Faire l’amour après la ménopause : objectif plaisir ! – Comment « contourner » ces changements physiques qui surviennent entre 50 et 60 ans ? En prenant son temps ! Une réelle excitation va devenir d’autant plus importante qu’elle sera synonyme, par la suite, d’un confort accru lors du rapport sexuel lui-même.
En un mot comme en cent : on mise sur les préliminaires ! Soyez surtout à l’écoute de votre corps. Ne vous forcez pas, n’acceptez pas l’inconfort ou la douleur. L’avantage de l’amour à 50 ans ou à 60 ans, c’est que vous vous connaissez assez pour n’avoir plus rien à prouver. Communiquer avec votre partenaire est essentiel.
Assurez-vous, chacun.e de son côté, d’être à l’écoute.
Contents
Comment faire l’amour avec une femme ménopausée ?
Ménopause et troubles sexuels : que peut-on faire ? La sécheresse vulvo-vaginale et la baisse de libido sont les deux symptômes dont se plaignent les femmes après la ménopause. A coté des conseils sur la sexualité, les lubrifiants, les œstrogènes par voie locale ou générale sont souvent utiles.
- Et si besoin, le laser pulsé vaginal et l’injection d’acide hyaluronique.
- Quand une femme ménopausée (même sans THM) est amoureuse, le plus souvent le rapport sexuel se passe mieux, voire peut être très satisfaisant.
- Est-ce à dire que l’amour résout tout ? Malheureusement non même s’il facilite grandement les choses.
Mais cela veut dire surtout que ce qui l’emporte c’est la part émotionnelle qui va «renverser» des montagnes et donner de l’énergie à celle qui croit ne plus en avoir, or si on l’aide à mieux gérer la part émotionnelle de son trouble par des méthodes psycho-émotionnelles comme l’hypnose ou le Somatic Experiencing (SE), cela l’aidera à «s’autonomiser».
Thérapeutiques Sur un plan plus médical, il est à noter que la stratégie pour atteindre l’objectif de la résolution de la difficulté sexuelle, y compris le manque de désir, est d’agir en même temps ou successivement sur la suppression de la douleur ou de la gêne et de se focaliser en même temps sur «comment avoir du plaisir».
C’est le plaisir répétitivement retrouvé qui peut assez souvent relancer l’envie de recommencer, voire changer la mémoire du corps et aller à nouveau vers le désir.Sur la plan sexuel, les femmes se plaignent habituellement de deux symptômes, plus ou moins importants, après la ménopause : la sécheresse vulvo-vaginale et la baisse de libido.
- Ces 2 symptômes pouvant être liés entre eux bien sûr.
- Par ordre de fréquence, la sècheresse vaginale est le 2e symptôme après les bouffées de chaleur chez la femme ménopausée sans traitement hormonal, mais l’on sait que dans le domaine sexuel autant qu’ailleurs, voire plus qu’ailleurs, la fonction crée l’organe.
Les femmes qui continuent à avoir des rapports sexuels réguliers ont moins de sècheresse vaginale et même parfois moins d’atrophie vulvo-vaginale. Du point de vue des aspects vulvo-vaginaux, la bonne santé sexuelle, c’est une bonne trophicité vulvo-vaginale et une bonne lubrification, en sachant que la femme n’a pas toujours une conscience exacte de son niveau de lubrification, les femmes vont plutôt se plaindre d’inconfort vulvo-vaginale chronique.Pour qu’un rapport sexuel se passe bien, il faut du côté de la femme une bonne écologie vaginale, c’est-à-dire des glandes endocervicales, des glandes vulvaires (Bartholin, Skene), de la transsudation du plexus veineux antérieur.
Une composante subjective avec pensées érotiques, fantasmes, sensations de «chaud», fourmillements Une composante physique dont la principale manifestation est la lubrification vaginale.
La réponse physiologique et l’acte sexuel : La sécheresse vaginale peut altérer et perturber la chronologie et la qualité des différents stades de la réponse et de l’acte sexuel. Pendant la phase d’excitation, la lubrification vaginale est lente et peu abondante, insuffisante pour autoriser une pénétration aisée.
Quand une certaine atrophie s’associe à une sécheresse déjà ancienne, la pénétration peut finir par devenir impossible. La phase de plateau peut s’accompagner d’une dyspareunie à type de brulure plus ou moins permanente, intéressant l’ensemble du vagin, en rapport avec la sécheresse vaginale et le manque d’élasticité des parois. La phase de résolution est plus longue. Pendant cette phase et même à distance du rapport sexuel (plusieurs heures, voire quelques jours après) peuvent persister une gêne ou des sensations douloureuses à type de brûlures. Rappelons que la lubrification résulte d’une transsudation à travers les parois de la muqueuse vaginale, à partir de la stimulation érotique physique ou psychique. Il s’agit en fait d’un processus vaso-congestif intéressant le plexus veineux, péri-vaginal, péri-utérin. Le temps d’apparition de cette lubrification varie beaucoup selon l’âge et les situations : de 10 à 30 secondes chez l’adolescente, elle peut demander de 2 à 3 minutes chez la femme ménopausée. Ce retard à la lubrification s’aggrave en cas d’interruption notable de l’activité sexuelle. Le phénomène de lubrification vaginale dépend de conditions physiologiques adéquates mais aussi et en même temps, d’un contexte psychologique favorable, c’est à dire un contexte qui permette une détente et un laisser-aller, tout en autorisant une stimulation érotique suffisante. Si ces conditions font défaut, la lubrification sera insuffisante ou absente et de ce fait la qualité de la réponse sexuelle sera altérée et peut engendrer inquiétude, frustration, sentiment d’échec, appréhension vis à vis des rapports ultérieurs, et des douleurs. Enfin, n’oublions pas qu’un certain nombre de frustrations sexuelles féminines sont induites par un trouble sexuel masculin comme l’éjaculation prématurée ou les troubles de l’érection par exemple.
Si l’on souhaite que la femme ménopausée prenne en charge sa sexualité, il nous faut :
préciser la gêne (occasionnelle, systématique, intensité des douleurs) expliquer le phénomène de la lubrification (cf les autres muqueuses, rôle du désir) donner des repères sur la ménopause, elle n’est pas un couperet.
Faire le parallèle avec une panne d’érection chez l’homme, ce n’est pas la fin de sa sexualité ! N’oublions pas que la majorité des femmes ménopausées conservent leur capacité de réponse génitale si la stimulation sexuelle est suffisante, en insistant sur le versant émotionnel: une faible lubrification n’est pas forcément une gêne si l’excitation est là.
les préliminaires doivent être suffisamment longs et efficaces (20 minutes ?) faire l’amour régulièrement entretient la cascade de réactions nécessaires à une bonne lubrification le partenaire peut ne pas accepter les traitements locaux, comme la femme peut refuser une érection «chimique».
Les prescriptions : elles doivent toujours être accompagnées d’une explication physiologique et d’une prise en compte psychologique :
Les lubrifiants aqueux ou plus élaborés à utiliser au quotidien pour plus de confort : comparer ces traitements à des produits de beauté !!! Les œstrogènes : locaux trophigil, trophycrème, colpotrophine, Gydrelle, ou par voie générale Les traitement pour traiter la sécheresse vaginale ou rééquilibrer la flore vaginale : par voie locale geliophyl, cicatridine, replens ou par voie orale : Menophytea hydratation intime Les lubrifiants au moment des rapports : Monasens, Mucogyn, Saugella gel Les conseils en ce qui concerne la sexualité : préliminaires plus longs, rapports réguliers, apprendre à se détendre (relaxation) Peuvent être associés à coté de ce que nous venons de voir : le laser pulsé vaginal Mona Lisa Touch et peut être des injections intra-vaginales d’acide hyaluronique,
Cela est surtout utile en cas de ménopause induite, après l’ablation chirurgicale des deux ovaires, ou après la suppression de l’activité ovarienne par une chimiothérapie, radiothérapie, médicaments anti-tumoraux, anti-aromatases Conclusions Les troubles psychoaffectifs et les difficultés sexuelles sont fréquents après la ménopause.
