Comment Définir Un Problème De Santé Publique?

Comment Définir Un Problème De Santé Publique
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Un problème de santé publique (ou problème collectif de santé ) se définit, pour un groupe de personnes ou une population, comme la différence critique entre l’état de santé réel, mesuré par des indicateurs et l’état de santé recommandé par des normes,

  • Baumann et Gao précisent la définition comme suit : « Écart entre un état de santé physique, mental, social constaté, observé, exprimé et un état de santé considéré comme souhaitable, attendu, défini par des références médicales élaborées par des experts, le législateur, etc.
  • Ou des normes sociales élaborées par des équipes, la société, etc.

» Un problème de santé publique est donc à distinguer d’un déterminant de santé qui est un facteur qui influence l’ état de santé d’une population soit isolément, soit en association avec d’autres facteurs. Ainsi un logement insalubre peut être un des déterminants du saturnisme qui est un problème de santé publique.

Comment déterminer un problème de santé publique ?

Une maladie pose un problème de de santé publique ou devient une priorité de santé publique si elle est : Grave : estimation de la gravité d’une maladie en fonction de son taux de létalité (mortalité), de la survenue de séquelles et d’incapacités.

Comment définir un problème de santé ?

Un problème de santé est considéré comme un besoin non satisfait ; le Besoin étant un écart entre une situation souhaitée et celle qui prévaut et surtout exprimé par la communauté.

Quels sont les problème de la santé publique ?

Que l’environnement de l’homme – le milieu où il évolue, son habitat, ses conditions de vie et de travail, et les facteurs extérieurs (biologiques, physiques, chimiques) pouvant le modifier – puisse affecter sa santé est une chose connue depuis l’Antiquité.

  • Lorsque la santé publique s’est constituée comme préoccupation politique, le premier hygiénisme (1820-1850), centré sur l’hygiène industrielle et l’hygiène de l’habitat, s’est inscrit dans cette lignée et a été considéré comme un néohippocratisme.
  • Quelques décennies plus tard, l’industrialisation a fait émerger la santé au travail comme une question essentielle : la loi du 8 avril 1898 sur l’indemnisation des accidents du travail est ainsi la première pierre de l’édifice de l’État providence en France.

Aujourd’hui, les pollutions des airs et des eaux, les nuisances sonores, les contaminations alimentaires ou professionnelles (amiante), le niveau de radioactivité ambiant, la dégradation de l’habitat (saturnisme) et des conditions de travail (stress, troubles musculo- squelettiques) sont autant de graves problèmes de santé publique. Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire Il vous reste à lire 97 % de ce chapitre.

Qu’est-ce qu’un problème de santé publique st2s ?

