Si un grain de beauté commence à démanger, à être douloureux, à changer de couleur, de taille ou de forme, ou à saigner, il faut le faire examiner par un dermatologue afin d’écarter le risque de cancer de la peau.
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Pourquoi mon grain de beauté fait mal ?
FAIT MAL – Il peut s’agir d’un bouton logé sous le grain de beauté qui peut le rendre douloureux tout comme les boutons inflammatoires que l’on peut avoir sur le visage. Dans tous les cas, un grain de beauté douloureux doit être examiné et il vaut mieux l’enlever.
Comment soulager un grain de beauté qui fait mal ?
Déterminer le type de démangeaison sur le grain de beauté – Lorsqu’un grain de beauté démange, deux cas de figure sont alors possibles :
Dans une grande partie des cas, le grain de beauté se trouve sur une zone de la peau déjà sujette à une démangeaison. Celle-ci peut provenir d’une allergie à un produit cosmétique, ou encore d’un eczéma ou d’une crise d’urticaire.
En cas d’acné, il arrive notamment que certains boutons viennent se loger à proximité directe, voire sous le grain de beauté, sur le visage, le buste ou le dos. Cela peut créer un inconfort et, là encore, des démangeaisons, mais qui ne sont pas directement liées au grain de beauté.
Dans le second cas de figure, le grain de beauté en lui-même peut poser problème. Ici, et sans pour autant s’inquiéter, il est primordial de consulter votre médecin généraliste qui, dans le cadre du parcours de soins, vous orientera vers un dermatologue.
Tout grain de beauté qui pose problème de façon spontanée doit être vu par un médecin. Et ce, à la fois pour écarter un risque de cancer de la peau, ou pour traiter l’éventuel mélanome suffisamment tôt.
Quel est l’aspect d’un mélanome ?
Reconnaître un mélanome – Si un mélanome peut être suspecté par le médecin selon son aspect, le diagnostic de certitude repose sur l’examen au microscope d’un prélèvement de l’ensemble de la lésion. Cet examen permet en outre d’apprécier le degré d’infiltration en profondeur, qui est l’un des éléments pronostiques les plus importants.
- Le mélanome est en règle générale un cancer cutané qui se voit et que l’on repère d’après sa morphologie et son aspect extérieur.
- Pour favoriser l’identification clinique des mélanomes, les dermatologues ont développé une règle d’évaluation devant faire évoquer la possibilité d’un mélanome, y compris par le patient éduqué à l’auto-dépistage.
C’est la règle dite “ABCDE”. Règles ABCDE Le mélanome est en général Asymétrique, il a des Bords irréguliers, encochés, polycycliques, une Couleur inhomogène, allant du brun clair au noir foncé, un Diamètre en général supérieur à 6 mm et il Evolue au fil du temps, changeant d’aspect, de taille, de couleur et parfois d’épaisseur.
Tumeur pigmentée asymétrique, bords irréguliers, couleur inhomogène, taille > 6 mm Certains patients ont de nombreux grains de beauté dits atypiques qui répondent à plusieurs critères de la règle ABCDE. Chez ces patients un autre signe peut être utilisé, celui du « vilain petit canard » c’est-à-dire le une lésion pigmentée qui apparait très différente des autres et qu’il faudra donc analyser en priorité. Un des facteur de risque les plus important d’un mélanome est son épaisseur ou indice de Breslow.
C’est quoi une kératose ?
La Kératose Actinique La kératose actinique (KA) est la lésion précancéreuse la plus courante qui se forme sur la peau endommagée par une exposition chronique aux rayons ultraviolets (UV) du soleil et/ou d’un bronzage artificiel. La kératose solaire est un autre nom de la maladie.
Les KA résultent d’une exposition à long terme aux rayons ultraviolets (UV). Cela signifie que si vous avez déjà une KA, vous êtes susceptible de développer plus de kératoses actiniques à l’avenir. Cela vous expose à un risque plus élevé de cancer de la peau, car les KA peuvent se transformer en carcinome épidermoïde (CE), une forme courante et parfois invasive de la maladie.
À quoi ressemblent les kératoses actiniques ? Les KA apparaissent souvent sous forme de petites plaques de peau sèches, squameuses ou croûtées. Elles peuvent être rouges, brun clair ou foncé, blanches, roses, de couleur chair ou une combinaison de couleurs, et sont parfois saillantes.
En raison de leur texture rugueuse, les kératoses actiniques sont souvent plus faciles à repérer au toucher qu’à la vue. Où apparaissent-elles ? Les lésions apparaissent fréquemment sur les zones exposées au soleil telles que : visage, lèvres, oreilles, cuir chevelu, épaules, cou, et dos des mains et des avant-bras.
Une autre forme de KA connue sous le nom de chéilite actinique apparaît sur la lèvre inférieure. Dois-je m’inquiéter ? Même si seulement 5 à 10 % des KA se transforment en cancer de la peau, la grande majorité des carcinomes épidermoïdes commencent comme des KA.
Les KA sont la preuve des dommages causés par le soleil, En avoir augmente votre risque de cancer de la peau à vie. Le fait d’avoir une KA signifie qu’il est probable que vous en ayez déjà développé davantage, et cela peut se traduire par un risque particulièrement élevé de développer un CE. Un CE non traité peut devenir invasif et même potentiellement mortel.
Je pense que j’ai une kératose actinique. Que dois-je faire ? Si elles sont détectées tôt, les kératoses actiniques peuvent être traitées avant qu’elles ne se transforment en cancer de la peau. Consultez votre dermatologue, qui pourra diagnostiquer avec précision la lésion et vous recommander un traitement efficace.
- Il est préférable de diagnostiquer et de traiter les KA précocement, avant qu’elles ne deviennent cancéreuses.
- Cela est particulièrement vrai pour les KA qui surviennent sur la tête ou le cou, où les cancers de la peau peuvent être plus agressifs.
- Protégez-vous pour éviter de nouveaux dommages causés par le soleil.
Recherchez de l’ombre et protégez votre peau contre l’exposition aux UV tous les jours, même par temps nuageux, en utilisant un écran solaire à large spectre et des vêtements, des chapeaux et des lunettes anti-soleil. Évitez complètement le bronzage artificiel et ne vous exposez pas à un coup de soleil.
Est-ce que le cancer de la peau est douloureux ?
La majorité des cancers de la peau ne causent ni douleur, ni démangeaison, ni saignement.
Est-ce qu’un carcinome fait mal ?
Douleur et prurit dans les carcinomes cutanés Doi : 10.1016/j.annder.2018.09.251 A. Poulaliou, D. Legoupil, P. Schoenlaub, M. Herault, A.-L. Dupuy De Fonclare, M. Poulaliou, L. Misery, E. Brenaut, 1 Dermatologie, CHU de Brest 2 Dermatologie, HIA, Brest 3 ENSAE, Paris Tech, Paris, France La douleur est fréquente dans les cancers mais peu rapportée dans les carcinomes cutanés. Toutefois la douleur et le prurit peuvent être présents dans les carcinomes basocellulaires (CBC) et épidermoïdes (CE). L’objectif de cette étude était d’en identifier la fréquence et les caractéristiques. Tous les patients consultant dans le service de dermatologie de l’HIA pendant 4 mois et présentant une lésion suspecte de carcinome étaient inclus. Des questionnaires sur la douleur (échelle visuelle analogique EVA et questionnaire DN4), le prurit (EVA et 5-D-itch scale) et les symptômes associés étaient proposés. Seuls les patients avec un carcinome confirmé par l’analyse anatomopathologique étaient inclus. Cent dix patients ont été inclus, d’âge moyen 74 ans, dont 53 % d’hommes, représentant 89 CBC et 30 CE. La douleur était significativement plus fréquente pour les CE (33 %) que pour les CBC (4 %) ( p < 0,001), mais l'intensité n'était pas significativement différente : 2,3 pour les CBC et 3,1 pour les CE. La présence d'une douleur neuropathique (score DN4 ≥ 4) était significativement plus fréquente dans les CE (10 %) que dans les CBC (aucun patient) avec p < 0,05. À l'histologie, aucun engainement péri-nerveux n'était retrouvé. La fréquence du prurit : 33 % dans les CE et 22 % dans les CBC, et son intensité : 2,7 et 2,8 respectivement ne différaient pas entre les 2 groupes La sensation de picotements était significativement plus fréquente dans les CE (31 %) que les CBC (9 %). Parmi les caractéristiques du prurit, seule l'aggravation les 2 semaines précédentes était associée aux CE. La présence d'une douleur est significativement plus fréquente dans les CE et peut être un argument diagnostique supplémentaire, surtout si cette douleur a des caractéristiques neuropathiques (association à des brûlures, picotements, prurit, fourmillements). Dans une étude précédente (Mills et al.), une EVA supérieure à 2 sous-tendait un diagnostic de CE 4 fois plus probable qu'un diagnostic de CBC. À l'histologie, aucun engainement péri-nerveux n'était trouvé. La fréquence du prurit : 33 % dans les CE et 22 % dans les CBC, et son intensité : 2,7 et 2,8 respectivement ne différaient pas entre les 2 groupes. La sensation de picotements était significativement plus fréquente dans les CE (31 %) que dans les CBC (9 %). Parmi les caractéristiques du prurit, seule l'aggravation les deux semaines précédentes était associée aux CE. La présence d'une douleur, surtout si elle a les caractéristiques d'une douleur neuropathique, est particulièrement évocatrice de CE. Le prurit n'est pas rare dans les carcinomes, mais n'est pas un élément discriminant dans notre étude. Le texte complet de cet article est disponible en PDF. Mots clés : Carcinome cutané, Douleur, Prurit
Est-ce que les métastases font mal ?
Lorsqu’un cancer prend naissance dans une partie du corps et se propage aux os, on parle de métastases osseuses. On l’appelle parfois cancer des os métastatique. Le cancer qui prend naissance dans les os porte le nom de cancer primitif des os. Les métastases osseuses sont bien plus courantes que le cancer primitif des os. Le cancer métastatique est aussi appelé :
tumeur métastatique, tumeurs métastatiques ou maladie métastatique; métastase (une seule tumeur cancéreuse); métastases (plus d’une tumeur cancéreuse); cancer avancé.
Certains types de cancer sont plus susceptibles de se propager aux os que d’autres. Les types de cancer suivants sont ceux qui se propagent le plus souvent aux os :
sein; prostate; poumon; rein; thyroïde; utérus.
Le cancer peut se propager à n’importe quel os du corps. Les endroits où se développent le plus souvent les métastases osseuses sont les vertèbres (os de la colonne vertébrale), les côtes, le bassin (os de la hanche), le sternum et le crâne. Il arrive parfois qu’une seule région osseuse soit atteinte.
- D’autres fois, les métastases apparaissent dans plusieurs os en même temps.
- Les os sont constamment résorbés et reformés.
- Ce cycle de formation et de destruction est un processus normal qui garde les os forts et en bonne santé.
- Le cancer métastatique peut perturber ce processus en dérangeant l’équilibre normal entre les vieux os et les nouveaux et en modifiant la structure et le fonctionnement des os.
Les métastases ostéoblastiques se développent lorsque les cellules cancéreuses envahissent les os et provoquent une trop grande formation de cellules osseuses. Les os deviennent alors très denses (sclérosés). Les métastases ostéoblastiques surviennent souvent lorsque le cancer de la prostate se propage aux os.
Les métastases ostéolytiques se développent lorsque les cellules cancéreuses détruisent une trop grande partie des os. Les os deviennent alors très faibles et des trous peuvent s’y former. Les métastases ostéolytiques surviennent souvent lorsque le cancer du sein se propage aux os. Les métastases ostéolytiques sont plus fréquentes que les métastases ostéoblastiques.
Et les deux peuvent survenir en même temps dans une même région d’un os, par exemple dans le cas d’un cancer du sein métastatique. Les symptômes des métastases osseuses varient selon les os qui sont atteints et leur nombre. Ces symptômes peuvent aussi être causés par d’autres affections médicales.
- Le symptôme le plus fréquent des métastases osseuses est la douleur aux os.
- C’est aussi le symptôme qui survient habituellement en premier.
- La douleur osseuse peut être intermittente (aller et venir) comme elle peut être continue.
- Elle a tendance à s’aggraver la nuit.
- La douleur peut être ressentie dans une seule région ou elle peut se propager dans l’ensemble du corps.
Elle peut être sourde ou vive. La douleur osseuse peut aussi être accompagnée d’une enflure. Les autres signes et symptômes des métastases osseuses comprennent les cassures (fractures) des os, le plus souvent des côtes, des vertèbres et des os longs des jambes.
- Les métastases osseuses peuvent aussi entraîner les situations d’urgence liées au cancer qui suivent.
- L’ hypercalcémie correspond à une quantité excessive de calcium dans le sang.
- Les symptômes comprennent la constipation, la perte d’appétit, les nausées, le besoin fréquent d’uriner, une très grande soif et la confusion.
La compression de la moelle épinière est une pression sur les nerfs de la moelle épinière que peuvent exercer les vertèbres endommagées par les métastases osseuses. Les symptômes comprennent la perte d’équilibre, la faiblesse ou l’engourdissement des jambes et parfois des bras, de même que la perte du contrôle de la vessie ou des intestins (incontinence).
