gai luron, une brève allocution, un monopole exclusif, des dépenses somptuaires, une secousse sismique, un coup de théâtre imprévu, le but final d’une action, un missile téléguidé, un revolver à barillet, un mirage décevant, et bien d’autres encore.
- Certains adjectifs, qui sont par eux-mêmes des superlatifs, ne peuvent être précédés de le plus, car ils formeraient pléonasme avec cette locution.
- Ce sont : éternel, extrême, excellent, infime, minime, parfait, suprême, ultime, unique, etc.
- De même, les adjectifs qui sont par eux-mêmes des comparatifs ne peuvent être précédés de plus, que leur sens implique déjà.
Tels sont : antérieur, extérieur, inférieur, intérieur, majeur, meilleur, mineur, postérieur et ultérieur, Certains mots qu’un long usage a associés constituent des pléonasmes qui ne sont plus sentis. Exemple : Il était son seul et unique enfant. Rappelons, en terminant, que la langue possède des procédés tout à fait corrects pour mettre en relief certains éléments de la phrase.
Quels sont les pléonasmes ?
Le pléonasme est une figure de style d’insistance qui consiste à rapprocher deux mots, groupes de mots ou expressions qui ont des sens répétitifs dans un but stylistique. On peut le retrouver dans différents types de textes. « Le sang, à l’intérieur de ses veines, était littéralement en train de bouillir. »
Quand utiliser anaphore ?
Définition de l’anaphore – L’anaphore consiste en la répétition du même mot ou d’un même groupe de mots en tête d’une phrase ou d’un vers, Répéter un mot est souvent mal vu lorsque l’on rédige, c’est pour cela qu’il faut savoir bien identifier l’anaphore qui résulte d’une intention de l’auteur,
- Cette figure de style permet de mettre en valeur le mot ou les mots répétés grâce à un effet d’insistance,
- Selon le contexte, l’anaphore peut être utilisée pour insister sur certaines sonorités (surtout en poésie), ou pour renforcer un propos dans le but de convaincre (dans un discours politique par exemple).
L’anaphore est également très utilisée dans la littérature polémique pour signifier l’urgence d’une situation (par exemple le fameux J’accuse de Zola).
Pourquoi utiliser Euphemisme ?
Figure de style – L’euphémisme est une figure de style utilisée pour atténuer une idée qui pourrait choquer ou blesser. On l’emploie généralement pour parler de sujets comme la mort, la maladie, la vieillesse et d’autres sujets tabous ou jugés immoraux.
Quel est le contraire d’euphémisme ?
Le contraire de l’euphémisme est hyperbole : une figure de style qui consiste à exagérer la réalité pour en augmenter l’effet.
Comment reconnaître une synecdoque ?
La synecdoque – Figure de style La synecdoque est une figure de style qui consiste à donner à un mot ou une expression un sens plus large ou plus restreint que sa propre signification. On distingue les synecdoques généralisantes, croissantes ou expansives où le tout est utilisé pour désigner quelque chose de plus précis (la partie), visant généralement un effet d’abstraction, aux synecdoques particularisantes, décroissantes ou restrictives où le tout est désigné par la partie pour créer un effet pittoresque.
- Son vélo a crevé. Ici, « vélo » désigne le pneu, le tout désigne la partie (synecdoque généralisante).
- Après plusieurs mois de recherche, il a enfin trouvé un toit, Ici, le « toit » est la partie qui désigne le tout (la maison), c’est donc une synecdoque particularisante.
Pierre Fontanier, grammairien français, classe dans la synecdoque dans les « tropes par connexion ». Il livre la définition suivante de cette figure de style : Synecdoque, en grec Συνεκδοχη, compréhension, conception, de συν, avec, ensemble, et de εκδεχομαι prendre, concevoir : prendre ensemble, avec, cum ; et conséquemment, comprendre, d’où compréhension,
- La Synecdoque comprend deux objets sous le nom d’un seul, ou énonce un objet au lieu d’un autre qui, se trouvant avec celui-là dans le rapport du tout à la partie, ou de la partie au tout, y tient une intime connexion physique ou métaphysique (p.261-262, il souligne).
- Fontanier, P.1977.
- Les figures du discours.
Paris. Flammarion. À noter qu’il inclut dans la définition de la synecdoque, et précise « que l’ Antonomase offre, le plus souvent, une métaphore ; qu’elle est assez souvent allusive, et même parfois mythologique, » (p.97, il souligne). Il distingue ainsi huit types de synecdoques :
Clarisse Chabernaud pour La langue française
Quels sont les 6 figure de style ?
Les figures de style les plus utilisées – Tu l’as compris, les figures de style sont très utilisées dans la littérature et même à l’oral (sans que tu ne t’en rendes compte). Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification,
Quelle est la figure de style ?
Une figure de style est un procédé d’expression qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.