Légende alternative : – les actions individuelles. les normes : l’ensemble des règles qui déterminent les comportements des individus au sein d’un groupe. identité sociale : ensemble de caractéristique d’un individu qui permettent de le définir et de le situer dans une société par rapport au rôle qu’il y joue. intégration sociale : résultat de l’intégration d’un individu dans une société au sein de laquelle il trouve ça place. groupe social: l’ensemble des individus formant un tout caractérisé par des normes et des valeurs communes, des liens sociaux, une organisation et des objectifs communs. stratification sociale : répartition de la population d’une société en différents groupe sociaux hiérarchises. chapitre 3 : un indicateur est un outil de mesure qui permet d’évaluer une situation. il peut se présenter en valeur absolue (nombre) ou en valeur relative (pourcentage). L’épidémiologie une science qui étudie la fréquence et la répartition (à l’aide d’indicateurs), dans le temps et dans l’espace, des problèmes de santé pour trouver les méthodes d’intervention les plus efficaces. Il existe trois types d’épidémiologies : L’épidémiologie descriptive (quand ? Où ? Qui ?) elle permet de faire une présentation / un constat d’une situation sanitaire à l’aide d’indicateurs L’épidémiologie analytique / explicative (elle étudie les facteurs des problèmes de santé) permet de repérer les cause d’une pathologie pour expliquer pourquoi elle est arrivé. Elle met le lien entre le les facteurs de risques et une maladie à l’aide / définie les déterminants. Pour pouvoir adapter et mettre en place des cations adaptés. L’épidémiologie évaluative (elle vérifie le niveau d’efficacité des interventions sanitaires visant à lutter contre les problèmes de santé) elle consiste à mesurer les écarts entre la situation initiale décrite par les indicateurs et nouvelle situation après l’intervention des pouvoirs publics. (action ont eux un impacte positif ?) Les indicateurs démographiques : permet d’évaluer l’état générale d’une population et son évolution. (exemple : la natalité, la fécondité, le solde naturel, solde migratoire.) Les indicateurs sanitaires : permet de décrire l’état de santé d’une population. *La morbidité: ensemble des troubles pathologiques touchant une population. *l’incidence qui est le nombre de nouveaux cas d’une maladie dans une pop donné. *la prévalence qui est le nombre total de personnes atteintes par une pathologie. *La mortalité : ensemble des décès touchant une population. *la mortalité infantile qui est le rapport entre le nombre d’enfants décédés à moins d’1 an et l’ensemble des enfants nés vivants pour une année *la mortalité prématurée qui correspond à l’ensemble des décès survenus avant 65 ans. Les indicateurs socio-économiques : permet d’évaluer la situation économique et sociale d’un pays. (exemple : seuil de pauvreté (1060€), taux de chômage, PIB, IDH.) *Indicateur de Développement Humain (IDH) : indicateur socio-économiques composite, mis en place par le Programme des Nations Unis pour le Développent, calculé à l’aide de l’espérance de vie, du niveau d’étude. Les inégalités de santé : inégalités face à la maladie et face à la mort. chapitre 4: Un déterminant de santé un ensemble de facteurs qui influence de manière positive ou négative l’état de santé d’un individu ou d’une population. Les déterminants sont biologiques, social, environnemental, comportemental, liés au système de santé. Selon l’OMS, les déterminants sociaux de la santé sont les circonstances dans lesquelles les individus naissent, grandissent, vivent, travaillent et vieillissent ainsi que les systèmes mis en place pour faire face à la maladie. Chapitre 5: Un risque (sanitaire) : peut se définir comme un danger éventuel plus ou moins prévisible qui peut menacer la santé. Un problème de santé publique définit comme un problème qui remet en cause le bien-être et la santé de la population de par son importance épidémiologique. Caractérisé par : ses conséquence sanitaire indicateurs ses conséquences individuelle ou social → diminue la qualité de vie ses conséquences collective → coût pour la société Une crise sanitaire : est un risque sanitaire non maîtrisé qui menace l’état de santé d’une population. Chapitre 6: La précarité : situation d’instabilité, absence de sécurité qui peut conduire à la pauvreté. Def 1 – La pauvreté : (définition économiques) un individu est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. (1060€) Seuil de pauvreté : indicateur de pauvreté monétaire. Il fixe une limite de revenus, en dessous de laquelle une personne est considérée en difficulté pour subvenir à ses besoins. (1060€) Def 2- La pauvreté : (définition du Conseil Européen) les personnes dont les ressources matérielles, culturelles et sociales sont si faibles qu’elles sont exclues des modes de minimaux acceptables dans la société. L’exclusion sociale : est le résultat d’un processus, d’une accumulation d’exclusions partielles, qui empêchent les personnes de participer pleinement à la vie sociale et de jouir de leurs droits fondamentaux. Un problème social est une menace pour le besoin social et la cohésion sociale, il se caractérise par des indicateurs inquiétant (pauvreté, précarité.), des conséquences individuelle ou social dans différents domaines (logement, travail.), des conséquences collective pour la société (inégalité sociales.). Les inégalités sociale : disparités de conditions de vie entre les individus. La cohésion sociale : l’ensemble des conditions favorables permettant de vivre individuellement et collectivement dans une société. Chapitre 7: La veille sanitaire surveille la santé de la population en collectant des indicateurs, en analysant et en interprétant les données de santé dans l’objectif d’intervenir rapidement en cas de menace. La sécurité sanitaire est l’ensemble des actions qui visent à réduire les risques, qu’ils soient alimentaires, environnementaux ou médicaux, et qui organisent la gestion de l’urgence en cas de menace grave. La promotion de la santé (1986) : selon l’OMS, c’est un processus ayant pour but de donner aux individus davantage de maîtrise de leur propre santé et davantage de moyens de l’améliorer. L’éducation pour la santé : se définit comme « un ensemble d’activités qui visent l’acquisition de compétences et de moyens à un citoyen pour lui permettre de promouvoir sa santé et sa qualité de vie». la prévention selon l’OMS, est l’ensemble des mesures visant à éviter ou à réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents, des handicaps. * Prévention primaire un ensemble des mesures prises pour éviter la survenue d’un accident ou d’une maladie en agissant sur les facteurs de risque. (vaccination, loi, informer la pop.) * Prévention secondaire est un ensemble de mesures pour éviter l’aggravation de maladies, des accidents ou handicaps. (dépistage) * Prévention tertiaire est un ensemble de mesures pour éviter les récidives des maladies. La restauration de la santé a pour objectif de rétablir la santé de l’individu, victime d’une maladie ou d’un accident grâce à l’ensemble des soins et des biens médicaux mis à sa disposition. L’offre de soins est l’ensemble de toutes les organisations, institutions, ressources intervenant en matière de santé. L’éducation thérapeutique consiste à aider les malades à développer les compétences dont ils ont besoin pour vivre au mieux avec une maladie chronique et ainsi améliorer leur qualité de vie. La démocratie sanitaire : se définit comme une démarche qui vise à associer l’ensemble des acteurs du système de santé dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de santé, dans un esprit de concertation. C’est la participation des usagers au systèmes de santé. Chapitre 8: Intervention sociale : ensemble des actions mises en place par les professionnels diplômés qui apportent des réponses aux personnes en difficulté, tout en favorisant leur autonomie. L’assistance: aide monétaire ou en nature accordée aux personnes dont les ressources sont insuffisantes. L’accompagnement social: modalité d’intervention des travailleurs sociaux auprès d’un public impliquant une relation contractuelle. Le développement social local: démarche de projet local qui mobilise tous les acteurs y compris les usagers. Chapitre 9: Les droits fondamentaux : libertés et droits reconnus par la constitution. La protection sociale : se définit comme un ensemble de dispositifs collectifs qu’une société accorde à ses membres pour les assurer et les aider à faire face aux principaux risques sociaux. Les droits sociaux : droits qui concernent à la fois les droits dans une société, les droits du travail, et ceux liés à la sécurité sociale. Le risque social : risque qui peut survenir à tout individu, augmentant ses dépenses ou diminuant ses revenus et qui est pris en charge par la collectivité. En plus, Espérance de vie sans incapacité : nombre moyen d’année que peut espérer vivre un individu dans une pop donne, dans une période donne, sans subir de réduction de sa capacité à accomplir les actes de sa vie quotidienne. Gradient social : phénomène caractérisé par un état de santé moins bon pour les personnes moins favorisées. (socio-économique) chapitre 1 : Partie 2 – Terminale la santé : Selon l’OMS, en 1946, est un état de complet bien-être physique, mental et social et qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité. selon l’UE, plus que l’absence de maladie ou d’infirmité, est une qualité de vie comportant une dimension sociale, mentale, morale et affectif, tout autant que physique. C’est un bien instable qu’il faut acquérir et constamment défendre. La santé publique est la prise en charge de la santé au niveau de l’ensemble de la population. La santé est abordée de façon collective avec le but d’améliorer l’état de santé des personnes. Politique de santé publique : c’est un ensemble de moyens et outils mis en place par les pouvoirs publics, pour améliorer a santé publique et répondre aux besoins de santé de toute une population dans un souci d’égalité. (outils et moyens tels que des textes juridiques, moyens financiers, schémas, plan.) mode d’intervention en santé : ils sont là pour améliorer la santé publique. – veille sanitaire -éducation à la santé -éducation thérapeutique -prévention I, II, iii -restauration à la santé – promotion à la santé Solidarité principe selon lequel les intérêts communs entre des individus, créent une obligation morale entre eux, les amènent à s’entraider mutuellement. l’approche est collective, chacun participe selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Aide sociale : dans un souci de modernisation du droit à l’assistance et de simplification des procédures d’admission, le décret du 29 novembre 1953 a remplacé la notion d’assistance publique par celle d’aide sociale. Ainsi l’aide sociale correspond à l’ensemble des prestations en nature ou en espèces, auxquelles des bénéficiaires en incapacité de faire face à leurs besoins, ont droit, s’ils en font la demande, et s’ils remplissent les conditions fixées par la loi et la réglementation en vigueur. Elle est subsidiaire. On distingue : – l’aide sociale légale ou obligatoire, qui est imposée par la loi (RSA, apa, ame.) – l’aide sociale extra-légale ou facultative, qui relève de la propre initiative du département, qui peut choisir de créer des prestations, ou d’améliorer ce qui est prévu par la loi. Action sociale : définie par la loi du 2 janvier 2002, « l’action sociale et médico-sociale tend à promouvoir l’autonomie et la protection des personnes, la cohésion sociale, l’exercice de la citoyenneté, à prévenir des exclusions et à en corriger les effets >>. c’est donc un ensemble d’actions par lesquelles une société agit sur elle-même, pour préserver la cohésion sociale, lutter contre les inégalités sociales, éviter l’exclusion sociale, en apportant une aide aux personnes ou aux groupes les plus fragiles, en situation de précarité, pour améliorer leurs conditions de vie, et leur permettre d’acquérir ou de préserver leur autonomie. Politique sociale : l’ensemble de moyens et outils mis en place par les pouvoirs publics, pour améliorer le bien-être des populations et assurer les droits sociaux des citoyens, afin de lutter contre l’exclusion sociale et de préserver la cohésion sociale. Mode d’intervention en action sociale : atteindre les objectifs des politique sociales. Ils sont complémentaires. – assistance – accompagnement sociale – développement sociale locale chapitre 2 : 1920: ministère de l’hygiène, de l’assistance et de la prévoyance sociale loi qui encadrent les politique de santé publiques : – 15/02/1902: loi relative à la protection de la santé publique – 09/08/2004: loi relative à la politique de santé publique – 21/07/2009 : loi Hôpital Patient et territoire – 26/01/2016: loi de modernisation de notre systèmes de santé – 24/07/2019: loi de transformation de notre systèmes de santé loi qui encadrent les politiques sociales : – 30/06/1975: loi relative aux institutions sociale et médico-sociales – 29/07/1998 : loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions – 02/01/2002: loi rénovant l’action sociale et médico-sociales – 29/07/1998 : loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions, présente 2 orientation principales et affirme que : – de nombreux domaine sont concernés par la lutte contre l’exclusion – il n’est pas nécessaire que les personnes en difficulté disposent de nouveaux droits, mais qu’elle aient effectivement accès aux droits fondamentaux existant. Chapitre 3 : Politique de santé publique : c’est un ensemble de moyens et outils mis en place par les pouvoirs publics, pour améliorer la santé publique et répondre aux besoins de santé de toute une population dans un souci d’égalité. (outils et moyens tels que des textes juridiques, moyens financiers, schémas, plan, programmes.) Politique sociale : est l’ensemble de moyens et outils mis en place par les pouvoirs publics, pour améliorer le bien-être des populations et assurer les droits sociaux des citoyens, afin de lutter contre l’exclusion sociale et de préserver la cohésion sociale. (financées par le système de solidarité nationale tels que les impôts, cotisations) Un problème de santé publique définit comme un problème qui remet en cause le bien-être et la santé de la population de par son importance épidémiologique. Caractérisé par : ses conséquence sanitaire → indicateurs ses conséquences individuelle ou social → diminue la qualité de vie ses conséquences collective → coût pour la société une priorité de santé publique : est un problème de santé publique que les pouvoirs publics ont reconnu, c’est à dire pour lequel ils ont planifié ou mis en place des actions adaptée. (sous forme de plan, programmes). Un problème social est une menace pour le besoin social et la cohésion sociale, il se caractérise par des indicateurs inquiétant (pauvreté, précarité.), des conséquences individuelle ou social dans différents domaines (logement, travail.), des conséquences collective pour la société (inégalité sociales.). une priorité sociale : est un problème social que les pouvoirs publiques ont reconnu comme prioritaire, c’est à dire pour lequel ils ont planifié ou mis en place des actions adaptées (plan, programmes). Les étapes de la planification d’une politique publique : – étape 1: identification des problèmes et des besoins à l’aide d’un diagnostic – étape 2 : établissement des priorités – étape 3: détermination des objectifs à atteindre – étape 4: conception du plan d’action – étape 5 : mise en œuvre du plan – étape 6: évaluation chapitre 4: 1951: signature du traité de Paris, suite à la déclaration de Schuman du 9 mai 1950, et création de la Communauté Européenne du charbon et de l’acier 1957: signature des traités de Rome et création de la communauté économique européenne ( ) 1992 signature du traité de Maastricht 2007: signature du traité de Lisbonne 2007: adoption de la charte des droits fondamentaux de l’UE Le règlement sanitaire international (RSI) est un instrument juridique international qui a pour but d’aider la communauté internationale à éviter les risques aiguës pour la santé publique susceptibles de se propager au-delà des frontières et de constituer une menace dans le monde entier. Il a été révisé en 2005 et s’impose aux 194 états membres, il a donc un caractère contraignant. Chapitre 5: : Un système est un ensemble constituer de plusieurs éléments qui peuvent être de nature différentes entre les quelles il existe des interactions et qui poursuive un objectif commun. Selon l’OMS, un système de santé : est l’ensemble des moyens organisationnel, structurel, commun et financier destiner à réaliser les objectifs d’une politique d’une santé publique. La gouvernance : est mise en place afin d’améliorer de façon continue la performance du système de santé et des organisations qui le composent et de pouvoir rendre des comptes sur sa réussite. Chapitre 6: échelon national : le gouvernement : pilotent les politiques de santé publique. le parlement : vote les lois et évalue leur mise en œuvre et celle des plans de santé. le Haut conseil de la santé publique : expert, établit un rapport, propose des objectifs pour améliorer la santé. la conférence nationale de santé : formule des avis et propositions sur les plans et programmes, + concertation entre les usagers et les acteurs du système de santé. le comité interministériel pour la santé : coordonne et définit la politique interministérielle pour améliorer l’efficience des politiques. le conseil national de pilotage des ars : assure la cohérence des politiques régionales, en orientant et coordonnant les actions des ars. l’agence santé publique France : interviennent comme experts dans leur domaine de compétences échelon régional : les ars : sont chargées du pilotage, mise en œuvre, coordination et évaluation de la politique de santé en région. + élaborent le projet régional de santé la conférence régionale de la santé et de l’autonomie : est un organisme consultatif, donne son avis à l’ars sur la politique régionale de santé l’observatoire régional de la santé : est une instance d’aide à la décision le conseil régional et préfets de région : interviennent dans leurs domaine de compétences échelon local: les conseils territoriaux en santé des délégations territoriales : décline les politiques régionales de l’ars, accompagner les acteurs locaux dans la mise en œuvre de leurs projets chapitre 8: l’offre de santé : elle permet de répondre à une demande de santé, se traduit par des soins ou des actes de prévention les besoins de santé : est la différence entre un état de santé existant et un état de santé désiré la demande de santé : est l’expression du besoin ressenti, émanant des usagers et adressée aux professionnels, qui la traduisent en besoin réel les agrégats en économie : sont les indicateurs économiques permettant de présenter des synthèses de l’activité économique nationale. On distingue : la Dépense Courante de la Santé (DCS) la Consommation Médicale Total (CMT) → la Consommation de Soins et Bien Médicaux (CSBM) la prévention Chapitre 9: Risque sanitaire : probabilité d’apparition d’un problème de santé publique résultant de l’exposition collective à un danger. C’est un évènement incertain, susceptible de se produire, et de mettre un individu ou une population en danger, en entraînant des effets néfastes sur la santé. On le qualifie de potentiel lorsqu’il est susceptible de se produire, et d’avéré, lorsqu’il se produit réellement. principe de précaution : mesures par anticipation en l’absence de certitude scientifique pour éviter qu’un risque sanitaire potentiel ne devienne avéré et ne se transforme en crise sanitaire Une crise sanitaire : est un risque sanitaire non maîtrisé qui menace l’état de santé d’une population. C’est une menace pour l’état de santé de la population lorsque le risque potentiel s’est transformé en risque avéré, provoquant le chaos chez les pouvoirs publiques, et une perte de confiance de la population parce que les pouvoirs publics n’ont pas eu recours au principe de précaution. La surveillance : des risques sanitaire repose sur une collecte systématique et permanente de données. La veille sanitaire : est l’action d’observer attentivement tout événement qui pourrait représenté un risque pour la sécurité pour la santé humaine dans une perspective d’anticipation, d’alerte et d’action précoce. Elle repose sur un ensemble de dispositifs qui permettent la détection rapide de phénomène susceptible d’affecter la santé de la population grâce à une collecte, une analyse de données pour alerté les décideurs politiques et la population en cas de besoins. La sécurité sanitaire : est assuré par un dispositif de gestion des risques sanitaire reposant sur la veille sanitaire. Elle comprend l’ensemble des actions et des procédures qui permettent d’assurer la protection de la population contre les risques susceptible d’affecter la santé. Ce dispositif permet de contrôler ou de faire face de manière organisé au risque liée aux activités humaine ou au fonctionnement de la société qui pourrait altérer la santé en organisant la situation d’urgence en cas d’alerte sanitaire et de menace grave pour la santé publique. Le systèmes d’information et circuit de l’information : sont en lien directe avec les notions de veille et de sécurité sanitaire. En effet, un système d’information est un ensembles structurer de moyens technique, humains, organisationnels destiné à fournir l’information nécessaire au fonctionnement d’une structure. Il peut être interne à une structure ou a plusieurs, on parlera de réseaux d’informations Le circuit de l’information : est le parcours suivit par ces informations depuis leurs recueille jusqu’à leurs utilisation finale. Elle vont commencer par être collecter, saisi, stocker, traiter, et transmise. Chapitre 10: Accès aux soins : est la capacité offerte à chacun de recevoir des soins préventifs ou curatifs, sans référence à une situation sociale ou à un état de santé. Renoncement aux soins : lorsque des individus ne sollicitent pas les services de soins et les professionnels de santé lorsqu’ils éprouvent un trouble. Inégalités : ce sont les différences de niveau de vie entre catégorie sociales. Inégalités sociales de santé : il s’agit d’iniquités en santé produite par la société, d’écarts de santé entre certains catégories sociales, ou d’écarts d’état de santé socialement stratifiés. Équité en santé : concept qui renvoie à un jugement fondé sur la valeur de justice social, et aspire au redressement du caractère injuste d’une inégalité de santé observée. Chapitre 11: Les acteurs intervenant dans le domaine de santé échelon national : Parlement · Pilotage, évaluation → Vote les lois + Évalue leur mise en œuvre Ministère des solidarités et de la santé +/- autres ministères Pilotage – nationale de santé + Organise le système de santé Comité Interministériel pour la Santé – Coordination → Coordonne la collaboration entre les différents ministères Direction Générale de la Santé (DGS) → Pilotage → Élabore les plans et programmes de SP Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) → Expertise, évaluation Élabore rapports à partir études, donne son avis sur objectifs à atteindre Santé Publique France (a remplacé l’INPES, L’InVS et l’EPRUS) → Expertise, mise en œuvre → SPF : Pilote système veille et surveillance sanitaire / Gère les situations sanitaires exceptionnelles / Met en œuvre programmes prévention et promotion de la santé Agences sanitaires (ANSM, ANSET, ABM, EFS, InCA.) Expertise, mise en œuvre →→ Autres agences : conseillent dans leurs domaines de compétences Conseil National de Pilotage des ARS → Coordination → Coordonne les actions des ARS Conférence Nationale de Santé → Concertation – Définit la stratégie → Formule les avis des professionnels, des usagers. échelon régional : Agences régionales de santé (ARS) → Pilotage, mise en œuvre, évaluation Définissent et mettent en œuvre la politique régionale de santé à l’aide du Projet Régional de Santé (PRS) + Organisent l’offre de soins en région Caisses régionales de sécurité sociale (CARSAT) → Mise en œuvre → Mettent en œuvre actions de prévention accidents W et maladies pro + Participent à promotion de la santé Conférences Régionales de Santé et Autonomie → Concertation → Formulent les avis collectivités territoriales, professionnels, usagers. échelon local : Établissements de santé → Mise en œuvre → Mettent en œuvre soins aux patients + Mettent en œuvre actions de prévention Professionnels de santé exerçant à titre libéral Mise en œuvre → Mettent en œuvre soins aux patients + Mettent en œuvre actions de prévention Caisses locales de sécurité sociale (CPAM, et CAF) → Mise en œuvre → Mettent en œuvre actions de prévention (assurés, familles, PA.) + Participent à promotion de la santé Associations →→ Mise en œuvre →→ Mettent en œuvre actions de prévention (informations et sensibilisation) + Assurent soins gratuits. Services de médecine scolaire, de santé au travail, services municipaux hygiène et santé → Mise en œuvre → Mettent en œuvre actions de suivi et prévention (scolarité, travail, habitat, environnement. + Gèrent évènements sanitaires particuliers (déclinaison plan canicule.) Chapitre 12: Politique catégorielles : ce sont les mesures qui consistent à apporter une réponse aux besoins sociaux spécifique à un public précis. Politique sectorielles : ces mesures interviennent dans un domaine particulier, en lien avec la satisfaction des besoins sociaux fondamentaux. (logement,emploi.) Politique transversales: elles impliquent l’intervention concertée de plusieurs ministères, car elle interviennent dans différents domaines, et parfois à l’échelle d’un territoire. L’assistance : consiste à apporter une aide monétaire ou en nature, à des populations das le besoin, sans obligation contributive de leur part. L’accompagnement social : il s’agit d’une relation contractuelle entre un individu en difficulté sociale et un professionnel de l’intervention, dans le but d’aider cette personne à s’insérer ou à se réinsérer dans la société. Le développement sociale local : prend la forme d’une démarche de projet mobilisant toutes les ressources d’un territoire, pour élaborer des réponses innovantes aux problèmes sociaux locaux, dans l’objectif de favoriser l’évolution qualitative de ce territoire.

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Quels sont les 4 déterminants de santé ?

Selon la définition de l’OMS, les déterminants de la santé sont les « facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux qui déterminent l’état de santé des individus ou des populations », Le Dictionary of epidemiology en donne une définition proche : « un déterminant est un facteur, qu’il s’agisse d’un événement, d’une caractéristique, ou de toute autre entité définissable, qui provoque un changement de l’état de santé ou d’une autre caractéristique définie »,

  1. Ces définitions sous-tendent une relation de cause à effet entre le déterminant et l’état de santé.
  2. Cette relation causale peut être unifactorielle et directe ; cependant, en santé publique, elle est plus souvent multifactorielle et indirecte, par l’intermédiaire d’une chaîne causale plus ou moins complexe.

Le déterminant est l’un des concepts clefs sur lequel repose le principe de l’intervention en santé publique. En effet, c’est en agissant sur un ou plusieurs déterminants que l’on va influer sur l’état de santé de la population. La notion de déterminant est souvent rapprochée de celle de « facteur de risque ».

  • Pourtant ces deux notions recouvrent des concepts différents.
  • Un facteur de risque est défini comme une caractéristique individuelle ou collective dont la présence est associée à une modification de la probabilité (ou risque) de survenue d’un événement de santé (selon le sens de la relation, on parle de facteur de risque ou de facteur protecteur).

La relation est ici probabiliste ou statistique, sans préjuger d’une éventuelle causalité François Alla Professeur des Universités, Praticien hospitalier, École de santé publique, université de Lorraine, Vandœuvre-lès-Nancy. Il vous reste à lire 85 % de ce chapitre.

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Quels sont les 4 objectifs de la santé publique ?

Le COP 2018-2022 – Placée sous l’autorité du ministre chargé des Solidarités et de la Santé, Santé publique France mène ses missions selon des objectifs stratégiques fixés par l’État et détaillés dans le Contrat d’objectifs et de performances quinquennal (COP). Le COP 2028-2022 s’articule en 6 points :

  1. Améliorer et optimiser la surveillance épidémiologique et la veille sur les risques sanitaires
  2. Développer et garantir l’efficacité des actions de prévention et de promotion de la santé
  3. Assurer la préparation et la réponse aux menaces, alertes et crises sanitaires
  4. Contribuer, en termes d’expertise, aux politiques de santé publique mises en œuvre au niveau régional et international
  5. Assurer une gestion et un pilotage efficients
  6. Développer les partenariats institutionnels, les liens avec la recherche et l’ouverture à la société civile

Le COP 2023-2027 sera publié courant 2023. A lire aussi

Quelles sont les causes des problèmes de santé ?

Interrogés dans le cadre du Baromètre d’opinion de la DREES, les trois quarts des Français déclarent être en bonne santé, mais quasiment la même proportion se disent préoccupés par la santé de leurs concitoyens. Selon les personnes en bonne santé, les problèmes de santé sont principalement dus à des comportements individuels, tandis que celles qui sont en mauvaise santé soulignent avant tout le rôle des conditions de travail.

Lorsqu’un problème de santé survient, le recours au médecin est plus systématique parmi les personnes qui se considèrent globalement en mauvaise santé : c’est le cas de sept Français en mauvaise santé sur dix, contre à peine plus d’un sur deux pour ceux en bonne santé. Une large majorité est satisfaite de la qualité des soins dispensés par les professionnels de santé, sans différence selon l’état de santé, à l’exception des soins infirmiers jugés plus positivement par les personnes en mauvaise santé.

Enfin, la quasi-totalité des personnes interrogées approuvent le financement majoritairement public des dépenses de santé. Les personnes de santé moyenne ou mauvaise sont davantage attachées au maintien du niveau actuel des prestations sociales et des remboursements d’assurance maladie que celles en bonne santé.

Qu’est-ce qu’un enjeu de santé publique ?

Enjeux de santé dans le contexte de la COVID-19 Toutes les informations concernant l’impact du COVID-19 pendant et après le confinement sur la santé mentale, le recours aux soins, la consommation d’alcool et de tabac, l’adaptation des mesures en période de canicule.

  • Mis à jour le 20 avril 2021 L’épidémie de COVID-19 et les conséquences du confinement ont eu des impacts sur la santé des Français en terme de consommation d’alcool et de tabac, sur l’alimentation et l’activité physique, la santé mentale, le recours aux soins.
  • Toutes les enquêtes lancées par Santé publique France et ses partenaires depuis mars ont révélé que les comportements de la population ont évolué suite au confinement.

Face aux enjeux de santé que représentent l’alcool, le tabac, l’alimentation, la sédentarité et leur impact sur la santé de la population, Santé publique France est pleinement mobilisée dans son champ d’action. Tout au long de cette crise sanitaire, nous avons surveillé l’évolution de ces indicateurs au travers d’enquêtes en population générale et en milieu professionnel afin de recueillir les informations nécessaires à l’orientation et à l’ajustement des mesures de prévention, notamment à destination des publics les plus vulnérables.

A plus long terme, ce suivi d’indicateurs servira à produire et capitaliser des connaissances sur les répercussions de la COVID-19, la santé mentale, la consommation de substances psychoactives, la nutrition, l’activité physique Par ailleurs, des dès le début de confinement, diffusés en télévision, radio et relayés sur les réseaux sociaux.

Tous ces outils sont également disponibles sur le site internet. Santé publique France a recensé et mis à disposition une liste de dispositifs d’aide à distance (sites internet de référence, écoute et de soutien en ligne) pour informer, soutenir et écouter les personnes pendant la période de crise sanitaire et de confinement.

Quelle est la différence entre une priorité de santé publique et un problème de santé publique ?

1225 mots 5 pages CHAPITRE 1 : PROBLEMES DE SANTE EN FRANCE : LES PRIORITES ACTUELLES K La santé selon l’OMS : Etat complet de bien être physique, mental, et social qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité. La santé élargie : C’est un processus d’équilibre dynamique entre l’individu et le milieu dans lequel il vit.

  • Cet équilibre consiste à satisfaire au minimum les besoins élémentaire, mais il est subjectif car il dépend du ressentie de chacun, il est variable car il dépend de l’âge, de l’environnement, et des époques, il est relatif car il dépend des connaissances, et des technologies utilisé.
  • En bref la santé, et difficilement mesurable si ce n’est par c’est altération, c’est pour cela, quelle peux se définir aussi comme le contraire de la maladie.

La santé est une richesse, à titre individuel et collectif dans ce cas on parle de santé publique. La santé publique : Elle se définit comme la santé de la population, au niveau curatif, préventif, éducatif et social. Les objectifs de la santé publique sont : * De repérer l’état de santé de la population régulièrement * D’établir les priorités de santé publique * D’adapter l’offre de la santé à la demande Un problème de santé publique : C’est une situation, sanitaire qui se caractérise par une forte morbidité, une forte mortalité, des conséquences sociales et économiques importante.

    Quelles sont les caractéristiques de la santé publique ?

    La santé publique est une discipline qui s’occupe de l’état de santé global des populations, sous tous ses aspects curatifs, préventifs, éducatifs et sociaux par la mise en place d’actions de promotion de la santé, de prévention et de traitement des maladies, de réadaptation des handicapés.

    Comment l’OMS définit la santé publique ?

    L’OMS, en 1952, en donne la définition suivante : La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé et la vitalité mentale et physique des individus.

    Quel est la santé publique ?