- Le diagnostic est le processus qui permet d’identifier la cause d’un problème de santé.
- Les examens suivants peuvent être effectués pour diagnostiquer les métastases osseuses.
- Un grand nombre de ceux-ci peuvent aussi aider votre équipe de soins à planifier votre traitement et à surveiller l’apparition de changements du cancer.
Les antécédents médicaux consistent en un bilan des symptômes, des risques et de tous les événements et troubles médicaux que vous auriez pu éprouver dans le passé. Votre médecin vous demandera si vous avez déjà éprouvé des symptômes pouvant indiquer la présence de métastases osseuses.
- L’examen physique permet au médecin de rechercher tout signe de métastases osseuses.
- Votre médecin pourrait tâter les régions qui vous occasionnent de la douleur ou d’autres symptômes et vérifier s’il y a de l’enflure.
- Apprenez-en davantage sur l’ examen physique,
- Les analyses sanguines suivantes peuvent être effectuées lors du diagnostic des métastases osseuses.
On fait une formule sanguine complète (FSC) pour vérifier votre état de santé général et évaluer le fonctionnement de votre moelle osseuse. On pourrait mesurer les taux de calcium et de phosphatase alcaline dans le sang. Des taux élevés peuvent indiquer que des métastases osseuses ont endommagé les os.
Un dosage des marqueurs tumoraux pourrait être effectué si vous avez déjà eu le cancer. Cette épreuve mesure la quantité de certaines protéines spécifiques dans le corps. Le type de marqueur tumoral mesuré dépend du type de cancer primitif. Par exemple, si vous avez eu un cancer de la prostate dans le passé, votre médecin pourrait mesurer le taux d’antigène prostatique spécifique (APS) dans votre sang.
Un taux d’APS élevé peut signifier que le cancer de la prostate est réapparu et qu’il s’est propagé aux os. Renseignez-vous sur la formule sanguine complète (FSC), sur les analyses biochimiques sanguines et sur le dosage des marqueurs tumoraux, Les examens d’imagerie jouent un rôle important dans le diagnostic des métastases osseuses.
- Il est courant qu’une personne subisse un ou plusieurs examens d’imagerie si le médecin croit que le cancer pourrait s’être propagé aux os.
- Les examens d’imagerie suivants peuvent être effectués pour diagnostiquer les métastases osseuses.
- La radiographie est habituellement l’un des premiers examens effectués pour explorer l’origine de symptômes tels que la douleur osseuse.
Un cliché radiographique permet aussi de voir les cassures des os. On emploie la scintigraphie osseuse pour examiner le squelette entier afin de détecter des métastases osseuses, en particulier lorsque la douleur osseuse est ressentie à plusieurs endroits.
La scintigraphie osseuse permet souvent de repérer des métastases osseuses de façon plus précoce qu’avec la radiographie. On y a donc parfois recours lors du suivi après un traitement du cancer, même s’il n’y a aucun symptôme de métastase osseuse. La tomodensitométrie (TDM) est utilisée si les résultats de la radiographie et de la scintigraphie osseuse sont normaux, mais que le médecin soupçonne tout de même qu’il a des métastases osseuses.
Elle peut aussi servir à mesurer la taille d’une tumeur osseuse ou à guider le médecin lors d’une biopsie à l’aiguille visant à recueillir des échantillons de tissu tumoral. L’ imagerie par résonance magnétique (IRM) est employée pour vérifier la compression de la moelle épinière.
Le médecin peut y avoir recours lorsqu’il est incertain des résultats d’une TDM. L’IRM peut aussi servir à vérifier si le cancer métastatique s’est propagé à la moelle osseuse. La tomographie par émission de positrons (TEP) permet d’examiner le squelette entier et peut être employée pour détecter de très petites métastases osseuses.
On utilise parfois en association avec la TDM. Apprenez-en davantage sur ces tests et interventions, La biopsie consiste à prélever des cellules ou des tissus en vue de les examiner au microscope. Cela est parfois nécessaire pour le diagnostic des métastases osseuses.
- Mais si vous avez des antécédents de cancer, les médecins se fieront habituellement aux résultats des examens d’imagerie pour poser un diagnostic de métastases osseuses.
- On a parfois recours à une biopsie si le cancer primitif est inconnu (si l’on ne sait pas où le cancer est d’abord apparu).
