Les figures de style composent les plus beaux textes littéraires de la langue française. Voici un article listant, à l’aide d’une définition simple et d’exemples, les principales figures de style en français. Une figure de style est un procédé d’expression qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue,
A l’origine, les figures de style sont liées à la rhétorique (l’art du discours) et étaient très utilisées dans le but de convaincre son interlocuteur ou le séduire. La linguistique a identifié plusieurs centaines de figures de style et les a classifiées en différentes catégories. Les figures de style sont employées à la fois à l’écrit et à l’oral.
Pour comprendre l’origine et la signification du concept de figure et les principes qui régissent leur classification, nous vous invitons à lire cette introduction aux figures de style, Cet article présente l’histoire de leur théorisation, ainsi que le dialogue qu’elles instaurent entre rhétorique, stylistique et linguistique.
Contents
Comment s’appelle cette figure de style ?
Une figure de style, du latin figura, est un procédé d’écriture qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos. On parle également de figure rhétorique ou de figure du discours.
Quelle sont les 10 figures de style ?
Sommaire
- Qu’est-ce qu’une figure de style ?
- Quelles sont les figures de style incontournables ?
- Comment apprendre les figures de style ?
À l’approche du bac de Français ou du diplôme national du brevet, les révisions s’accélèrent. Et parmi les nombreux points au programme de français, il faut maîtriser les « procédés d’écriture » et, tout particulièrement, les figures de style. Comparaison, métaphore, personnification, chiasme, litote, hyperbole Tu connais au moins quelques-uns de ces termes.
Comment savoir si c’est une métaphore ?
Recevez nos nouveaux articles par courriel – Inscrivez-vous à notre lettre d’information hebdomadaire pour recevoir tous nos nouveaux articles, gratuitement. Vous pouvez vous désabonner à tout moment. La métaphore est constituée de deux éléments : le comparé et le comparant,
- Le premier est l’objet, la personne ou la chose que l’on compare et le second est ce à quoi on le rapproche,
- Par exemple, si l’on dit : « Cette femme est une véritable déesse », « femme » est le comparé et « déesse » le comparant.
- Il existe plusieurs types de métaphore : la métaphore in praesentia : désigne une métaphore où le comparant et le comparé sont présents tous les deux dans la phrase.
Exemple : « Cette femme est une véritable déesse », la métaphore in absentia : désigne une métaphore dont le comparé est absent, On peut prendre l’exemple de Victor Hugo, « l’or du soir », pour désigner le soleil couchant : le comparé, le soleil, n’est pas présent.
la métaphore filée : désigne une métaphore qui s’étend sur plusieurs phrases grâce à l’utilisation d’un champ lexical similaire, Zola est réputé pour son utilisation des métaphores filées. On peut également citer la catachrèse, une métaphore devenue tellement commune qu’elle est entrée dans la langue courante, comme par exemple : « les pieds d’une table », la « feuille de papier », « courir un danger ».
Enfin, Pierre Fontanier distingue la « métaphore physique » et la « métaphore morale » : la Métaphore physique, c’est-à-dire, celle où deux objets physiques, animés ou inanimée, sont comparés entre eux ; la Métaphore morale, c’est-à-dire celle où quelque chose d’abstrait, de métaphysique, quelque chose de l’ordre moral se trouve comparé avec quelque chose de physique, et qui affecte les sens, soit que le transport ait lieu du second au premier, ou du premier au second.
Quel est l’effet de la métaphore ?
Elle permet de créer une image qui, entre autres, peut mettre en évidence des caractéristiques d’un personnage, d’un lieu ou d’un objet et rendre concret un élément abstrait comme une émotion ou une valeur.
Quels sont les types de figures ?
Noms des figures de style | Exemples | |
---|---|---|
Figures de l’insistance | Le parallélisme | Demain, je partirai. Demain, je m’engagerai. |
L’anaphore | SouffronsSouffrons (V.Hugo) | |
Gradation(=énumération) | Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Molière) | |
Les figures de l’amplification et de l’atténuation. | L’hyperbole | Je meurs de faim. |
Comment s’appelle le fait de dire le contraire de ce que l’on pense ?
Navigateur linguistique – antiphrase L’antiphrase est une figure de style qui consiste à dire le contraire de ce qu’on pense. L’objectif n’est pas de mentir au lecteur, mais bien de faire ressortir une opinion grâce à son contraire et de faire comprendre qu’on ne pense pas ce qu’on dit. Le contexte est donc très important. L’antiphrase peut être un mot, une expression ou une phrase :
Bravo! (Quelqu’un vient de renverser son café sur vos dossiers.) Comme vous êtes ponctuel! (Quelqu’un arrive en retard à une réunion.)
Quelle est la différence entre une métaphore et une métonymie ?
Enrichissement du vocabulaire – La métonymie permet d’attribuer des sens nouveaux aux mots et d’enrichir le vocabulaire. Désigner par le mot verre un gobelet en verre dans lequel on boit, est bien une métonymie ; le lien logique sous-entendu est l’objet pour la matière dont il est composé.
Il ne s’agit plus ici d’une figure de style, car nous n’avons aucun autre mot en français pour désigner le même objet ; on parle en ce cas de catachrèse, À l’origine du renouvellement de certains lexèmes, constitués par métonymie, la figure est au fondement de maintes expressions quotidiennes. Lorsque l’on dit : « On boit une bonne bouteille », on emploie une relation métonymique entre le contenu de celle-ci (le vin) et le contenant (la bouteille).