    Qu’entend-on par santé publique | Editions Le Coudrier – Savoirs et savoir-faire en santé

      Il n’existe pas de définition partagée du terme « santé publique ».Pour nous, la santé publique est une discipline qui aborde la santé de façon collective et dans toutes ses dimensions et dont la finalité est d’améliorer l’état de santé de la population. Elle fait appel à de nombreuses sciences : épidémiologie, démographie, sociologie, économie de la santéLe Code de la santé publique précise dans son le champ couvert par la politique de santé publique.Il comprend :

    la surveillance et l’observation de l’état de santé de la population et de ses déterminants ;la lutte contre les épidémies ;la prévention des maladies, des traumatismes et des incapacités ;l’amélioration de l’état de santé de la population et de la qualité de vie des personnes malades, handicapées et des personnes dépendantes ; l’information et l’éducation à la santé de la population et l’organisation de débats publics sur les questions de santé et de risques sanitaires ; l’identification et la réduction des risques éventuels pour la santé liés à des facteurs d’environnement, de conditions de travail, de transport, d’alimentation ou de consommation de produits et de services susceptibles de l’altérer. ; la réduction des inégalités de santé, par la promotion de la santé, par le développement de l’accès aux soins et aux diagnostics sur l’ensemble du territoire ;la qualité et la sécurité des soins et des produits de santé ;l’organisation du système de santé et sa capacité à répondre aux besoins de prévention et de prise en charge des maladies et handicaps ; et la démographie des professions de santé.

    : Qu’entend-on par santé publique | Editions Le Coudrier – Savoirs et savoir-faire en santé

    Quelles sont les principaux problèmes de santé auquel les politiques publiques doivent répondre ?

    Stratégie nationale de santé: le HCSP identifie 4 grands problèmes de santé

    • PARIS, 18 septembre 2017 (APMnews) – Sollicité pour formuler des recommandations sur la Stratégie nationale de santé (SNS), le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a identifié 4 grands problèmes dans un avis mis en ligne lundi.
    • La ministre de la santé et des solidarités, Agnès Buzyn, lance lundi matin la concertation autour de la SNS.
    • Le HCSP a été sollicité en mai pour analyser l’état de santé de la population et proposer des stratégies d’action.

    Le Haut conseil qualifie l’état de santé des Français de “contrasté” en raison d’indicateurs de santé globaux “satisfaisants” avec une espérance de vie élevée (85,4 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes), mais une place croissante des maladies chroniques.

    Elle met en avant des inégalités territoriales et sociales de santé “marquées” et un poids croissant des limitations fonctionnelles et de la dépendance. L’instance souligne également les inégalités d’accès à la prévention et le cas particulier des régions ultramarines. Le HCSP indique dans cet avis avoir identifié 4 grands problèmes de santé: les risque sanitaires liés à l’augmentation de l’exposition aux polluants, la progression du risque infectieux, l’élévation de la prévalence des maladies chroniques et l’adaptation du système de santé aux évolutions démographiques, épidémiologiques et sociétales.

    Pour le Haut conseil, s’agissant de l’impact de l’environnement sur la santé, deux enjeux sont prioritaires: la pollution de l’air et les risques chimiques liés aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens. Il rappelle que la pollution atmosphérique serait à l’origine de 48.000 décès prématurés en France chaque année et coûterait 101,3 milliards d’euros annuels.

    • L’enfance et la grossesse sont des périodes particulièrement importantes et les diverses sources de pollution doivent être prises en compte.
    • Le changement climatique fait par ailleurs émerger de nouveaux risques microbiologiques, pointe le HCSP citant les maladies vectorielles, en particulier en outre-mer.

    Dans son avis, le HCSP souligne que l’antibiorésistance est un problème mondial de santé publique. En France en 2012, l’incidence des bactéries multirésistantes a été évaluée à 158.000 cas et la mortalité associée à 12.500 cas. Il juge la prévention en la matière “insuffisante”.

    L’avis aborde également les maladies émergentes et ré-émergentes. En outre, les maladies chroniques sont fréquentes et leur prévalence augmente. Entre 2015 et 2020, les projections prévoient une augmentation de 13% des maladies cardioneurovasculaires, de 12% pour le diabète, 10% pour les maladies chroniques respiratoires et 11% pour les maladies psychiatriques.

    “Le retentissement économique et sur la qualité de vie des aidants familiaux est à prendre en compte”, estime le HCSP. L’instance met en exergue les risques associés aux soins. Elle rappelle que deux enquêtes nationales réalisées en 2004 et 2009 ont évalué le nombre d’évènements indésirables graves survenus pendant une hospitalisation entre 275.000 et 395.000 dont 95.000 à 180.000 évitables.

    1. Dans son avis, il pose 4 principes d’action et 5 axes d’action pour une SNS, et propose une méthode de mise en oeuvre.
    2. Le HCSP se dit favorable à une approche par déterminant de santé plutôt que par pathologie avec deux objectifs prioritaires: l’intersectorialité et la réduction des inégalités de santé.
    3. De plus, la multiplication des plans et programmes en lien avec la loi de santé publique de 2004 a conduit à “une perte de lisibilité des priorités” et à la formulation de plans et programmes “faiblement dotés” induisant “une complexité accrue de la gouvernance” du système sanitaire, estime le HSCP.

    Il préconise, pour pallier à ces difficultés, l’élaboration d’un plan national de santé publique qui constituerait un cadre pour les plans régionaux de santé. Agnès Buzyn a fait une promesse en ce sens début septembre, en vue d’aboutir au printemps 2018, rappelle-t-on (cf ).

    Quels sont les outils de la santé publique ?

    Méthodes, techniques et outils en santé publique – Doi : 10.1016/S0000-0000(09)53274-3 Article en cours de réactualisation Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé. L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

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    Cet article commence par le rappel des notions sur les principaux indicateurs de santé liés à la démographie (taux de mortalité, espérance de vie, etc.). Il aborde ensuite la définition et les différents axes de l’épidémiologie, descriptive, analytique ou étiologique, évaluative.

    1. Un point est fait sur les différents types d’enquêtes (transversale, longitudinale, prospective) et sur la méthode de l’enquête : les préalables, la méthode d’élaboration du questionnaire avec l’analyse des résultats comprenant l’analyse qualitative (l’analyse de contenu) et l’analyse quantitative.
    2. Il donne des éléments sur chacune des représentations graphiques possibles (tableau, diagramme, histogramme et les paramètres de position).

    Il fait état des principaux outils de surveillance épidémiologiques en France : InVS, les registres, la Banque de données en santé publique (BDSP), le réseau Sentinelle. Il définit ensuite la notion de risque (définition et facteurs) et explique la démarche de gestion des risques, qui est actuellement une priorité des établissements de soins (objectif, approches, outils, traitement des évènements indésirables, enquêtes).

    Quels sont les trois principaux enjeux éthiques spécifiques à la santé publique ?

    Avant l’an 2000 environ, la plupart des applications de l’éthique en santé publique s’appuyaient sur les quatre principes fondamentaux de l’éthique biomédicale : l’autonomie, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice (Beauchamp et Childress, 1979), parfois avec quelques modifications pour les adapter au

    Quels sont les 5 déterminants de santé ?