- Dans ce cas, on effectue généralement une biopsie à l’aiguille ou une biopsie chirurgicale.
Apprenez-en davantage sur la biopsie, Si on trouve des métastases osseuses avant que le cancer primitif n’ait été diagnostiqué, le médecin pourrait demander d’autres examens afin de déterminer le foyer d’origine du cancer. Ces examens peuvent comprendre :
une mammographie pour vérifier s’il y a un cancer du sein; une radiographie ou une tomodensitométrie du thorax pour vérifier s’il y a un cancer du poumon; une échographie transrectale (ETR) pour vérifier s’il y a un cancer de la prostate; un dosage des marqueurs tumoraux pour tenter de déterminer où le cancer a pris naissance.
Si vous avez des métastases osseuses, votre équipe de soins élaborera un plan de traitement adapté à votre cas. Ce plan sera personnalisé selon vos besoins et comprendra le plus souvent une association de différents traitements. Les traitements peuvent maîtriser et ralentir la croissance des métastases osseuses, mais celles-ci ne disparaissent habituellement pas complètement.
le foyer d’origine du cancer (où il a pris naissance); vos symptômes; le nombre d’os atteints; les traitements du cancer que vous avez déjà reçus; ce que vous préférez ou voulez
Si vous êtes atteint de métastases osseuses, on pourrait vous offrir les traitements et les traitements de soutien suivants. La radiothérapie est fréquemment utilisée pour traiter les métastases osseuses. Elle peut être administrée sous forme de radiothérapie externe ou de radiothérapie systémique.
- La radiothérapie externe peut être employée pour traiter la douleur osseuse et la compression de la moelle épinière.
- On y a aussi recours pour prévenir les cassures des os ou pour les aider à guérir.
- Au cours de la radiothérapie externe, un appareil dirige un faisceau de radiation à travers la peau, vers une région spécifique du squelette qui est douloureuse ou qui doit être traitée.
La durée du traitement dépendra d’éléments comme le but du traitement et le nombre d’os atteints. Dans le cas des métastases osseuses, le traitement de radiothérapie est souvent court. On l’administre habituellement une fois par jour pendant 5 jours. Le traitement peut aussi consister en une seule séance.
- La radiothérapie systémique peut être employée lorsque la douleur est ressentie dans de nombreux os.
- On l’administre le plus souvent pour traiter les métastases ostéoblastiques issues d’un cancer de la prostate.
- La radiothérapie systémique utilise des médicaments contenant des matières radioactives.
- Ces médicaments sont habituellement administrés par voie intraveineuse (dans les veines à l’aide d’une aiguille).
Une fois dans le sang, ils circulent jusqu’aux cellules cancéreuses des os. En général, une seule dose de radiothérapie systémique est administrée. Les matières radioactives les plus couramment utilisées pour la radiothérapie systémique sont :
le radium 223 (Xofigo); le samarium 153 (Quadramet).
Les effets secondaires de la radiothérapie varient surtout selon le type de radiothérapie, la région du corps traitée et la durée du traitement. L’effet secondaire le plus fréquent de la radiothérapie dirigée vers les os est un accroissement temporaire de la douleur, puis une diminution ou disparition complète.
- Apprenez-en davantage sur la radiothérapie,
- Les bisphosphonates sont des médicaments qui aident à ralentir la dégradation des os.
- Ils font partie du traitement standard des métastases osseuses.
- On les utilise pour maîtriser ou prévenir des problèmes comme l’hypercalcémie, la douleur osseuse et les cassures des os.
On a recours aux bisphosphonates en fonction d’éléments comme le foyer d’origine du cancer, le nombre d’os touchés, le risque d’être atteint de problèmes osseux (comme des cassures) et l’espérance de vie. Ces médicaments sont généralement administrés en association avec d’autres traitements, comme la radiothérapie, la chimiothérapie et les médicaments antidouleur.
le clodronate (Clasteon); le pamidronate; l’acide zolédronique (Zometa).