L’humeur, la sexualité et même la relation conjugale après la ménopause dépendent de ce qui se passait avant. Même si certaines femmes continuent à avoir des rapports sexuels réguliers malgré la carence hormonale, le THS et la Tibolone en particulier, apportent une amélioration incontestable. Et si cela ne suffit pas, penser aux moyens physiques (laser et injection d’acide hyaluronique).
Moyens utilisés par des praticiens qui ont cette expérience. Cela aide la prise en charge thérapeutique même psychothérapique. anti-inflammatoire, anti-radicaux libres (ROS). Sylvain Mimoun – Gynécologue et psychiatre DU de gynécologie psychosomatique ; Université Paris 7 RÉFÉRENCES 1.
- Basson R, Leiblum S, Brotto L, Derogatis L, Fourcroy J, Fugl-Meyer K et al.
- Definitions of women’s sexual dysfunction reconsidered: advocating expansion and revision.
- J Psychosom Obstet Gynaecol 2003 ; 24:221-229.2. Holly M.
- Thomas, MD; Cindy L.
- Bryce, PhD; Roberta B.
- Ness, MD, MPH; Rachel Hess, MD, MS.
- Dyspareunia is Associated with Decreased Frequency of Intercourse in the Menopausal Transition Menopause 2011 ; 18(2):152-157.3.
Mimoun S, Etienne R. «Coté coeur, coté sexe, l’abc de bonheur à deux» Ed. Albin Michel, Paris 2014 4. Prevalence of Sexual Dysfunction among Postmenopausal Women with and without Metabolic Syndrome. Jsm 2012 ; 9 : 434-441 5. Salvatore S. et Maggiore., Nappi, R.E., Zerbinati, N.
Comment faire pour augmenter l’excitation ?
S’offrir des moments à deux – Pour booster son désir sexuel, il ne suffit parfois pas de grand-chose : bousculer un peu la routine et s’offrir des moments rien qu’à deux pour susciter l’envie. L’initiative peut venir du couple ou d’un seul des partenaires.
Comment faire l’amour à une femme de soixante ans ?
Savoir s’adapter aux différentes évolutions physiologiques de son corps – Évidemment, avec le vieillissement du corps, il ne faut pas s’attendre à vivre une vie sexuelle aussi intense et vigoureuse qu’à 30 ans. Le corps évolue et différents aspects sont à prendre en compte.
Pour autant, pas de panique ! Si le corps peut être plus lent à se mettre en route, le plaisir est toujours au rendez-vous et les sensations du corps lors d’un rapport sexuel sont les mêmes. Certains couples affirment même que ces sensations sont décuplées avec le temps ! Certes, la sexualité varie avec l’âge, et certains hommes peuvent éprouver une certaine réticence à faire l’amour après 60 ans.
En effet, les conditions physiques peuvent être différentes et les hommes moins endurants. Les performances physiques commencent à décroître. Cela se voit particulièrement au niveau de l’érection. Avoir une érection à 60 ans prend plus de temps et le pénis peut être moins dur, moins longtemps.
De plus, il faudra à l’homme un temps de repos plus important entre deux rapports sexuels. Cela peut avoir un fort impact sur la psychologie de l’homme. Il peut se renfermer sur lui-même à l’idée de faire l’amour et penser ne plus être à la hauteur. Il faut savoir ne pas se mettre trop de pression et accepter ce nouveau corps et les quelques difficultés qui vont avec.
Même si l’érection arrive plus lentement, elle arrive tout de même et les sensations lors de l’acte sont les mêmes qu’auparavant. Il suffit d’accorder plus de temps aux préliminaires et de miser plutôt sur la sensibilité, de privilégier l’aspect sensuel et psychologique de la relation plutôt que sur les performances physiques.
Pour la femme, c’est la ménopause qui marque un tournant dans sa vie sexuelle. La ménopause peut entraîner une chute de la production d’hormones sexuelles ce qui peut mener à une sécheresse intime mais aussi dans certaines cas à une atrophie vaginale. Ce n’est pas une fatalité, cela signifie juste que le corps est plus long à réagir.