    Les principaux déterminants de la santé –

    Catégories Déterminants

    Environnement économique/de travail

    Revenu Éducation et alphabétisme Emploi Insécurité alimentaire

    Environnement physique

    Qualité de l’air et de l’eau Logement Aménagement du territoire

    Environnement social

    Réseaux de soutien social Stéréotypes, exclusion sociale

    Caractéristiques, expériences et comportements individuels

    Prédisposition génétiques et biologiques Expériences de la petite enfance Habitudes de vie Aptitudes des personnes

    Système de santé et de services sociaux

    Progrès biomédical Accessibilité, qualité et continuité des services de santé et des services sociaux Continuum d’action pour promouvoir, prévenir, guérir et soutenir

    Source : adapté de Mikkonen, J. et D. Raphaël (2011) et MSSS (2012)

    Quelles sont les composantes de la santé publique ?

    Autres Composantes du Système de Santé Les ressources humaines pour la santé représentent non seulement la composante la plus chère du système de santé (dans la plupart des pays, les RHS représentent environ 70% des coûts des soins de santé) mais constituent également le facteur décisif dans une prestation de services de santé équitable, efficace, efficiente et accessible.

    1. Toutefois l’impact que pourra avoir un personnel de santé plus performant sur les services, et partant sur la santé elle-même, risque d’être limité si d’autres composantes du système de santé capitales pour la productivité du personnel restent sous-développées.
    2. Par conséquent si ce site web concerne essentiellement les RHS, il n’en reste pas moins important de reconnaître à leur juste valeur les autres composantes, outre les ressources humaines, qui revêtent une importance critique pour de meilleurs services de santé.

    Selon l’OMS, voici les composantes critiques d’un système de santé qui doivent fonctionner correctement pour que puissent être dispensés des services améliorés, équitables et durables : Politiques, financement, ressources humaines, systèmes d’approvisionnement, gestion de services, systèmes d’information et de suivi.

    Les politiques (modifiées ensuite par l’OMS à Leadership et Gouvernance/Gestion) se rapportent à la direction stratégique fixée par les décideurs pour protéger la santé publique et la sécurité de la population, pour lutter contre la corruption et renforcer un leadership efficace dans le secteur de la santé d’un pays.

    Font partie de ce domaine les mécanismes législatifs, réglementaires et décisionnels, la formulation de politiques, les incitations et sanctions, les systèmes d’adjudication et la coordination/harmonisation avec d’autres bailleurs de fonds ou intervenants du secteur public pour garantir des services de santé équitables et durables.

    Le financement concerne la mobilisation, le recrutement, le regroupement et la distribution des ressources humaines pour améliorer leur affectation et utilisation, arriver aux meilleurs résultats possibles, assurer un accès équitable aux services de santé, promouvoir un bon état de santé et protéger les populations contre des dépenses de santé catastrophiques.

    Les systèmes d’approvisionnement /gestion des médicaments et fournitures pharmaceutiques regroupent le système national de distribution de médicaments et fournitures pharmaceutiques reposant sur ses divers piliers : formulation des politiques contrôlant les médicaments, enregistrement et réglementation, mécanismes de contrôle et d’assurance de la qualité ainsi que choix, quantification, achat, emmagasinage et distribution des médicaments et produits pharmaceutiques.

    La gestion des services concerne l’organisation et la qualité des services. L’objectif est de définir et de mettre en œuvre des modèles de soins qui encouragent une prestation efficace de services de haute qualité au niveau approprié (communautaire, primaire, secondaire, tertiaire) et réduisent la segmentation des soins.

    Les réseaux de transfert et d’orientation ou les systèmes entre les niveaux de services et les mécanismes d’amélioration de la qualité entrent également dans les activités de ce domaine. La gestion concerne de nombreux niveaux différents du système de santé et toute faiblesse au niveau de la gestion se répercute sur l’efficacité des services et représente un gaspillage des ressources.

    Les systèmes d’information et de suivi concernent la collecte et l’analyse d’information sanitaire routinière pour aider les managers dans la prise de décisions. Y entrent la mise au point d’enquêtes nationales et systèmes de surveillance, la conception des fiches de compte rendu des programmes et dossiers médicaux pour la notification des statistiques des services de santé et le renforcement des compétences portant sur l’analyse des données et la prise de décisions aux divers niveaux.1 World Health Organization.

    Opportunities for global health initiatives in the health system action agenda. Working paper no.4. Geneva, Switzerland: World Health Organization, 2006.2 “WHO and Health Systems: Everybody’s Business” WHO HQ seminar, Geneva, 17 October 2006. : Autres Composantes du Système de Santé

    C’est quoi un plan de santé publique ?

    Un plan de santé publique est basé sur le constat d’un problème sanitaire que le plan tente de résoudre. À la fin de cette rubrique, apparaît l’objectif, ou les objectifs, correspondant au plan dans la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 qui avait défini 100 objectifs de santé publique chiffrés.

    Quelle est l’importance de la santé publique ?

    Retour à la table des matières Revue Droits & Libertés, aut.2020 / hiver 2021 Dre Marie-France Raynault, professeure émérite, École de santé publique, Université de Montréal Lire en pdf La santé publique a pris une place importante dans l’actualité locale et internationale depuis le début de la pandémie de COVID-19.

    Quels sont les 2 principaux indicateurs utilisés en santé publique ?

    Principaux indicateurs : espérance de vie à la naissance, taux de mortalité prématurée, taux bruts et standardisés de mortalité (ICM et SMR), prévalence et incidence.

    Quels sont les critères de priorisation des problèmes ?

    La priorisation par critères

    Problématiques / Critères prévalence faisabilité
    pollution de l’air intérieur xx x
    exposition au bruit xx xx
    contamination des sols x xx
    logement insalubre xxx x

    Comment une société identifié un risque sanitaire un problème de santé publique ?

    Chapitre 4.1 : Préoccupations de santé publique et reconnaissance d. PÔLE ETAT DE SANTE ET DE BIEN ÊTRE SOCIAL Partie 4 : Comment émergent les problèmes de santé et les problèmes sociaux ? Chapitre 4.1 : Préoccupations de santé publique et reconnaissance des problèmes sanitaires par la société Objectifs :- Présenter la diversité des approches individuelles de la notion de pathologie et de risque.- Analyser comment une société identifie un risque sanitaire.- Montrer la place relative de l’épidémiologie dans la reconnaissance des problèmes de santé.- Analyser comment une société identifie un problème de santé.- Expliquer comment apparaît une situation de crise sanitaire.

    1. I – Qu’est-ce que le risque en santé publique ? 1.1.
    2. La notion de risque en santé publique Risque : Le risque est défini comme la probabilité de survenue d’un événement.
    3. Risque en santé publique : Le risque est une exposition à un danger potentiel, inhérent à une situation ou une activité.Possibilité de survenance d’un dommage résultant d’une exposition à un danger ou à un phénomène dangereux.Ce dommage concerne une population,

    Exemples : Exposition de la population à un danger potentiel ? Risque nucléaire Dommage possible ? Décès, malformations graves, Exposition de la population à un danger potentiel ? Risque alimentaire « vache folle » Dommage possible ? Transmission de l’Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) à l’homme.