Les bisphosphonates sont le plus souvent administrés dans les veines à l’aide d’une aiguille. On les administre habituellement une fois tous les trois mois ou une fois par mois, ou encore plus souvent. Ils peuvent aussi être administrés une fois par jour par voie orale (par la bouche sous forme de pilule). Les effets secondaires des bisphosphonates dépendent surtout du type de médicament, de la dose et de la durée du traitement. Les effets secondaires courants des bisphosphonates comprennent les symptômes pseudo-grippaux, la diarrhée, les nausées et les brûlures d’estomac. Renseignez-vous sur les bisphosphonates, Le dénosumab est un Substance qui a la capacité de reconnaître une molécule cible particulière ( antigène ) d’une cellule cancéreuse et de s’y fixer. Les anticorps monoclonaux peuvent nuire à la fonction cellulaire ou peuvent servir à transporter des médicaments, des toxines ou des matières radioactives directement vers une tumeur. “>anticorps monoclonal qui reconnaît une substance située à la surface des cellules osseuses, appelée RANKL, et s’y fixe. RANKL contribue à la dégradation des os. En bloquant RANKL, on ralentit cette dégradation. On peut utiliser le dénosumab au lieu des bisphosphonates pour ralentir ou arrêter la perte osseuse causée par les métastases osseuses du cancer de la prostate, du cancer du sein, du cancer du poumon non à petites cellules ainsi que d’autres tumeurs solides. On peut aussi y avoir recours pour traiter l’hypercalcémie. Le dénosumab est injecté au moyen d’une aiguille insérée juste sous la peau (injection sous-cutanée). On l’administre habituellement toutes les 4 semaines ou toutes les 12 semaines. On peut conseiller à une personne recevant du dénosumab de prendre des suppléments de calcium et de vitamine D. Comme il est possible que le dénosumab provoque des troubles de la mâchoire, votre équipe de soins pourrait vous recommander de consulter votre dentiste avant de commencer à prendre ce médicament. Il est important de prendre soin de votre bouche et de vos dents pendant le traitement par le dénosumab. L’effet secondaire le plus fréquent du dénosumab est la diminution du taux de calcium dans le sang. D’autres effets secondaires moins courants incluent la perte d’appétit, la constipation ou la diarrhée, la fatigue, la douleur musculaire ou articulaire, les nausées et les vomissements. Avisez votre équipe de soins si vous éprouvez ces effets secondaires ou d’autres que vous croyez liés au dénosumab. On emploie couramment des médicaments antidouleur pour soulager la douleur causée par les métastases osseuses, souvent parce que les autres traitements peuvent mettre du temps avant de le faire ou ne pas l’éliminer complètement. Les médicaments antidouleur les plus fréquemment utilisés dans le cas de métastases osseuses sont administrés par la bouche sous forme de pilules. Ils comprennent :
l’acétaminophène (Tylenol); les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l’ibuprofène (Motrin, Advil, Nuprin) et le naproxène (Aleve, Naprosyn); les opioïdes tels que la morphine, l’hydromorphone (Dilaudid) et la codéine; les médicaments contre la douleur névralgique tels que la gabapentine (Neurontin) et la prégabaline (Lyrica).
Les effets secondaires des médicaments antidouleur dépendent surtout du type de médicament, de la dose et de la durée du traitement. Les effets secondaires courants des médicaments antidouleur comprennent les dérangements d’estomac, la somnolence et la constipation. Apprenez-en davantage sur la douleur et sur les moyens de la soulager. La chimiothérapie peut aider à rétrécir les métastases osseuses et à soulager les symptômes comme la douleur lorsque plusieurs régions sont touchées par les métastases osseuses et que le cancer est susceptible de réagir au traitement. La chimiothérapie sert à traiter de nombreux types de cancer métastatique. Le type d’agent chimiothérapeutique ou d’association médicamenteuse utilisé dépend du foyer d’origine du cancer. Les agents chimiothérapeutiques circulent dans tout l’organisme et détruisent les cellules cancéreuses. Les médicaments, la dose et les modalités de traitement varient pour chaque personne. La chimiothérapie est parfois employée en association avec d’autres traitements, comme la radiothérapie et les bisphosphonates. Les effets secondaires de la chimiothérapie dépendent surtout du type de médicament employé, de la dose et du mode d’administration. Les effets secondaires courants de nombreux agents chimiothérapeutiques comprennent un nombre peu élevé de cellules sanguines (aplasie médullaire), les nausées et les vomissements, les troubles de la bouche et les troubles intestinaux. Renseignez-vous sur la chimiothérapie, L’hormonothérapie ajoute, bloque ou enlève certaines hormones afin de ralentir ou d’arrêter la croissance