Là aussi, il faudra surtout privilégier des préliminaires plus longues et miser sur la sensualité plutôt que sur la performance.
Quand une femme a plus envie de faire l’amour ?
Cause n°2 : Les douleurs pendant les rapports : (dyspareunies, vaginisme,) – La seconde cause d’une baisse de désir concerne les douleurs pendant les rapports sexuels. Par exemple, le vaginisme participe à la baisse de désir chez la femme. Cette peut amener la femme à éviter tous les rapports avec son partenaire.
Comment fait-on Lamour à 70 ans ?
05 novembre 2014 La sexualité reste un centre d’intérêt important pour 64% des hommes et 37% des femmes de 70 à 79 ans. ©Phovoir La sexualité des seniors n’a pas grand chose à voir avec celle des trentenaires. Il est parfois nécessaire de composer avec la maladie et les modifications physiologiques liées à l’âge.
Malgré tout, des partenaires qui communiquent bien peuvent parfaitement continuer à se donner mutuellement du plaisir. Les tabous autour de la sexualité des seniors s’envolent peu à peu. Les études sur le sujet se multiplient et permettent de démonter nombre d’idées reçues. Ainsi, 26% d’hommes et 24% des femmes interrogées entre 70 et 79 ans disent avoir des relations sexuelles au moins une fois par semaine (Laumann, 2004).
Une enquête datant de 1989 (Bretschneider et Mac Coy) mettait alors déjà en évidence que 63% des hommes et 30% des femmes disaient continuer à avoir des relations sexuelles. Par ailleurs, 72% des hommes et 40% des femmes se masturbaient encore, tandis que 88% des hommes et 71% des femmes avaient toujours des fantasmes sexuels et un désir sexuel intact.
- Pourtant, les modifications hormonales peuvent expliquer nombre de plaintes chez les plus de 70 ans.
- Après le grand bouleversement de la ménopause, la situation se stabilise pour les femmes.
- Bien entendu, la lubrification peut être moins abondante et mettre plus longtemps à survenir.
- Mais l’utilisation de lubrifiants permet d’y pallier.
Les sensations au moment de la pénétration peuvent aussi être diminuées, la tonicité du périnée diminuant naturellement au fil des années. Quelques séances de rééducation chez un kinésithérapeute s’avèrent alors très utiles. Chez les hommes, la diminution progressive de la testostérone se traduit par des érections moins fréquentes et moins vigoureuses.
Mais là aussi, il existe des solutions. D’autres paramètres liés à l’âge peuvent expliquer des difficultés à maintenir une vie sexuelle satisfaisante : la prise de certains traitements souvent prescrits aux seniors (diabète, hypertension, hypertrophie de la prostate) ; l’incontinence ; les rhumatismes ; le cancer Mais alors comment expliquer que beaucoup de couples continuent à se dire satisfaits voire comblés après 70 ans ? Quels sont leurs secrets ? Avant toute chose, une bonne hygiène de vie.
Ne pas fumer, limiter la consommation d’alcool, maintenir une bonne activité physique, c’est plus important que jamais. Tout aussi primordial, le maintien de l’intimité. « Il y a deux façons de rester intimes, par le toucher et par la parole », rappelle le psychologue et sexologue Yvon Dallaire.
Source : Pour que l’amour et la sexualité ne meurent pas, Yvon Dallaire, Québec-Livres, 216 pages, 17,90€ ; Site de la Fédération Française de Sexologie et de Santé Sexuelle consulté le 4 novembre 2014 Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Quand une femme n’a plus envie de faire l’amour ?
Cause n°2 : Les douleurs pendant les rapports : (dyspareunies, vaginisme,) – La seconde cause d’une baisse de désir concerne les douleurs pendant les rapports sexuels. Par exemple, le vaginisme participe à la baisse de désir chez la femme. Cette peut amener la femme à éviter tous les rapports avec son partenaire.