    Exposition de la population à un danger potentiel ? Risque lié aux Organismes génétiquement modifiés (OGM) Dommage possible ? Conséquence non connues pour la santé Exposition de la population à un danger potentiel ? Risque lié à l’utilisation abusive du téléphone portable ? Dommage possible ? Dommage sur la santé ? 1.2.

    Diverses approches de la notion de pathologie et de risque au niveau individuel ( et leur influence sur les attitudes et comportements) Le risque sanitaire sera perçu différemment selon les individus (selon l’âge par exemple)De même la maladie sera approchée différemment selon les personnes : selon le ressenti, les signes cliniques,

    ↓ Approche conditionnée par niveau socio-culturel et possibilités d’accès au dépistage et aux soins. Diversité des approches : Approche :La personnalité, l’expérience et les conditions sociales et économiques font que chacun met en œuvre différemment sa capacité à exercer des choix en matière de comportement.

    Conséquences : Vulnérabilité face au risque et aux pathologies plus ou moins importante. Exemples : Conditions économiques et sociales : Situation de pauvreté Vulnérabilité plus importante ? : Conséquences liées à la malnutrition, Saturnisme (logements insalubres), Comment Définir Un Problème De Santé Publique Approche :L’intolérance est bien moindre envers les risques individuels, où le risque se prend ou se refuse en toute connaissance de cause, qu’envers les risques collectifs. Conséquences : Risques subis (involontaires ou imposés) ou assumés (choisis).

    Exemples : Risque subi (collectif) : Pollution Risque choisi (individuel) : Dépendance aux jeux vidéos II – Qu’est-ce qu’une crise sanitaire ? 2.1. De la pathologie au risque de santé publique, puis à la crise sanitaire 2.2. Comment définir la crise sanitaire ? Crise = L’idée de trouble, de situation de déséquilibre profond, voire de désordre.

    Crise sanitaire : L’idée de trouble, de situation de déséquilibre profond voire de désordre.Situation induite par une menace réelle ou supposée pour la santé. Qui conduit au dépassement de la capacité d’action normale du système de santé, Exemples de crises sanitaires : – épidémies de Chikungunya, de grippe aviaire – canicule de l’été 2003 – le SRAS – l’explosion d’AZF en 2001 – crise de la « vache folle », du sang contaminé, de l’amiante, de l’hormone de croissance,2.3.

    • Comment passe-t-on du risque de santé publique à la crise sanitaire ? On est en situation de crise sanitaire lorsque la gestion du risque n’est pas prévue.
    • Par contre, si le développement d’une pathologie suit le schéma suivant :- Le problème est découvert à un moment où il est encore limité- Des connaissances sur le sujet sont disponibles et suffisamment établies, des experts sont facilement identifiables- Des enquêtes épidémiologiques sont possibles- Des critères permettant de déclencher l’alerte sanitaire selon des modalités prévues à l’avance- Une action opérationnelle adaptée peut être programmée, incluant la communication et l’information nécessaire sur le sujet Alors ce n’est plus une situation de crise,

    Exemple : Pandémie grippale, rassemblements prévus (concert, JO), le plan grand froid, III – Comment la société reconnaît-elle un problème de santé publique ? 3.1. Définition du problème de santé publique au niveau individuel et collectif Un problème est une difficulté à laquelle une solution doit être cherchée.

    • Remarque
    • Au niveau collectif :
    • Un problème de santé publique peut dont être défini comme une difficulté de santé (état de santé proprement dit ou déterminant de l’état de santé) ; qui doit être corrigée par la mise en place d’interventions à dimension collective,

    Compte tenu de sa connotation qualitative et négative, cette définition fait référence à la définition négative de la santé : dire « cette personne a un problème ou des problèmes de santé » sous-entend qu’elle est atteinte d’une maladie. A l’échelle d’une population, parler de problème de santé renvoie à l’idée de fréquence et de nombre important de personnes concernées.

    1. Le terme « problème de santé publique » est utilisé de façon plus large que le terme de santé, puisqu’il peut renvoyer non seulement à la définition de la santé elle-même mais également aux déterminants de la santé.3.2.
    2. Importance de l’épidémiologie Pour reconnaître, identifier un problème de santé publique (risque, pathologie) on réalise des enquêtes ÉPIDÉMIOLOGIQUES,

    Épidémiologie descriptive = décrit une maladie : mortalité, morbidité, caractéristiques des personnes atteintes (âge, sexe,) Épidémiologie analytique = étudie les causes de la maladie. Épidémiologie évaluative = mesure l’impact des actions de santé réalisées.

    /\ Pour pouvoir identifier un problème de santé publique : On doit pouvoir disposer de données épidémiologiques.Que ces données soient pertinentes (fiables, récentes).La volonté des pouvoirs publics à reconnaître le problème.3.3. Critères de reconnaissance et exemples de problèmes reconnus (en France) Ces critères peuvent s’associer de façon plus ou moins importante et il n’existe bien entendu pas de seuil clairement établi à partir duquel on pourrait véritablement parler de problème de santé publique.

    Le concept de « problème de santé publique » renvoie donc au fait que l’on se trouve en présence d’un problème potentiellement corrigeable mais que, pour des raisons culturelles, organisationnelles, sociales, politiques,, le système ne peut le résoudre de façon satisfaisante.

    1. « La ligue contre le cancer »
    2. « La ligue contre le cancer du poumon »
    3. « Sidaction »

    Fréquence :- 1ère cause de décès avant l’âge de 65 ans.Conséquences :- Couts directs et indirects importants.- Conséquences lourdes sur la vie de la personne atteinte et son entourage.- Mobilisation importante du système de soins.Correction possible :- Difficile, beaucoup de facteurs de risques- Economiquement, mobiliserait beaucoup d’argent- Développer la prévention Fréquence 1ère :- 1ère cause de mortalité prématurée évitable.Conséquences :- Tabagisme passif, mortalité, morbidité importante.- Coût important : 47 milliard d’euros/an de coûts directs (prise en charge des soins) et de coût indirects (perte de revenus, de productivité, de fiscalité).- Mobilisation importante du système de soins.Correction possible :- En théorie oui : niveau politique : autorisation de l’Etat- Mais enjeux économique : taxes, emplois Fréquence :- Incidence : 6000 à 7000 nouveaux cas/anConséquences :- Morbidité, mortalité importante- Conséquences lourdes pour le malade et son entourage- Coût énorme pour la société (dont prise en charge médicale)Correction possible :- Développer la prévention 3.4.

    Diverses approches de la notion de pathologie et de risque au niveau individuel Exemples : – Une personne n’est pas nécessairement consciente qu’elle prend un risque (c’est tout particulièrement le cas du jeune enfant notamment).- A l’inverse elle peut croire qu’il existe un risque, alors qu’il n’y a aucun danger.- Ou bien encore, elle peut percevoir derrière l’appellation d’un risque potentiel des dangers sans rapport avec le risque réel.

    : Chapitre 4.1 : Préoccupations de santé publique et reconnaissance d.