de certains types de cellules cancéreuses qui ont besoin d’hormones pour se développer. L’hormonothérapie peut consister en des médicaments, une chirurgie ou de la radiothérapie ayant pour but de modifier les taux d’hormones ou d’en bloquer les effets. L’hormonothérapie peut être envisagée pour le traitement de certains types de cancer s’étant propagés aux os, comme le cancer du sein ou le cancer de la prostate. On l’emploie souvent pour soulager les symptômes comme la douleur osseuse. Elle provoque habituellement moins d’effets secondaires que la chimiothérapie. Les effets secondaires de l’hormonothérapie dépendent principalement du type de traitement administré. Les effets secondaires courants comprennent les bouffées de chaleur et une diminution d’intérêt pour le sexe. Apprenez-en davantage sur l’ hormonothérapie, Le traitement ciblé a recours à des médicaments qui trouvent des substances spécifiques (comme des protéines) à la surface ou à l’intérieur des cellules cancéreuses et qui s’y fixent. Ces substances contribuent à l’envoi de signaux qui indiquent aux cellules de croître ou de se diviser. Les médicaments ciblés bloquent ces substances pour arrêter ou pour ralentir la croissance et la propagation des cellules cancéreuses. Le traitement ciblé peut être utilisé pour limiter la croissance des métastases osseuses issues de certains types de cancer. Le choix du type de médicament ciblé dépendra du foyer d’origine du cancer. On administre le traitement ciblé dans une veine au moyen d’une aiguille ou par la bouche sous forme de pilule. On l’associe le plus souvent à une chimiothérapie. Les effets secondaires du traitement ciblé dépendent surtout du type et de la dose du médicament administré. Les effets secondaires courants comprennent les symptômes pseudo-grippaux et la fatigue. La plupart des effets secondaires disparaissent d’eux-mêmes ou peuvent être traités. Avisez votre équipe de soins si vous éprouvez ces effets secondaires ou d’autres que vous croyez liés au traitement ciblé. Apprenez-en davantage sur le traitement ciblé, L’immunothérapie renforce le système immunitaire ou l’aide à trouver le cancer et à l’attaquer. L’immunothérapie peut être administrée seule, mais on l’associe le plus souvent à d’autres types de traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie. Le choix du type de médicament immunothérapeutique dépendra du foyer d’origine du cancer. Les effets secondaires de l’immunothérapie dépendent surtout du type et de la dose du médicament administré. Les effets secondaires courants comprennent les symptômes pseudo-grippaux et la fatigue. La plupart des effets secondaires disparaissent d’eux-mêmes ou peuvent être traités. Avisez votre équipe de soins si vous éprouvez ces effets secondaires ou d’autres que vous croyez liés à l’immunothérapie. Apprenez-en davantage sur l’ immunothérapie, On peut avoir recours à la chirurgie pour réparer une fracture (cassure d’un os) causée par une métastase, ou encore pour stabiliser un os et éviter qu’il se casse. Pendant l’opération, des vis, des broches, des tiges et des plaques métalliques peuvent être mises en place pour renforcer et supporter l’os. La chirurgie peut être employée pour soulager la douleur causée par un os brisé. Elle peut aussi aider à prévenir ou traiter la compression de la moelle épinière. La plupart des personnes atteintes de métastases osseuses doivent avoir un bon état de santé global pour pouvoir subir une chirurgie. Les effets secondaires de la chirurgie dépendent principalement de la région opérée et de l’état de santé global. Les effets secondaires courants de la chirurgie comprennent la douleur, les saignements et l’infection de la plaie. Apprenez-en davantage sur la chirurgie, Le ciment osseux rend les os forts et stables. On peut l’utiliser pour soulager la douleur causée par une cassure, ou encore pour éviter qu’un os se brise et améliorer la mobilité (la facilité avec laquelle vous vous déplacez). On l’emploie le plus souvent pour traiter les os de la colonne vertébrale, du bassin, des bras et des jambes. Le ciment osseux est constitué d’une substance appelée polyméthacrylate de méthyle. On l’injecte dans l’os à travers la peau. Cette intervention porte aussi le nom d’ostéoplastie percutanée. Lorsqu’elle est pratiquée sur les os de la colonne vertébrale, on l’appelle vertébroplastie. Le médecin administre un anesthésique local pour engourdir la région avant d’insérer l’aiguille. Il aura recours à la Technique de radiographie permettant de visualiser le mouvement des organes ou des structures du corps ou de suivre le déplacement d’un instrument ou d’un produit de contraste dans le corps. La radioscopie permet aux médecins de visualiser les mouvements des articulations, des organes ou de l’ensemble des systèmes et appareils du corps. Elle projette une image radiologique sur un écran, comme un film. L’appareil servant à produire les radiographies lors de cette intervention est appelé fluoroscope. “>radioscopie ou à la tomodensitométrie pour guider l’aiguille contenant le ciment osseux vers la région de l’os où il doit être injecté. Les effets secondaires possibles de l’injection de ciment osseux sont la douleur et l’infection. L’essai clinique met à l’étude de nouvelles façons de prévenir, de trouver ou de traiter le cancer. Demandez à votre médecin s’il y a des essais cliniques en cours pour les personnes atteintes d’un cancer métastatique au Canada. Apprenez-en davantage sur les essais cliniques, Vous pourriez envisager de recevoir un type de soins qui vous permet de vous sentir mieux sans traiter le cancer en lui-même. Ce pourrait être parce que les traitements du cancer n’agissent plus, qu’il n’est plus probable qu’ils améliorent votre état ou que leurs effets secondaires sont difficiles à tolérer. D’autres raisons peuvent expliquer pourquoi vous ne pouvez pas ou ne voulez pas recevoir de traitement du cancer. Discutez avec les membres de votre équipe de soins. Ils peuvent vous aider à choisir les soins et le traitement pour un cancer avancé, Il faut souvent du temps pour s’adapter à la vie avec des métastases osseuses. Dans bien des cas, il s’agit d’une maladie Qui se manifeste lentement, qui persiste durant une longue période ou qui évolue très lentement. Comparer avec aigu, “>chronique, Une personne atteinte de métastases osseuses pourrait se préoccuper des aspects suivants. Les personnes qui ont des métastases osseuses éprouvent souvent de la douleur. De nombreux traitements et traitements de soutien peuvent être administrés pour aider à soulager la douleur. Si la douleur persiste malgré vos traitements, mentionnez-le à votre équipe de soins. On pourrait vous diriger vers des médecins et des infirmières spécialisés dans le traitement de la douleur. Une bonne maîtrise de la douleur vous aidera à vous sentir mieux pour que vous puissiez continuer de pratiquer les activités que vous aimez. Les métastases osseuses peuvent réduire votre capacité de vous déplacer et de bouger. Elles affaiblissent souvent les os qui peuvent alors se briser facilement. Voici des moyens de réduire le risque de chute et de garder votre environnement sécuritaire. Essayez de bouger et de changer de position lentement. Soyez prudent lorsque vous marchez. Portez des souliers ou des pantoufles qui ont une bonne semelle antiadhésive. Employez une canne ou une marchette pour vous aider à garder votre équilibre. Demandez de l’aide lorsque vous marchez. Essayez de garder les passages et les couloirs non encombrés. Lors du bain, employez du matériel de sécurité comme un siège de douche et une main courante. Demandez aux membres de votre équipe soignante s’il existe des programmes de Recours à des activités physiques, comme des exercices particuliers, des activités ou des massages pour traiter une personne. La physiothérapie peut servir à soulager la douleur, à traiter une maladie ou une blessure. Elle est effectuée par un professionnel de la santé spécialement formé appelé physiothérapeute. “>physiothérapie et d’ Traitement qui aide les gens à développer, maintenir ou récupérer la capacité d’accomplir leurs activités quotidiennes. On commence par évaluer les besoins de la personne ainsi que son environnement à la maison et au travail ou à l’école afin de recommander des changements ou du matériel adapté pour l’aider dans sa vie de tous les jours. On peut avoir recours à l’ergothérapie pour aider les gens à reprendre leurs activités quotidiennes après un traitement du cancer. C’est un professionnel de la santé qualifié appelé ergothérapeute qui s’en charge. “>ergothérapie qui pourraient améliorer votre mobilité et vous permettre d’être actif de façon sécuritaire. Un diagnostic de cancer avancé peut soulever des questions sur la survie. Il est impossible de savoir exactement combien de temps une personne atteinte de métastases osseuses vivra. Cela dépend de nombreux facteurs, dont le type de cancer. Par exemple, la survie avec des métastases osseuses issues d’un cancer de la prostate ou d’un cancer du sein se compte souvent en années, alors que la survie avec un cancer du poumon qui s’est propagé aux os se compte souvent en mois. Certaines personnes vivent bien plus longtemps que prévu et d’autres, moins. La personne la mieux placée pour discuter de votre survie est votre médecin. En se basant sur les renseignements qu’il a sur vous et sur votre type de cancer, le médecin pourrait être en mesure d’estimer le temps qu’il vous reste à vivre. Toutefois, chaque personne réagit différemment au cancer et aux traitements du cancer.
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