D’un point de vue sémantique, l’expression est fausse : on ne boit pas à proprement parler une bouteille mais ce qu’elle contient, ce qui revient à désigner le contenu, par métonymie, ou relation partie pour le tout, Il peut y avoir également double métonymie, signe d’une complexité lexicale certaine.
Dans l’expression « C’est une fine lame », désignant un grand champion de la discipline du fleuret, il y a désignation de l’agent pour un instrument (le champion est figuré par le fleuret), de plus cet instrument est désigné par un autre mot proche : la lame qui fait référence à l’épée, sport antérieur.
Lorsque la figure se banalise on emploie le terme de catachrèse, perçue comme un abus de langage, néanmoins à l’origine de la formation de nouveaux mots comme dans l’expression « On boit un verre » où l’objet est désigné improprement par la matière dont il est fait.
Métaphore repose sur un rapport de ressemblance entre deux réalités, or la métonymie se fonde sur un rapport de voisinage et sur un rapport de relation logique entre ces deux réalités. Par exemple, une « bouteille » ne ressemble pas à du « vin », « Paris » ne ressemble pas à ses « habitants », etc.
Cependant, alors que la métaphore opère sur des réalités ressemblantes mais néanmoins éloignées l’une de l’autre (d’où son caractère marquant), la métonymie, elle, met au contraire en jeu des éléments habituellement voisins dans la langue (comme dans l’exemple ci-dessus : les habitants sont un élément de définition d’une ville par excellence).
Ainsi on parle de la métonymie comme d’une figure du voisinage car elle s’appuie toujours sur une relation logique et conventionnelle entre les termes substitués (voir ci-dessous le chapitre métonymie et métaphore ). Autre différence entre ces deux tropes : leur portée linguistique. La métonymie provient des possibilités de la langue, alors que la métaphore est une figure très personnelle, réinventée par tous et par chaque auteur au gré de sa subjectivité et de sa créativité.
En cela, la métonymie est davantage conditionnée par la syntaxe et par la sémantique, elle ne peut intervenir que sur l’ axe syntagmatique (ou axe des combinaisons des mots). Si toutes deux opèrent un déplacement (processus qui explique leur étymologie commune), elles ne le font pas sur le même plan linguistique : « alors que la métaphore met en jeu des termes qui n’appartiennent pas au même champ sémantique, qui donc s’excluent sémantiquement l’un l’autre (), la métonymie, elle, opère sur des termes qui s’attirent, qui offrent entre eux des combinaisons potentielles et qui présentent () une cohérence sémantique,
» La psychanalyse relève cette distinction formelle entre ces deux tropes ; en effet pour Jacques Lacan et, avant lui, pour Sigmund Freud, la métaphore relève de la condensation et la métonymie du déplacement, Pour Lacan par exemple : « Le moi est la métonymie du désir », Ainsi, les relations entre les deux tropes, leur similarité et leur différence à la fois, passionnent les chercheurs.
Pour le Groupe µ par exemple « métaphore et métonymie apparaissent comme des tropes complexes : la métaphore accouple deux synecdoques complémentaires, fonctionnant de façon inverse, et déterminant une intersection entre degré donné et degrés construits () Comme la métaphore, la métonymie est un trope à niveau constant, compensant les adjonctions par des suppressions et vice-versa.
- Mais alors que la métaphore se fonde sur une intersection, la relation entre les deux termes de la métonymie s’effectue via un ensemble les englobant tous les deux, » A.
- Henry, pour sa part, relève davantage à quel point elles sont proches : « Pas de métaphore qui ne soit toujours plus ou moins métonymique ; pas de métonymie qui ne soit quelque peu métaphorique ().
La métaphore est donc fondée sur un double envisagement métonymisant, elle est la synthèse d’une double focalisation métonymisante, en court-circuit, » Pour résoudre cette question théorique, Marc Bonhomme, dans Linguistique de la métonymie, propose le terme cotopie pour dénommer le processus linguistique qui consiste à séparer les réalités lexicales en autant de parties.
Comment faire une périphrase ?
PERIPHRASE : Donner la définition d’un mot au lieu de dire ce mot. EXEMPLE : Le roi des animaux -> Le lion. L’astre du jour -> Le soleil Par exemple tu as collision /collusion ou alors conjecture /conjoncture,
C’est quoi une métaphore et une comparaison ?
Distinguer une comparaison d’une métaphore – Français – 5e Comparaison et métaphore sont deux figures de style par ressemblance.On les utilise pour donner plus d’allure à ce qu’on écrit, pour imager ce qu’on décrit. • La comparaison rapproche deux éléments au moyen d’un mot comparatif.
- Comparé) est (outil de comparaison) (comparant).
- L’outil de comparaison peut être :- une conjonction : comme, ainsi que, etc.
- Un adjectif : pareil à, semblable à, etc.
- Un verbe : ressembler, avoir l’air, etc.
- La métaphore est une comparaison implicite, sans mot comparatif.
- Comparé) est (comparant).Dans cet exemple, le rapprochement entre le comparé et le comparant est opéré à l’aide d’un verbe attributif ( est ).
• À l’intérieur d’un GN, ce rapprochement peut aussi être opéré à l’aide :- d’une apposition ; Ex.: la lune, galet du ciel ( M. Tournier ) – d’un complément du nom. le trou noir de mon chagrin ( L. Aragon ) • Il arrive parfois que le comparé ne soit pas exprimé dans une métaphore.Ex.: Le dernier voyage que Micromégas fit sur notre petite fourmilière (= l a Terre ).
Quel est le contraire de la métaphore ?
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. L’ antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d’exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification,